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Un candidat à la présidence autrichienne: la position de l’UE sur le gaz relève de la schizophrénie
Un candidat à la présidence autrichienne: la position de l’UE sur le gaz relève de la schizophrénie
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Gérald Grossz, candidat à la présidentielle autrichienne, a fustigé les errements de Bruxelles sur les énergies russes. Il a dénoncé une forme de... 08.08.2022, Sputnik Afrique
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À l’heure où certains pays d’Europe craignent de passer un rude hiver à cause du manque de gaz, les langues commencent à se délier sur la stratégie du Vieux Continent vis-à-vis des hydrocarbures russes.Gerald Grosz, candidat à la présidentielle et ancien président du BZÖ (Alliance pour l’avenir de l’Autriche), a ainsi dézingué le discours de Bruxelles, qui a longtemps dit vouloir se couper des énergies russes et se retrouve aujourd’hui au dépourvu.Une telle attitude s’apparente à de la "schizophrénie", a par la suite souligné M.Grosz sur Twitter.L’Europe se prépare au pireGerald Grosz a tout particulièrement blâmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui appelle aujourd’hui les Européens aux sacrifices et à la sobriété énergétique, en prévision d’un automne difficile.Avoir refusé les hydrocarbures russes sans songer aux conséquences relève soit de la stupidité soit d’une négligence coupable, a conclu l’ancien député.Fin juillet, les Vingt-Sept se sont mis d’accord sur un plan visant à diminuer leur consommation de gaz de 15% entre le 1er août et le 31 mars. Plusieurs pays comme l’Espagne ou le Portugal ont longtemps rechigné à ces mesures, s’estimant moins dépendants au gaz russe que d’autres.La Hongrie a également fait part de son désaccord, jugeant le plan "injustifiable, inutile, inapplicable et nuisible" mais l’unanimité n'était pas requise et Budapest n'a pas pu empêcher l’adoption du projet.
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Un candidat à la présidence autrichienne: la position de l’UE sur le gaz relève de la schizophrénie
Gérald Grossz, candidat à la présidentielle autrichienne, a fustigé les errements de Bruxelles sur les énergies russes. Il a dénoncé une forme de schizophrénie.
À l’heure où certains pays d’Europe craignent de passer un rude hiver à cause du manque de gaz, les langues commencent à se délier sur la stratégie du Vieux Continent vis-à-vis des
hydrocarbures russes.
Gerald Grosz, candidat à la présidentielle et ancien président du BZÖ (Alliance pour l’avenir de l’Autriche), a ainsi dézingué le discours de Bruxelles, qui a longtemps dit vouloir se couper des énergies russes et se retrouve aujourd’hui au dépourvu.
"Si vous dites que vous n’avez plus besoin de pétrole et de gaz russe, ne venez pas vous plaindre plus tard d’en manquer!", a ainsi déclaré l’homme politique sur la chaîne OE24.TV.
Une telle attitude s’apparente à de la "schizophrénie", a par la suite souligné M.Grosz sur Twitter.
L’Europe se prépare au pire
Gerald Grosz a tout particulièrement blâmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui appelle aujourd’hui les Européens aux sacrifices et
à la sobriété énergétique, en prévision d’un automne difficile.
Avoir refusé les hydrocarbures russes sans songer aux conséquences relève soit de la stupidité soit d’une négligence coupable, a conclu l’ancien député.
Fin juillet, les Vingt-Sept se sont mis d’accord sur un plan visant à diminuer leur consommation de gaz de 15% entre le 1er août et le 31 mars. Plusieurs pays comme l’Espagne ou le Portugal ont longtemps rechigné à ces mesures, s’estimant moins dépendants au gaz russe que d’autres.
La Hongrie a également fait part de son désaccord, jugeant le plan "injustifiable, inutile, inapplicable et nuisible" mais l’unanimité n'était pas requise et Budapest n'a pas pu empêcher l’adoption du projet.