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Des agriculteurs grecs craignent la disparition des produits européens face à la crise énergétique
Des agriculteurs grecs craignent la disparition des produits européens face à la crise énergétique
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Face à la flambée des prix du gaz et des engrais, la Grèce frôle une situation où il n’y aura plus de produits locaux, mais seulement en provenance des pays... 05.10.2022, Sputnik Afrique
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En Grèce, des agriculteurs sont inquiets face à la flambée des prix sur les engrais. Alors que les coûts augmentent d’un jour à l’autre, le seuil admissible à cet égard a déjà été dépassé, explique Kosmas Stefanidis, fermier et secrétaire de l’Association d’agriculture de Thessalonique est.En détail, aujourd'hui, le prix est de 1,25 euro contre 90 centimes il y a un mois, le tout trois fois plus cher que l’année dernière. M.Stefanidis souligne que les fermiers ont atteint un point où ils ne peuvent plus couvrir le prix de production, étant incapables d’y inclure le coût de fabrication. Il s’agit de la tactique de vente à prix libre.Quid de la famine?Les fermiers étant en manque d’engrais, la question pertinente que l’on peut se poser est si l’Europe en général et la Grèce en particulier peuvent être menacées par la famine.Alors que les engrais azotés sont produits avec le recours au gaz, l’augmentation des prix de ce dernier peut entraîner un fort déficit. Les prix de ce type d’engrais ont augmenté de cinq fois par rapport à l’année dernière.
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Des agriculteurs grecs craignent la disparition des produits européens face à la crise énergétique
Face à la flambée des prix du gaz et des engrais, la Grèce frôle une situation où il n’y aura plus de produits locaux, mais seulement en provenance des pays tiers, estiment des fermiers grecs.
En Grèce, des agriculteurs sont inquiets face à la flambée des prix sur
les engrais. Alors que les coûts augmentent d’un jour à l’autre, le seuil admissible à cet égard a déjà été dépassé, explique Kosmas Stefanidis, fermier et secrétaire de l’Association d’agriculture de Thessalonique est.
"Ceci, sans parler du manque [d’engrais] nécessaire pour fertiliser le sol, nous les obtenons à peine", déplore-t-il.
En détail, aujourd'hui, le prix est de 1,25 euro contre 90 centimes il y a un mois, le tout trois fois plus cher que l’année dernière. M.Stefanidis souligne que les fermiers ont atteint un point où ils ne peuvent plus couvrir le prix de production, étant incapables d’y inclure le coût de fabrication. Il s’agit de la tactique de vente à prix libre.
"Nous ne savons même pas combien nous vendons. Nous plantons et faisons pousser des cultures, puis nous vendons nos produits à prix libre et nous nous contentons de ce que l'intermédiaire nous promet (de nous payer)."
Les fermiers étant en manque d’engrais, la question pertinente que l’on peut se poser est si l’Europe en général et la Grèce en particulier peuvent être menacées par la famine.
"Je ne sais pas s’il y aura un déficit, mais je sais que nous sommes sur le point de ne plus rien manger d’européen", estime M.Stefanidis.
Alors que les engrais azotés sont produits avec le recours au gaz, l’augmentation des prix de ce dernier peut entraîner un fort déficit. Les prix de ce type d’engrais ont augmenté de cinq fois par rapport à l’année dernière.
