Inflation en France: Le Maire n'attend pas d'amélioration avant 2023

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Euros  - Sputnik Afrique, 1920, 24.08.2022
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Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a déclaré qu'il ne fallait "pas attendre d'amélioration sur le front de l'inflation avant début 2023" en France. Quant au risque de récession en zone euro, "tout va dépendre des décisions de Vladimir Poutine", à son avis.
La France ne doit pas s'attendre à une amélioration en matière d'inflation avant le début de 2023, a déclaré ce mercredi 24 août le ministre de l'Économie sur France 5.

En France, "dans les semaines et les mois qui viennent, jusqu'à la fin de l'année 2022, nous continuerons à avoir des prix très élevés. Ensuite début 2023, en tout cas c'est ce que nous prévoyons, dans le premier trimestre 2023, on devrait commencer à voir reculer les prix et l'inflation. Ça se fera progressivement", a précisé Bruno Le Maire.

Mais "nous n'avons pas aujourd'hui de scénario sur la table qui prévoit une inflation à deux chiffres en France", a ajouté le ministre alors que les prix à la consommation ont progressé de 6,1% sur un an en juillet, selon l'Insee.
Au Royaume-uni, l'inflation atteint 10,1% et est attendue à plus de 18% en 2023, selon la banque Citi.

"Tout va dépendre des décisions de Vladimir Poutine sur le gaz"

Dans un entretien au quotidien Sud-Ouest publié dimanche, le ministre avait déclaré que la France était "au pic de l'inflation". En conséquence, "c'est maintenant qu'il faut aider le plus les Français" avant de cibler les aides "sur ceux qui en ont le plus besoin" à compter de 2023, avait-il expliqué.
Concernant le risque de récession en zone euro, Bruno Le Maire a estimé sur France 5 que "tout va dépendre des décisions de Vladimir Poutine sur le gaz. Si jamais il décide de couper le gaz pour l'UE et la zone euro, nous évaluons l'impact sur la croissance, pour la seule France, à un demi-point de PIB, et sans doute davantage pour d'autres économies plus dépendantes du gaz russe que nous".
"C'est sur la question du gaz russe que se jouera une partie de la croissance en Europe dans les mois qui viennent", selon le ministre.
La croissance dans la zone euro s'est élevée à 0,6% au deuxième trimestre par rapport au trimestre précédent, et à 0,5% en France. Mais l'activité du secteur privé s'est contractée en août dans la zone euro, et également en France bien que moins fortement, selon les indices PMI publiés mardi par S&P Global.
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