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Meurtre d'une adolescente à Paris: ce que l'on sait sur le déroulé des faits
Meurtre d'une adolescente à Paris: ce que l'on sait sur le déroulé des faits
Sputnik Afrique
Trois jours après la découverte du corps sans vie d'une collégienne de 12 ans, Lola, dans une malle à Paris, une femme de 24 ans et un homme de 43 ans ont été... 18.10.2022, Sputnik Afrique
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Une femme de 24 ans, principale suspecte du meurtre de Lola a été mise en examen lundi 17 octobre par un juge d'instruction parisien pour "meurtre" et "viol aggravé" puis écrouée. Selon une source judiciaire, elle a été mise en examen pour "meurtre de mineur de moins de 15 ans" aggravé et "viol sur mineur avec actes de torture et de barbarie".Une information judiciaire confiée à trois magistrats instructeurs portant sur ces deux infractions criminelles et le délit de recel de cadavre a été ouverte par le parquet de Paris, a précisé une source judiciaire.La jeune femme a ensuite été placée en détention provisoire vers 19 heures. La suspecte, qui souffrirait de troubles psychiques, avait été interpellée à l'aube samedi à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), après avoir été aperçue sur les images des caméras de surveillance de l'immeuble où résidait la collégienne.En situation irrégulière en FranceD'origine algérienne, elle était connue des services de police comme victime de violences conjugales en 2018, a appris l’AFP lundi de source proche de l'enquête. La jeune femme était entrée légalement en France en 2016 avec un titre de séjour d'étudiant.Le 21 août dernier, elle avait été interpellée dans un aéroport français pour défaut de titre de séjour. Une obligation de quitter le territoire français (OQTF) lui avait alors été délivrée automatiquement.Le corps de l'enfant dans une caisse en plastiqueLes parents de l'adolescente, inquiets de ne pas la voir rentrer du collège vendredi après-midi, avaient alerté la police de la disparition de leur fille, ainsi que de la présence de cette jeune femme inconnue dans la résidence du 19e arrondissement de Paris.C'est finalement un SDF de 42 ans qui a découvert une boîte en plastique opaque renfermant le corps de l'adolescente, dans la cour intérieure de l'immeuble où réside la famille de Lola.Le corps de la collégienne était dissimulé par des tissus, selon des sources proches du dossier. Deux valises cabine étaient posées à côté de la malle.L'autopsie pratiquée samedi a déterminé que Lola était morte d'une "défaillance cardio-respiratoire avec manifestation asphyxique et signe de compression cervicale", selon un communiqué lundi de la procureure de Paris, Mme Laure Beccuau.L'examen a révélé de "multiples autres lésions" mais pas "de lésion traumatique de la sphère sexuelle".Selon ses déclarations rapportées par Mme Beccuau, la suspecte aurait déclaré avoir "entraîné la victime jusqu'à l'appartement de sa sœur, vivant dans le même immeuble que l'enfant, elle lui aurait imposé de se doucher avant de commettre sur elle des atteintes à caractère sexuel et d'autres violences ayant entraîné la mort et elle aurait dissimulé le corps dans la caisse.""Un zéro et un 1 étaient inscrits en rouge sous chaque pied de la victime", selon la procureure de Paris.Un homme de 43 ans mis en examenOutre la principale suspecte, un homme âgé de 43 ans a également été mis en examen lundi pour "recel de cadavre", selon la source judiciaire.Suspecté d'avoir hébergé et véhiculé la suspecte et d'avoir aidé à transporter le corps, il a été placé sous contrôle judiciaire, "la détention provisoire n'étant pas possible du fait de la peine encourue", selon cette source.
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Meurtre d'une adolescente à Paris: ce que l'on sait sur le déroulé des faits
Trois jours après la découverte du corps sans vie d'une collégienne de 12 ans, Lola, dans une malle à Paris, une femme de 24 ans et un homme de 43 ans ont été mis en examen lundi et incarcérés.
Une femme de 24 ans, principale suspecte du meurtre de Lola a été mise en examen lundi 17 octobre par un juge d'instruction parisien pour "meurtre" et "viol aggravé" puis écrouée. Selon une source judiciaire, elle a été mise en examen pour "meurtre de mineur de moins de 15 ans" aggravé et "viol sur mineur avec actes de torture et de barbarie".
Une information judiciaire confiée à trois magistrats instructeurs portant sur ces deux infractions criminelles et le délit de recel de cadavre a été ouverte par le parquet de Paris, a précisé une source judiciaire.
La jeune femme a ensuite été placée en détention provisoire vers 19 heures. La suspecte, qui souffrirait de troubles psychiques, avait été interpellée à l'aube samedi à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), après avoir été aperçue sur les images des caméras de surveillance de l'immeuble où résidait la collégienne.
En situation irrégulière en France
D'origine algérienne, elle était connue des services de police comme victime de violences conjugales en 2018, a appris l’AFP lundi de source proche de l'enquête. La jeune femme était entrée légalement en France en 2016 avec un titre de séjour d'étudiant.
Le 21 août dernier, elle avait été interpellée dans un aéroport français pour défaut de titre de séjour. Une obligation de quitter le territoire français (OQTF) lui avait alors été délivrée automatiquement.
Le corps de l'enfant dans une caisse en plastique
Les parents de l'adolescente, inquiets de ne pas la voir rentrer du collège vendredi après-midi, avaient alerté la police de la disparition de leur fille, ainsi que de la présence de cette jeune femme inconnue dans la résidence du 19e arrondissement de Paris.
C'est finalement un SDF de 42 ans qui a découvert une boîte en plastique opaque renfermant le corps de l'adolescente, dans la cour intérieure de l'immeuble où réside la famille de Lola.
Le corps de la collégienne était dissimulé par des tissus, selon des sources proches du dossier. Deux valises cabine étaient posées à côté de la malle.
L'autopsie pratiquée samedi a déterminé que Lola était morte d'une "défaillance cardio-respiratoire avec manifestation asphyxique et signe de compression cervicale", selon un communiqué lundi de la procureure de Paris, Mme Laure Beccuau.
L'examen a révélé de "multiples autres lésions" mais pas "de lésion traumatique de la sphère sexuelle".
Selon ses déclarations rapportées par Mme Beccuau, la suspecte aurait déclaré avoir "entraîné la victime jusqu'à l'appartement de sa sœur, vivant dans le même immeuble que l'enfant, elle lui aurait imposé de se doucher avant de commettre sur elle des atteintes à caractère sexuel et d'autres violences ayant entraîné la mort et elle aurait dissimulé le corps dans la caisse."
"Un zéro et un 1 étaient inscrits en rouge sous chaque pied de la victime", selon la procureure de Paris.
Un homme de 43 ans mis en examen
Outre la principale suspecte, un homme âgé de 43 ans a également été mis en examen lundi pour "recel de cadavre", selon la source judiciaire.
Suspecté d'avoir hébergé et véhiculé la suspecte et d'avoir aidé à transporter le corps, il a été placé sous contrôle judiciaire, "la détention provisoire n'étant pas possible du fait de la peine encourue", selon cette source.