- Sputnik Afrique, 1920
Donbass. Opération russe
La Russie a lancé le 24 février 2022 une opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger les habitants du Donbass subissant le blocage et les attaques de Kiev depuis 2014.

Des armes interdites qu'utilise Kiev

© Sputnik . Viktor Antoniouk / Accéder à la base multimédiaune mine antipersonnel Pétale découverte dans la région de Kharkov
une mine antipersonnel Pétale découverte dans la région de Kharkov - Sputnik Afrique, 1920, 30.08.2022
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À l’occasion de l’Assemblée des États parties à la Convention sur les armes à sous-munitions, qui débute le 30 août à Genève, Sputnik a rassemblé les faits d’utilisation d’armes interdites par les forces armées ukrainiennes.
Alors que les forces armées russes utilisent des armes de haute précision pour détruire des cibles exclusivement militaires, les militaires ukrainiens ciblent régulièrement la population civile et n'hésitent pas à utiliser des armes interdites par les accords internationaux.
Les types de ces armes sont différents et leurs victimes nombreuses. Les principaux faits dans cet article de Sputnik.

Les armes à sous-munitions

Constituées de conteneurs qui s'ouvrent en l'air et dispersent une grande quantité de sous-munitions sur une large zone, ces armes ont une puissance destructrice importante. Raison pour laquelle elles ont été interdites par la Convention sur les armées à sous-munitions adoptée en 2008 et ratifiée pour le moment par 110 pays.
Depuis mars 2022, les forces armées ukrainiennes bombardent régulièrement le Donbass avec des armes à sous-munitions. Ainsi, le 14 mars, elles ont tiré un missile Totchka-U sur le centre de Donetsk. Bien que le missile ait été abattu à son approche, 20 personnes ont été tuées et 36 autres blessées dans des chutes de débris.
Le 8 avril, les militaires ukrainiens ont tiré un Totchka-U sur la gare de la ville de Kramatorsk, située dans un territoire contrôlé par Kiev. À la suite de cette provocation, dont le but était de blâmer les troupes russes pour ce crime, au moins 30 civils, dont des enfants, ont été tués, et au moins 100 personnes blessées.
Les 21 et 22 mai, des nationalistes ukrainiens ont tiré des armes à sous-munitions sur le village de Belozerka, dans la région de Kherson. Cinq civils y ont été tués et 10 blessés.
Le territoire russe a également été bombardé par des armes à sous-munitions tirées depuis l’Ukraine. Ainsi, dans la nuit du 3 juillet, les troupes ukrainiennes ont attaqué Belgorod avec trois missiles Totchka-U. Ils ont été détruits dans les airs par les systèmes de défense aérienne, mais des fragments de l'un des missiles sont tombés sur un immeuble résidentiel, faisant cinq morts, dont un enfant.
Des roquettes à sous-munitions 9M27K3 tirées avec des lance-roquettes multiples BM-27 Ouragan sont également utilisées par Kiev pour le minage à distance des territoires de la République populaire de Donetsk avec des mines PFM-1 surnommées "Pétales".

Les mines "Pétales"

Les autorités de la RPD font quotidiennement état de civils blessés suite à la déflagration de mines "Pétales". Environ 40 grammes d'explosifs sont capables de mutiler une personne qui marche sur la mine en lui arrachant le bas de la jambe, dans la plupart des cas le pied.
À l'heure actuelle, 58 civils, dont deux enfants, ont été blessés dans la République à cause de ces mines. Une personne est décédée des suites de ses blessures à l'hôpital.
"La Pétale est la preuve éloquente de la nature sadique et sauvage du régime de Kiev, un symbole de sa véritable attitude envers les habitants de l'est et du sud-est du pays", a souligné le 24 août Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu.
Démontrant avec un modèle de mine à quel point l'engin est discret, le diplomate a exhorté à condamner "le régime de Kiev pour avoir utilisé des méthodes de guerre inhumaines".
Afin d’attirer l'attention des diplomates occidentaux et du public sur les crimes des nationalistes ukrainiens dans le Donbass, des manifestants ont collé au cours du mois d’août, près des ambassades des États-Unis, de Grande-Bretagne, de France et de Lettonie, des tracts informant de la dangerosité de ces mines.
En vertu de la Convention d’Ottawa adoptée en 1997, les pays participants se sont engagés à ne pas utiliser de mines antipersonnel et à détruire leurs stocks. En 2005, l'Ukraine a ratifié la Convention, mais Kiev ne remplit pas ses obligations internationales. Ainsi, déjà en mars, les militants d'Azov ont installé au hasard environ 10.000 mines "Pétales" dans des immeubles résidentiels des rues centrales de Marioupol.
Le bombardement de la République avec des armes à sous-munitions contenant ces mines a commencé en avril et se poursuit à ce jour. Le 10 août, les autorités de la RPD ont signalé que les Forces armées ukrainiennes disposaient d'environ 90 missiles de ce type, chacun pouvant emporter 320 mines.

