"On commence à savoir comment utiliser la richesse qu’on a": une Rwandaise sur l’avenir de l’Afrique

CC BY-SA 4.0 / Wikipedia/M Innocent / Centre des congrès de Kigali, Rwanda, image d'illustration
Centre des congrès de Kigali, Rwanda, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 27.08.2022
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Interrogée par Sputnik, une jeune Rwandaise venue en Russie pour un concours citoyen évoque les liens entre Moscou et son pays, ainsi que l’avenir du continent africain.
Diane Bahati, du Rwanda, est l’une des participantes au prix "Weare together. Ce dernier récompense des citoyens qui contribuent à résoudre des problèmes dans le domaine humanitaire. Elle a dévoilé au micro de Sputnik non seulement son projet, mais aussi sa vision de l’avenir qui attend le continent africain, lequel, d’après elle, commence aujourd’hui à apprendre à utiliser ses richesses.
Son projet s’appelle Umuganda et se dédie à l’écologie et au climat. Elle note l’importance de la sensibilisation aux problèmes de l’écologie du réchauffement climatique.
"Les changements climatiques, c'est la vie. Parce qu'on respire de l’air qui est mauvais, on peut mourir, on peut tomber malade", souligne-t-elle.
Elle appelle à organiser des campagnes visant plus de monde pour leur faire connaître les problèmes de la planète. L’interlocutrice de Sputnik ajoute que les gens commencent à écouter et sont plus attentifs envers les soucis écologiques et climatiques. Pourtant, il ne suffit pas seulement de parler des problèmes, il faut aussi commencer à pratiquer, dit Diane Bahati. Son projet inclut des conférences et des réunions sur ce sujet mais aussi, par exemple, la plantation d’arbres, tout cela dans le but honorable "de garder notre pays propre".

Garder de bonnes relations avec la Russie

Diane Bahati a reconnu que, selon elle, la Russie et le Rwanda ont de bonnes relations à travers le temps, elle dit l’avoir également observé lors de son voyage en Russie.
Il faut "continuer à bien garder notre relation et à continuer de travailler ensemble entre jeunes, et échanger nos idées dans tous les domaines, des idées autour de la culture, des idées sur l’environnement, tout ça pourra bien garder les pays ensemble", estime-t-elle.

L’Afrique se réinvente

D’après Diane Bahati, l'Afrique, aujourd’hui, "est en train de se réinventer très vite et les gens, mieux éduqués, ont commencé à comprendre, à créer de la richesse. Il y a beaucoup de richesses en Afrique et on commence à savoir comment utiliser la richesse qu’on a".
Elle met en avant tout un échange qui, selon elle, impacte beaucoup, non seulement pour agrandir les connaissances entre les gens, mais aussi pour le développement mutuel.
"Pour moi, il faut organiser beaucoup de conférences, de forums internationaux pour mettre ensemble beaucoup de pays. Ensemble, ils se développent et beaucoup de gens apprennent entre eux, parce que personne n'est parfait", explique la jeune Rwandaise.

Un prix qui récompense la société civile

Le prix "We are together" est organisé par l’agence fédérale pour la jeunesse Rosmolodioj. Il récompense des organisations et des citoyens qui contribuent à résoudre des problèmes dans le domaine humanitaire. La participation est gratuite et la date limite de dépôt des candidatures était fixée au 15 août. Le jury examinera ensuite les candidatures et les heureux élus participeront à la cérémonie de remise des prix lors du Forum international de la participation civique qui se tiendra à Moscou du 2 au 5 décembre.
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