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Éthiopie: les rebelles du Tigré avancent, l'armée fédérale riposte avec efficacité
Éthiopie: les rebelles du Tigré avancent, l'armée fédérale riposte avec efficacité
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Les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré avancent vers les frontières des États régionaux éthiopiens voisins, l'Ahmara et l'Afar, en intensifiant... 27.08.2022, Sputnik Afrique
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Les forces du front de libération du peuple du Tigré (TPLF) "se dirigent actuellement vers les frontières des régions d'Amhara et d'Afar pour commettre des meurtres, des destructions de biens et d'infrastructures et forcer des déplacements", indique le Service de communication du gouvernement dans un communiqué."Le (groupe) terroriste du TPLF ayant piétiné les options de paix qui lui étaient offertes a, pour la troisième fois, lancé et intensifié les attaques contre la nation", précise le gouvernement, accusant les rebelles de "se préparer à un conflit de grande ampleur, laissant de côté la voie de la paix"."En étendant ses attaques sur divers fronts, il a continué de cibler des civils innocents", ajoute le communiqué, assurant que les forces de défense nationale (l'armée fédérale) coordonnent et ripostent avec une efficacité totale "contre l'attaque à grande échelle lancée par ce groupe terroriste".Des efforts pour parvenir à un règlement pacifiqueAlors que les combats font rage sur plusieurs fronts, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a affirmé dans un communiqué que le gouvernement éthiopien n'avait ménagé aucun effort pour parvenir à un règlement pacifique de la crise dans le nord du pays.Les déclarations de cessez-le-feu humanitaire, la libération des dirigeants détenus, la détermination à lever toute entrave à l'aide humanitaire au Tigré et la mise en place d’une équipe de négociation pour des pourparlers de paix avec les rebelles, ont été mis en avant par les politiciens, les analystes et les organisations internationales comme des mesures positives prises par le gouvernement pour mettre fin au conflit dans le nord, rappelle la même source.Vendredi, l’armée fédérale éthiopienne a annoncé qu’elle allait cibler les sites militaires des rebelles du TPLF, appelant la population de cet État régional éthiopien à rester à l’écart des zones où se trouvent les équipements militaires et les installations d'entraînement des rebelles.Pour le moment, aucun bilan sur d’éventuels dégâts humains n’a été publié par le gouvernement qui a précisé que l’armée de l’air ciblait uniquement les sites militaires des rebelles, tout en rejetant les accusations du TPLF selon lesquelles l’armée aurait tiré sur des civils.Cette reprise des hostilités intervient alors que le gouvernement fédéral a proposé des pourparlers avec les rebelles sous l’égide de l’Union africaine, pour mettre fin au conflit dans le nord du pays. Une offre qui a été rejetée par le TPLF qui a exigé des conditions préalables.Le déclenchement des combats après cette trêve de quelques mois a suscité des réactions de l’Onu, l’Union européenne, l’Union africaine et les grandes puissances qui ont appelé à la cessation immédiate des hostilités et au retour aux pourparlers pour mettre fin à ce conflit.
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Éthiopie: les rebelles du Tigré avancent, l'armée fédérale riposte avec efficacité
16:59 27.08.2022 (Mis à jour: 17:09 27.08.2022) Les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré avancent vers les frontières des États régionaux éthiopiens voisins, l'Ahmara et l'Afar, en intensifiant leurs attaques bien que l’armée fédérale riposte avec efficacité, a affirmé samedi 27 août le gouvernement éthiopien.
Les forces du front de libération du peuple du Tigré (TPLF) "se dirigent actuellement vers les frontières des régions d'Amhara et d'Afar pour commettre des meurtres, des destructions de biens et d'infrastructures et forcer des déplacements", indique le Service de communication du gouvernement dans un communiqué.
"Le (groupe) terroriste du TPLF ayant piétiné les options de paix qui lui étaient offertes a, pour la troisième fois, lancé et intensifié les attaques contre la nation", précise le gouvernement, accusant les rebelles de "se préparer à un conflit de grande ampleur, laissant de côté la voie de la paix".
"En étendant ses attaques sur divers fronts, il a continué de cibler des civils innocents", ajoute le communiqué, assurant que les forces de défense nationale (l'armée fédérale) coordonnent et ripostent avec une efficacité totale "contre l'attaque à grande échelle lancée par ce groupe terroriste".
Des efforts pour parvenir à un règlement pacifique
Alors que les combats font rage sur plusieurs fronts, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a affirmé dans un communiqué que le gouvernement éthiopien n'avait ménagé aucun effort pour parvenir à un règlement pacifique de la crise dans le nord du pays.
Les déclarations de cessez-le-feu humanitaire, la libération des dirigeants détenus, la détermination à lever toute entrave à l'aide humanitaire au Tigré et la mise en place d’une équipe de négociation pour des pourparlers de paix avec les rebelles, ont été mis en avant par les politiciens, les analystes et les organisations internationales comme des mesures positives prises par le gouvernement pour mettre fin au conflit dans le nord, rappelle la même source.
"Pour faire la paix, cependant, il n'est jamais trop tard", a répété le ministère éthiopien des Affaires étrangères.
Vendredi, l’armée fédérale éthiopienne a annoncé qu’elle allait cibler les sites militaires des rebelles du TPLF, appelant la population de cet État régional éthiopien à rester à l’écart des zones où se trouvent les équipements militaires et les installations d'entraînement des rebelles.
Pour le moment, aucun bilan sur d’éventuels dégâts humains n’a été publié par le gouvernement qui a précisé que l’armée de l’air ciblait uniquement les sites militaires des rebelles, tout en rejetant les accusations du TPLF selon lesquelles l’armée aurait tiré sur des civils.
Cette reprise des hostilités intervient alors que le gouvernement fédéral a proposé des pourparlers avec les rebelles sous l’égide de l’Union africaine, pour mettre fin au conflit dans le nord du pays. Une offre qui a été rejetée par le TPLF qui a exigé des conditions préalables.
Le déclenchement des combats après cette trêve de quelques mois a suscité des réactions de l’Onu, l’Union européenne, l’Union africaine et les grandes puissances qui ont appelé à la cessation immédiate des hostilités et au retour aux pourparlers pour mettre fin à ce conflit.
