BFM TV appelé à être "plus objectif" après son reportage sur un "charnier" à Izioum

© Sputnik . Виктор Антонюк / Accéder à la base multimédiaLa ville d'Izioum après les pilonnages des forces ukrainiennes
La ville d'Izioum après les pilonnages des forces ukrainiennes - Sputnik Afrique, 1920, 19.09.2022
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Après que BFM TV a diffusé des images depuis le soi-disant "charnier" découvert dans la ville d’Izioum, plusieurs épinglent le média pour manque d’objectivité. À cause d’une séquence montrant des tombes individuelles avec des croix, BFM TV est appelé à "revoir la définition de fosse commune".
Plus de 450 tombes, presque toutes individuelles, avec des croix et des inscriptions posthumes. Le "charnier" de la ville d’Izioum fait la Une de plusieurs médias français, mais plusieurs téléspectateurs remettent en question sur Twitter la véracité de l’information.
"Un charnier c'est une fosse creusée à la pelleteuse avec des corps anonymes jetés en vrac, pas des tombes individuelles alignées avec des croix et des identités", rappelle un utilisateur, tandis qu’un autre propose de vérifier la définition de "fosse commune":
Le reportage de BFM TV indique qu’ici ont été enterrés plus de 450 civils et 17 militaires, mais des utilisateurs de Twitter pointent "encore un fake" et "un niveau de propagande écoeurant". "Ce n’est pas un charnier, mais un cimetière. Vous pensez vraiment que les Russes ont le temps de creuser 30 tombes et y mettre des croix?"
Un internaute s’est rappelé de la couverture médiatique française de la guerre irakienne. "Qui se rappelle de cette désinformation sur l'Irak? Sur #France2, David Pujadas annonçait: "Les inspecteurs auraient trouvé en Irak des douilles d’obus contenant des produits chimiques". Bien plus tard, trois lignes discrètes pour dire qu'il n'en était rien…
Commentant les informations quant aux crimes de guerre qu’aurait commis la Russie dans la région de Kharkov, le porte-parole du Kremlin a affirmé ce 19 septembre que "le même scénario qu’à Boutcha" est observé.
Qui plus est, l’administration prorusse de la région de Kharkov, dont Izioum dépend, évoque de possibles provocations ukrainiennes à l’instar de la mise en scène dans la ville de Boutcha en avril.
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