Des femmes en burkini refoulées des piscines privées en Algérie

© Photo Pixabay / CharlesRondeauUne piscine
Une piscine - Sputnik Afrique, 1920, 08.08.2022
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Si aucune interdiction formelle du burkini n'existe en Algérie, certaines piscines privées interdisent l’accès aux femmes qui le portent, se référant aux règlements intérieurs.
Des centaines de femmes portant le burkini ont été refoulées des piscines privées en Algérie, relate Algérie 360˚. Selon le média, ces piscines sont situées dans plusieurs établissements touristiques.
Ainsi, Ismahan, 20 ans, vêtue d’un burkini, s’est vue interdire la baignade dans l’une des piscines d’Alger. Les services d’accueil ont déclaré que leur règlement intérieur autorisait seulement les familles accompagnées d’enfants à se baigner dans leur établissement.
Début juillet un parc aquatique privé situé à Tamda (en Kabylie) a interdit tout habit religieux, burkini inclus, relate ObservAlgérie.
"Les tenues vestimentaires à caractère religieux sont interdites dans le parc", stipule le règlement intérieur. Quant à la tenue, seuls les maillots une pièce ou deux pièces sont autorisés.
Lors de la baignade, "les shorts, les sous-vêtements en coton, le burkini, les maillots de bain string et les tenues topless sont interdits", poursuit le règlement intérieur.
Le port du burkini redevient polémique en Algérie à chaque saison estivale, plusieurs hôtels de luxe ou centres aquatiques interdisant le port de cette tenue féminine musulmane pour des raisons d'hygiène et de santé, bien qu’aucune interdiction formelle et officielle ne soit émise.

Burkini en France

Mais les controverses les plus vives autour du port du burkini seraient en France. Fin juin, le Conseil d’État a confirmé l’interdiction de cette tenue dans les piscines municipales de Grenoble.
En réagissant, l’application de rencontres entre personnes de confession musulmane Muzz a proposé de rembourser les amendes des femmes qui portent ce maillot de bain et se voient verbaliser.
Les agissements de Muzz ont été qualifiés de "dérives séparatistes" par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui a signalé les faits à la justice.
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