Des dizaines de migrants envahissent l’Hôtel de ville à Paris – images
© Photo Pixabay / Graham-HL'hôtel de ville de Paris
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Dénonçant les "pratiques racistes vis-à-vis des migrants" de la ville de Paris, des dizaines de personnes ont investi, ce vendredi, l’Hôtel de Ville de la capitale. Ces immigrés ont souhaité rencontrer Anne Hidalgo pour avoir des solutions de relogement.
Exigeant "justice pour tous" une centaine de personnes du collectif "La Chapelle Debout" militant pour les droits des migrants ont débarqué ce 7 octobre sur le territoire de l’Hôtel de ville de Paris s’invitant à l’intérieur du bâtiment.
Des images, filmées par le journaliste Clément Lanot sur les lieux, montrent une foule parmi laquelle des individu sautent, un par un, par-dessus les barrières, ouvrir les portes de l’Hôtel de ville et avancer à l’intérieur. Des cris en langue étrangère se font entendre, plusieurs se filment avec des smartphones.
Encouragés par l’extrême-gauche, ces migrants envahissent l’Hôtel de Ville de Paris pour exiger avec agressivité, comme si tout leur était dû.
— Jordan Bardella (@J_Bardella) October 7, 2022
La France ne doit plus être l’hôtel de l’Afrique : appliquons la loi, renvoyons les clandestins chez eux. pic.twitter.com/1RD4ZILuTp
"Pratiques racistes vis-à-vis des migrants"
Le collectif se décrit comme "antiraciste" et critique la politique de Paris.
"Quand nous sommes déboutés, c'est notre centre d'hébergement qui nous jette dehors", indique leur communiqué.
Ils expliquent avoir négocié avec Ian Brossat, adjoint d’Anne Hidalgo, en juin, qui leur a promis "des solutions de relogement". Ils ont débarqué pour "lui faire tenir ses promesses".
"Quand des Ukrainiens arrivent, la mairie trouve des solutions mais à nous qui sommes à la rue, elle nous répond qu'elle n'est pas responsable et qu'elle n'a pas de moyens", se révoltent les activistes dans le communiqué.
Pour eux, au mépris du slogan de Paris, "ville refuge", celle-ci "cache un ensemble de pratiques racistes vis-à-vis des migrants".
Par le passé, l’organisation avait déjà mis en place d’autres actions similaires, en occupant un lycée en 2016, le Panthéon en 2019 ou encore un immeuble de bureaux en avril dernier.
Vers 17h (heure de Paris), "La Chapelle Debout" a déclaré via Twitter que l’occupation se déroulait toujours mais que le cabinet avait consenti à recevoir la délégation.