https://fr.sputniknews.africa/20220831/jaimerais-etre-celui-qui-ira-en-algerie-le-premier-ministre-espagnol-ouvre-la-porte-1056029961.html
"J'aimerais être celui qui ira en Algérie": le Premier ministre espagnol ouvre la porte
"J'aimerais être celui qui ira en Algérie": le Premier ministre espagnol ouvre la porte
Sputnik Afrique
Le Premier ministre espagnol s’est déclaré ouvert à un déplacement en Algérie, alors que les deux pays sont en froid depuis plusieurs mois. Les signes de... 31.08.2022, Sputnik Afrique
2022-08-31T18:03+0200
2022-08-31T18:03+0200
2022-08-31T18:03+0200
maghreb
espagne
algérie
sahara occidental
front polisario
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/104327/82/1043278274_0:180:1920:1260_1920x0_80_0_0_8a504d1576aad6f64914d4e847577f4a.jpg
La brouille diplomatique entre Alger et Madrid touche-t-elle à sa fin? Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a en tout cas mis de l’eau dans son vin, en déclarant qu’un déplacement en Algérie ne lui déplairait pas.Après une réunion avec le chancelier allemand Olaf Scholz, le dirigeant espagnol a ainsi été interrogé sur le récent voyage d’Emmanuel Macron en Algérie. Il a saisi la balle au bond, assurant qu’il "aimerait être celui qui ira en Algérie".L’appel du pied a d’ailleurs été lancé après une discussion entre l’Allemagne et l’Espagne sur la question de l’énergie. Peut-être pas un hasard, puisque les approvisionnements en gaz algérien ont été au centre des dernières visites de dirigeants européens au pays des fennecs, que ce soit pour le français Emmanuel Macron ou l’italien Mario Draghi.Indices de réchauffementLes tensions diplomatiques entre Madrid et Alger avaient débuté après le revirement espagnol sur la question du Sahara occidental. En mars dernier, l’Espagne avait notamment soutenu le plan d’autonomie marocain pour la région, poussant l’Algérie à couper certains ponts.Mais le dialogue semblait avoir repris depuis quelque temps, avec notamment la levée de certaines restrictions sur les transactions bancaires. Les livraisons de gaz, un temps interrompues, avaient également repris fin juillet.Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, cristallise les tensions au Maghreb depuis plusieurs décennies. Le Front Polisario y conteste les revendications marocaines et a créé la République arabe saharienne démocratique (RASD) en 1976. Le mouvement réclame désormais un référendum d’autodétermination, alors que le Maroc penche pour une autonomie sous sa souveraineté. Alger soutient traditionnellement les indépendantistes.
maghreb
espagne
algérie
sahara occidental
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2022
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/104327/82/1043278274_0:0:1920:1440_1920x0_80_0_0_a8e00828929495ddc0c1b8b54e18cf89.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
maghreb, espagne, algérie, sahara occidental, front polisario
maghreb, espagne, algérie, sahara occidental, front polisario
"J'aimerais être celui qui ira en Algérie": le Premier ministre espagnol ouvre la porte
Le Premier ministre espagnol s’est déclaré ouvert à un déplacement en Algérie, alors que les deux pays sont en froid depuis plusieurs mois. Les signes de rapprochement se sont multipliés ces derniers mois.
La brouille diplomatique entre Alger et Madrid touche-t-elle à sa fin? Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a en tout cas mis de l’eau dans son vin, en déclarant qu’un déplacement en Algérie ne lui déplairait pas.
Après une réunion avec le chancelier allemand Olaf Scholz, le dirigeant espagnol a ainsi été interrogé sur le récent voyage d’Emmanuel Macron en Algérie. Il a saisi la balle au bond, assurant qu’il "aimerait être celui qui ira en Algérie".
L’appel du pied a d’ailleurs été lancé après une discussion entre l’Allemagne et l’Espagne sur la question de l’énergie. Peut-être pas un hasard, puisque les approvisionnements en gaz algérien ont été au centre des dernières visites de dirigeants européens au pays des fennecs, que ce soit pour le français Emmanuel Macron ou l’italien Mario Draghi.
Les tensions diplomatiques entre Madrid et Alger avaient débuté après
le revirement espagnol sur la question du Sahara occidental. En mars dernier, l’Espagne avait notamment soutenu le plan d’autonomie marocain pour la région, poussant l’Algérie à couper certains ponts.
Mais le dialogue semblait avoir repris depuis quelque temps, avec notamment la levée de certaines restrictions
sur les transactions bancaires. Les livraisons de gaz, un temps interrompues, avaient également
repris fin juillet.
Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, cristallise les tensions au Maghreb depuis plusieurs décennies. Le Front Polisario y conteste les revendications marocaines et a créé la République arabe saharienne démocratique (RASD) en 1976. Le mouvement réclame désormais un référendum d’autodétermination, alors que le Maroc penche pour une autonomie sous sa souveraineté. Alger soutient traditionnellement les indépendantistes.