https://fr.sputniknews.africa/20220817/le-niger-interdit-une-manifestation-contre-barkhane-qui-vient-detre-redeployee-sur-son-sol-1055880355.html
Le Niger interdit une manifestation contre Barkhane qui vient d'être redéployée sur son sol
Le Niger interdit une manifestation contre Barkhane qui vient d'être redéployée sur son sol
Sputnik Afrique
Arguant de raisons sécuritaires, les autorités nigériennes ont interdit une manifestation contre la présence du contingent français qui, dans le cadre de... 17.08.2022, Sputnik Afrique
2022-08-17T12:58+0200
2022-08-17T12:58+0200
2022-08-17T13:01+0200
niger
mali
opération barkhane
lutte antiterroriste
manifestation
afrique subsaharienne
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/103535/21/1035352128_0:122:1167:778_1920x0_80_0_0_74380625a169ed9232ecf1f96f8d9b37.jpg
La manifestation, prévue à Niamey, capitale du Niger, n’aura finalement pas lieu. Organisée pour protester contre la hausse des prix du gasoil ainsi que la présence de la force Barkhane, l’action devait se dérouler ce 17 août dans plusieurs villes du pays.En annonçant sa décision, Niamey Oumarou, maire central de la capitale, a évoqué les "raisons sécuritaires, risque d'infiltrations et risque de troubles à l'ordre public", relate Actu Niger.À l’origine de la manifestation se trouve le collectif M62, créé début août. Dans une déclaration datée du 3 août, le regroupement, de son nom complet "Union sacrée pour la sauvegarde de la souveraineté et de la dignité du peuple Moutuntchi-Bourtchintarey", dénonce la hausse de 24% du prix à la pompe du gasoil. Il s’exprime également sur la présence de la force française Barkhane au Niger:L’un des participants à M62, le Réseau panafricain pour la paix, la démocratie et le développement (Reppad) a fait savoir qu’il envisageait d’attaquer la décision du maire devant la justice.Réorganisation de BarkhaneCette manifestation devait avoir lieu deux jours après le retrait de la force Barkhane du Mali, pays voisin du Niger.Le 15 août, l’état-major des armées françaises a annoncé que les derniers soldats français de la force Barkhane avaient définitivement quitté le Mali après neuf ans de présence. Le 14 août, dans la ville malienne de Gao, s’était tenue une manifestation pour réclamer le départ définitif du contingent français. Plusieurs dizaines de personnes y ont pris part.Barkhane est actuellement redéployée au Niger.
niger
mali
afrique subsaharienne
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2022
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/103535/21/1035352128_0:12:1167:887_1920x0_80_0_0_2e415efbe5e3e11cf3708d161fb50661.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
niger, mali, opération barkhane, lutte antiterroriste, manifestation, afrique subsaharienne
niger, mali, opération barkhane, lutte antiterroriste, manifestation, afrique subsaharienne
Le Niger interdit une manifestation contre Barkhane qui vient d'être redéployée sur son sol
12:58 17.08.2022 (Mis à jour: 13:01 17.08.2022) Arguant de raisons sécuritaires, les autorités nigériennes ont interdit une manifestation contre la présence du contingent français qui, dans le cadre de l’opération Barkhane, vient d’être redéployé depuis le Mali. À Gao, plusieurs dizaines de personnes avaient d'ailleurs manifesté pour accélérer le départ de la force militaire française.
La manifestation, prévue à Niamey, capitale du Niger, n’aura finalement pas lieu. Organisée pour protester contre la hausse des prix du gasoil ainsi que la présence de la force Barkhane, l’action devait se dérouler ce 17 août dans plusieurs villes du pays.
En annonçant sa décision, Niamey Oumarou, maire central de la capitale, a évoqué les "raisons sécuritaires, risque d'infiltrations et risque de troubles à l'ordre public", relate Actu Niger.
À l’origine de la manifestation se trouve le collectif M62, créé début août. Dans une déclaration datée du 3 août, le regroupement, de son nom complet "Union sacrée pour la sauvegarde de la souveraineté et de la dignité du peuple Moutuntchi-Bourtchintarey", dénonce la hausse de 24% du prix à la pompe du gasoil. Il s’exprime également sur la présence de la force française Barkhane au Niger:
"(Nous) réitérons notre opposition à la présence militaire française dans notre pays et exigeons son départ immédiat".
L’un des participants à M62, le Réseau panafricain pour la paix, la démocratie et le développement (Reppad) a fait savoir qu’il envisageait d’attaquer la décision du maire devant la justice.
Réorganisation de Barkhane
Cette manifestation devait avoir lieu deux jours après le
retrait de la force Barkhane du Mali, pays voisin du Niger.
Le 15 août, l’état-major des armées françaises a annoncé que les derniers soldats français de la force Barkhane avaient définitivement quitté le Mali après neuf ans de présence. Le 14 août, dans la ville malienne de Gao, s’était tenue une manifestation pour
réclamer le départ définitif du contingent français. Plusieurs dizaines de personnes y ont pris part.
Barkhane est actuellement
redéployée au Niger.