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La Chine pourrait retenir ses stocks de GNL, coup dur pour l’Europe
La Chine pourrait retenir ses stocks de GNL, coup dur pour l’Europe
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Pékin pourrait mettre le holà sur la revente de gaz naturel liquéfié, afin de privilégier la consommation intérieure, rapporte Bloomberg. Une mauvaise nouvelle... 17.10.2022, Sputnik Afrique
2022-10-17T17:29+0200
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La Chine aurait décidé de serrer la vis autour de ses exportations de gaz naturel liquéfié (GNL), rapporte Bloomberg. Pékin aurait en effet demandé à plusieurs géants d’hydrocarbures, comme PetroChina, Sinopec ou Cnooc, de conserver les cargaisons d’hiver pour un usage domestique, ont affirmé des sources anonymes au média.Ces mesures concernent la revente de GNL, la Chine étant devenue le premier importateur en la matière, devant le Japon. Le pays détient d’importants contrats d’achat, en particulier avec les États-Unis, mais revend parfois ses surplus.À la faveur d’une demande intérieure amorphe, Pékin avait ainsi revendu une partie de ses stocks aux pays européens, en quête d’une alternative au gaz russe. Mais les prévisions d’un léger déficit sur le marché chinois pousseraient désormais les autorités à assurer leurs arrières.L’Europe en radeCe revirement chinois pourrait donc assécher les expéditions vers l’Europe et exacerber la crise énergétique sur le Vieux Contient, souligne Bloomberg.Les pays européens ont tenté de se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement en gaz depuis que les livraisons russes se sont taries. L’Algérie est notamment courtisée par Rome et Paris, mais les rallonges consenties ne pourront sans doute pas remplacer le gaz russe à long terme.Des stratégies de solidarité tentent également de se mettre en place, entre les Vingt-Sept. Paris a notamment décidé de livrer du gaz à Berlin, en échange d’électricité. Un petit arrangement franco-allemand qui semble d’ailleurs faire quelques jaloux.
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La Chine pourrait retenir ses stocks de GNL, coup dur pour l’Europe
17:29 17.10.2022 (Mis à jour: 04:41 18.10.2022) Pékin pourrait mettre le holà sur la revente de gaz naturel liquéfié, afin de privilégier la consommation intérieure, rapporte Bloomberg. Une mauvaise nouvelle pour les pays européens et pour les cours de l’or bleu.
La Chine aurait décidé de serrer la vis autour de ses exportations de gaz naturel liquéfié (GNL), rapporte Bloomberg. Pékin aurait en effet demandé à plusieurs géants d’hydrocarbures, comme PetroChina, Sinopec ou Cnooc, de conserver les cargaisons d’hiver pour un usage domestique, ont affirmé des sources anonymes au média.
Ces mesures concernent la revente de GNL, la Chine étant devenue le premier importateur en la matière, devant le Japon. Le pays détient d’importants contrats d’achat, en particulier avec les États-Unis, mais revend parfois ses surplus.
À la faveur d’une demande intérieure amorphe, Pékin avait ainsi revendu une partie de ses stocks aux pays européens, en quête d’une alternative au gaz russe. Mais les prévisions d’un léger déficit sur le marché chinois pousseraient désormais les autorités à assurer leurs arrières.
Ce revirement chinois pourrait donc assécher les expéditions vers l’Europe et exacerber la crise énergétique sur le Vieux Contient, souligne Bloomberg.
Les pays européens ont tenté de se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement en gaz depuis que les livraisons russes se sont taries. L’Algérie est notamment
courtisée par Rome et Paris, mais les rallonges consenties ne pourront sans doute
pas remplacer le gaz russe à long terme.
Des stratégies de solidarité tentent également de se mettre en place, entre les Vingt-Sept. Paris a notamment décidé de livrer du gaz à Berlin, en échange d’électricité. Un petit arrangement franco-allemand qui semble d’ailleurs
faire quelques jaloux.