Un convoi blindé ukrainien détruit par un hélicoptère russe Mi-35

© Sputnik . Service de presse du ministère russe de la Défense / Accéder à la base multimédiaUn hélicoptère d'attaque Mi-35 en mission lors de l'opération spéciale russe
Un hélicoptère d'attaque Mi-35 en mission lors de l'opération spéciale russe - Sputnik Afrique, 1920, 13.09.2022
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Dans la région de Kharkov, prise par les formations nationalistes et les mercenaires occidentaux, un convoi blindé ukrainien a été détruit par un hélicoptère d’attaque russe Mi-35. La Défense russe estime que cela a permis de stopper l’avancée des troupes ukrainiennes et de leur empêcher de percer les positions russes.
Effectuant une mission de combat près de la ville d’Izioum, dans la région de Kharkov, l’équipage d’un hélicoptère russe d’attaque Mi-35 a détruit un convoi blindé ukrainien, a relaté ce 13 septembre le ministère russe de la Défense.
Les pilotes ont détecté la colonne en marche et une zone de concentration des forces de l’ennemi.
"Après avoir évalué la situation, l’équipage s’est approché des cibles définies à une altitude extrêmement basse et a eu recours aux armes", précise la Défense.
Et de poursuivre que les pilotes ont fourni un soutien aérien à l’infanterie motorisée.
Selon les informations du ministère, les pilotes ont effectué au moins cinq sorties de jour et de nuit.
"Leurs actions ont stoppé l'avancée des troupes ukrainiennes et empêché de percer les positions défensives russes", tient à souligner Moscou.
Des séquences de sorties de Mi-35 et de la destruction de cibles ont également été publiées.

Prise par les formations nationalistes

Alors que près de 5.000 personnes ont été évacuées des villes de Koupiansk, de Chevtchenkovo, d’Izioum, et de Balakleïa, les forces russes stationnant dans ces deux dernières ont été redéployées sur l’axe de Donetsk.
D’après Vitali Gantchev, chef de la région de Kharkov, dans cette zone, l’adversaire surpassait les forces russes de huit fois. Ainsi, ce redéploiement a été nécessaire pour les préserver. Il précise que la zone a été prise par les formations nationalistes et près de 2.000 mercenaires étrangers, provenant notamment des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Pologne.
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