Des policiers albanais fouillent l’ambassade iranienne après l’expulsion de diplomates
23:00 08.09.2022 (Mis à jour: 23:02 08.09.2022)
© Sputnik . Kostis Ntantamis
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Selon Reuters, des policiers albanais se sont introduits dans l’ambassade iranienne à Tirana, après que des diplomates y aient brûlé des documents, avant leurs départs définitifs. L’incident est survenu suite à la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, Tirana accusant Téhéran d’une cyberattaque contre les services d’État.
La police antiterroriste albanaise a fouillé ce 8 septembre l'ambassade d'Iran à Tirana, quelques heures après que des diplomates iraniens y aient brûlé des papiers, rapporte Reuters.
"Portant des masques et des casques et armée de fusils automatiques, la police est entrée dans le bâtiment – situé à seulement 200 mètres du bureau de Rama [Premier ministre albanais, ndlr] – après le départ de deux voitures avec des plaques diplomatiques", a relaté un journaliste de l’agence d’information.
#Members of the #police special unit enter the Embassy of the Islamic Republic of Iran, as Albania cuts ties with #Iran and orders #diplomats to leave over #cyberattack, in #Tirana, #Albania, September 8, 2022. REUTERS/Florion Goga #ReurersPictures #Photojournalism #onassignment pic.twitter.com/lFSsEqHLqe
— Florion Goga (@FlorionGoga) September 8, 2022
Trente minutes plus tard, la police était toujours à l'intérieur. Selon la même source, un homme qui se trouvait à l'intérieur de l'ambassade a jeté des papiers dans un baril rouillé, d’où des flammes sortaient, illuminant les murs du bâtiment de trois étages.
Le différend irano-albanais
Les faits ont eu lieu au lendemain de la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, lorsque l’Albanie a donné deux jours aux diplomates iraniens pour quitter le pays.
En cause: une cyberattaque menée en juillet contre un site des services publics, dont Téhéran a été accusé. Selon la partie albanaise, cette attaque avait pour but d’effacer les systèmes numériques, de pirater les archives de l'État, et de semer le chaos et l'insécurité dans le pays.
Téhéran a condamné la décision de Tirana de rompre les liens, décrivant les raisons de cette décision comme des "allégations sans fondement".
