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Tollé au Nigeria après la suspension annoncée de 53 chaînes de radio et de télévision
Tollé au Nigeria après la suspension annoncée de 53 chaînes de radio et de télévision
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Selon le régulateur nigérian, 53 chaînes de radio et de télévision se trouvent dans l’illégalité, car elles n’ont pas renouvelé leur autorisation de diffusion... 26.08.2022, Sputnik Afrique
2022-08-26T10:01+0200
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Deux organisations ont déposé une plainte mercredi, parallèlement à la Commission nationale de régulation audiovisuelle (NBC) et au Président Muhammadu Buhari, en vue d'empêcher la fermeture de 53 stations de radio et chaînes de télévision au Nigeria.Cette suspension annoncée a en effet suscité une vague d'indignation dans le pays. Dans la plainte, les médias avancent qu’une telle action représenterait une entrave à la liberté d’expression et d’information.Plusieurs syndicats et organisations ont dénoncé une décision "mal avisée" voire "inacceptable" du régulateur mais aussi le "manque de transparence" des autorités, précise la RFI."Rien de politique"Le président de la NBC Malam Balarabe Ilelah insiste pour sa part sur le fait que cette mesure n'a "rien de politique". Selon lui, la dette des diffuseurs concernés s’élevait à plus de six millions d’euros au total. Lors d'une conférence de presse, il leur a donné 24 heures pour payer, promettant de stopper leur diffusion s'ils ne le faisaient pas.Mais face aux vives critiques, la Commission a finalement décidé d'accorder un délai supplémentaire aux médias concernés. Ils diffusent toujours pour l'instant.
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Tollé au Nigeria après la suspension annoncée de 53 chaînes de radio et de télévision
Selon le régulateur nigérian, 53 chaînes de radio et de télévision se trouvent dans l’illégalité, car elles n’ont pas renouvelé leur autorisation de diffusion dans les temps. Leur fermeture a été annoncée. Face au tollé général, le régulateur a fini par décider d'accorder plus de temps aux médias concernés, qui continuent de diffuser.
Deux organisations ont déposé une plainte mercredi, parallèlement à la Commission nationale de régulation audiovisuelle (NBC) et au Président Muhammadu Buhari, en vue d'empêcher la fermeture de 53 stations de radio et chaînes de télévision au Nigeria.
Cette suspension annoncée a en effet suscité une vague d'indignation dans le pays. Dans la plainte, les médias avancent qu’une telle action représenterait une entrave à la liberté d’expression et d’information.
Plusieurs syndicats et organisations ont dénoncé une décision "mal avisée" voire "inacceptable" du régulateur mais aussi le "manque de transparence" des autorités, précise la RFI.
Le président de la NBC Malam Balarabe Ilelah insiste pour sa part sur le fait que cette mesure n'a "rien de politique". Selon lui, la dette des diffuseurs concernés s’élevait à plus de six millions d’euros au total. Lors d'une conférence de presse, il leur a donné 24 heures pour payer, promettant de stopper leur diffusion s'ils ne le faisaient pas.
Mais face aux vives critiques, la Commission a finalement décidé d'accorder un délai supplémentaire aux médias concernés. Ils diffusent toujours pour l'instant.
