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Au moins 12 morts, 87 blessés dans les combats à Tripoli, en Libye
Au moins 12 morts, 87 blessés dans les combats à Tripoli, en Libye
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Les combats qui se sont produits dans la nuit de vendredi à samedi à Tripoli ont fait au moins 12 morts et 87 blessés, indique samedi le ministère libyen de la... 27.08.2022, Sputnik Afrique
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Les affrontements entre milices concurrentes, à l'arme légère et lourde, ont éclaté dans plusieurs quartiers de Tripoli (ouest) où des rafales de tirs et des bombardements ont retenti toute la nuit. Ils se poursuivaient samedi soir, gagnant de nouveaux quartiers, a constaté un journaliste de l'AFP.Ces combats sont d'une ampleur sans précédent depuis l'échec en juin 2020 de la tentative du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est, de conquérir militairement la capitale, au plus fort de la guerre civile ayant suivi la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.Six hôpitaux ont été touchés par les frappes tandis que les ambulances n'ont pas pu accéder aux zones de combats, a annoncé le ministre de la Santé, qui fait état de 12 morts et de 87 blessés.Les camps rivaux s'accusent mutuellementLe gouvernement basé à Tripoli a imputé la responsabilité des affrontements au camp du gouvernement rival, soutenu par M.Haftar, alors même que "des négociations devaient avoir lieu pour éviter une effusion de sang dans la capitale".Les affrontements ont causé d'importants dégâts, selon des images diffusées sur internet, montrant des voitures calcinées et des bâtiments criblés de balles ou incendiés. Le gouvernement basé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, a accusé le Premier ministre rival Fathi Bachagha, basé provisoirement à Syrte (centre), de "mettre à exécution ses menaces" de s'emparer de la ville.Le bureau des médias de M.Bachagha a, en retour, accusé le gouvernement de Tripoli de "s'accrocher au pouvoir", l'accusant d'être "illégitime". Il a aussi démenti toute négociation avec son rival en vue d'un accord.
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Au moins 12 morts, 87 blessés dans les combats à Tripoli, en Libye
18:45 27.08.2022 (Mis à jour: 19:03 27.08.2022) Les combats qui se sont produits dans la nuit de vendredi à samedi à Tripoli ont fait au moins 12 morts et 87 blessés, indique samedi le ministère libyen de la Santé.
Les affrontements entre milices concurrentes, à l'arme légère et lourde, ont éclaté dans plusieurs quartiers de Tripoli (ouest) où des rafales de tirs et des bombardements ont retenti toute la nuit. Ils se poursuivaient samedi soir, gagnant de nouveaux quartiers, a constaté un journaliste de l'AFP.
Ces combats sont d'une ampleur sans précédent depuis l'échec en juin 2020 de la tentative du maréchal
Khalifa Haftar, homme fort de l'Est, de conquérir militairement la capitale, au plus fort de la guerre civile ayant suivi la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011.
Six hôpitaux ont été touchés par les frappes tandis que les ambulances n'ont pas pu accéder aux zones de combats, a annoncé le ministre de la Santé, qui fait état de 12 morts et de 87 blessés.
Les camps rivaux s'accusent mutuellement
Le
gouvernement basé à Tripoli a imputé la responsabilité des affrontements au camp du gouvernement rival, soutenu par M.Haftar, alors même que "des négociations devaient avoir lieu pour éviter une effusion de sang dans la capitale".
Les affrontements ont causé d'importants dégâts, selon des images diffusées sur internet, montrant des voitures calcinées et des bâtiments criblés de balles ou incendiés.
Le gouvernement basé à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, a accusé le Premier ministre rival Fathi Bachagha, basé provisoirement à Syrte (centre), de "mettre à exécution ses menaces" de s'emparer de la ville.
Le bureau des médias de M.Bachagha a, en retour, accusé le gouvernement de Tripoli de "s'accrocher au pouvoir", l'accusant d'être "illégitime". Il a aussi démenti toute négociation avec son rival en vue d'un accord.