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Tensions au Kenya dans l’attente des résultats de la présidentielle
Tensions au Kenya dans l’attente des résultats de la présidentielle
Sputnik Afrique
Les résultats de l’élection présidentielle tardent à tomber et les esprits s’échauffent au Kenya. La police anti-émeute a dû intervenir pour ramener le calme à... 14.08.2022, Sputnik Afrique
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Le suspens est à son comble au Kenya, alors que les résultats du scrutin présidentiel ne sont toujours pas connus, quatre jours après le passage aux urnes. La Commission électorale indépendante et des frontières (IEBC) est toujours en train de compiler les données. Elle a jusqu’au 16 août pour annoncer le vainqueur.Mais l’attente commence à susciter des tensions et la police anti-émeute a dû être déployée à Nairobi, près du quartier où siège l’IEBC, relate l’AFP. Les allégations de truquage se multiplient. Le président de la Commission, Wafula Chebukati, a pour sa part accusé les membres de certains partis de retarder le décompte, en haranguant sans nécessité les travailleurs électoraux.Appels au calmeDans ce contexte tendu, plusieurs appels au calme ont été lancés, émanant des autorités ecclésiastiques ou de la société civile. Une quinzaine d’associations, de syndicats et d’ONG kényanes ont notamment publié une déclaration commune.Présidentielle kenyaneLes élections mettent aux prises quatre candidats, mais la victoire se jouera entre le vice-Président William Ruto et son rival Raila Odinga. Les dernières estimations donnaient ces deux candidats au coude-à-coude. William Ruto comptabilisait 52,51% des votes contre 46,81% à Raila Odinga, ce 14 août à 23h heure locale.Le vainqueur doit obtenir 50% plus une voix, ainsi qu’un quart des votes dans 24 des 47 comtés du Kenya. Si tel n’est pas le cas, un second tour aura lieu pour la première fois dans l’histoire du pays.
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Tensions au Kenya dans l’attente des résultats de la présidentielle
20:47 14.08.2022 (Mis à jour: 22:23 14.08.2022) Les résultats de l’élection présidentielle tardent à tomber et les esprits s’échauffent au Kenya. La police anti-émeute a dû intervenir pour ramener le calme à Nairobi.
Le suspens est à son comble au Kenya, alors que les résultats
du scrutin présidentiel ne sont toujours pas connus, quatre jours après le passage aux urnes. La Commission électorale indépendante et des frontières (IEBC) est toujours en train de compiler les données. Elle a jusqu’au 16 août pour annoncer le vainqueur.
Mais l’attente commence à susciter des tensions et la police anti-émeute a dû être déployée à Nairobi, près du quartier où siège l’IEBC, relate l’AFP. Les allégations de truquage se multiplient. Le président de la Commission, Wafula Chebukati, a pour sa part accusé les membres de certains partis de retarder le décompte, en haranguant sans nécessité les travailleurs électoraux.
Dans ce contexte tendu, plusieurs appels au calme ont été lancés, émanant des autorités ecclésiastiques ou de la société civile. Une quinzaine d’associations, de syndicats et d’ONG kényanes ont notamment publié une déclaration commune.
"Nous sommes déçus par l’attitude des politiciens, par la façon dont ils bombent le torse et affirment qu’ils ne peuvent pas perdre. Cela ne nous aide vraiment pas. Lors d’une élection, il faut être prêt à être soit le gagnant soit un perdant […] Nous appelons les Kényans à ne pas se laisser influencer par ces discours de persuasion et à garder confiance dans la Commission électorale", ont-ils ainsi écrit.
Les élections mettent aux prises quatre candidats, mais la victoire se jouera entre le vice-Président William Ruto et son rival Raila Odinga. Les dernières estimations donnaient ces deux candidats au coude-à-coude. William Ruto comptabilisait 52,51% des votes contre 46,81% à Raila Odinga, ce 14 août à 23h heure locale.
Le vainqueur doit obtenir 50% plus une voix, ainsi qu’un quart des votes dans 24 des 47 comtés du Kenya. Si tel n’est pas le cas, un second tour aura lieu pour la première fois dans l’histoire du pays.