Des mines françaises non désamorçables

La "Pétale" n'est pas la seule mine interdite utilisée par les forces armées ukrainiennes. Le 14 août, au sud d'Artyomovsk, des militaires russes ont découvert sur des positions abandonnées par des nationalistes plus de 50 mines antichars HPD F2 de fabrication française.
Selon le ministère de la Défense, il est "impossible de retirer ou de désamorcer" ces mines après qu’elles ont été armées. Leur utilisation viole directement les exigences du Protocole II (sur l'interdiction ou la limitation de l'emploi des mines, pièges et autres dispositifs) de la Convention sur certaines armes classiques signée en 1980.

Les munitions au phosphore

Depuis le début de l’opération militaire spéciale, la Défense russe a rapporté à plusieurs reprises l'utilisation de munitions remplies de phosphore par les forces armées ukrainiennes. Ainsi, elles ont été massivement utilisées contre l'armée russe en février dans la banlieue de Kiev, près de l'aérodrome de Gostomel. Le 19 mars, des obus avec des ogives au phosphore ont également été utilisés pour attaquer un pont flottant à travers la Donets du Nord.

Des balles à pointe creuse

Les balles à pointe creuse sont un autre type d'arme interdite utilisée par les forces armées ukrainiennes. Contrairement aux balles conventionnelles, ces balles s'ouvrent comme une fleur lorsqu'elles frappent le corps humain, causant de graves blessures.
Des fusils de précision chargés de cartouches expansives fabriquées par la société américaine Hornady Manufacturing ont été retrouvés en avril sur les positions des forces armées ukrainiennes à Marioupol.
En mars, des militaires de la RPD ont également trouvé un fusil de précision Ukrop UAR-10 de calibre 7,62 à Maryinka. L'arme a été conçue pour tirer des balles à pointe creuse.
Les munitions expansives ont été interdites il y a plus de 130 ans à la suite de la première conférence de La Haye en 1899.

La torture des prisonniers de guerre

L'armée ukrainienne viole régulièrement les exigences de la Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre. Fin mars, des nationalistes ont publié des images du massacre de soldats russes faits prisonniers dans la région de Kharkov.
Début avril, une vidéo d’exécutions de militaires russes dans la région de Kiev est également apparue sur les réseaux sociaux. Sur les images, l'un des soldats est achevé de plusieurs coups de feu. Un autre mort avait les mains liées derrière le dos, ce qui prouve qu'il s'est rendu et qu'il ne constituait pas une menace.
Le 3 août, le vice-ministre de la Défense, Alexandr Fomine, a annoncé lors d'un briefing pour les attachés militaires étrangers les résultats d'une enquête sur les soldats russes revenus de captivité. Selon le document, 81% des militaires ont subi des coups et des violences physiques. Plus de la moitié des soldats capturés ont été impliqués de force dans le tournage de vidéos de propagande. 46% n'ont pas reçu les soins médicaux nécessaires et 79% des militaires n'ont pas pu contacter leurs proches.

"Terrorisme chimique"

Le 20 août, Moscou a accusé Kiev d'avoir délibérément utilisé des armes chimiques. Selon la Défense russe, les forces armées ukrainiennes ont utilisé contre des militaires russes un poison organique d'origine artificielle, la toxine botulique de type B. Le 31 juillet, des militaires en activité dans la zone du village de Vassilyevka, en région de Zaporojié, ont été hospitalisés avec des signes d'empoisonnement grave. L'examen a par la suite confirmé la présence de cette toxine dans leur corps.
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