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Avec la visite de Pelosi à Taïwan, Washington dit: "je fais ce que je veux", selon Lavrov
Avec la visite de Pelosi à Taïwan, Washington dit: "je fais ce que je veux", selon Lavrov
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En pleine tension autour de la visite à Taïwan de Nancy Pelosi, considérée par Moscou comme une "provocation flagrante", Sergueï Lavrov a jugé que ce geste... 03.08.2022, Sputnik Afrique
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Le voyage à Taïwan de la présidente de la Chambre des représentants américains est dû à la volonté de Washington de démontrer son impunité et sa permissivité, a déclaré ce mercredi le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse à l'issue de ses pourparlers avec son homologue birman Wunna Maung Lwin."Je ne vais pas juger ce qui les [les Américains] motivait, mais je n'ai pas de doutes que cela reflète la même politique que nous observons à l'égard de la situation en Ukraine. C'est la volonté de prouver à tout le monde leur impunité et manifester leur permissivité, comme en disant: 'je fais ce que je veux'", a indiqué Sergueï Lavrov.Une "provocation flagrante"Et de souligner qu'il ne voyait pas "d'autre raison de créer un tel facteur irritant pratiquement sans fondement, en sachant parfaitement ce que cela signifie pour la République populaire de Chine".Dans un communiqué diffusé la veille, la diplomatie russe a considéré cette visite de Nancy Pelosi comme une "provocation flagrante" qui s'inscrit dans la stratégie US visant à contenir la Chine. Selon Moscou, Pékin est en droit de prendre les mesures qu'il jugerait nécessaires pour protéger sa souveraineté et Washington devrait s'abstenir d'actes sapant la sécurité régionale et internationale et reconnaître la nouvelle réalité géopolitique où il n'y a pas de place pour l'hégémonie américaine.Réaction de PékinDe son côté, l'Onu s'est dite guidée par la résolution 2758 de l'Assemblée générale proclamant le principe d'une seule Chine.Pékin, pour sa part, a déclaré que Washington devra "payer pour ses erreurs" après avoir "permis" l'arrivée du numéro trois des États-Unis à Taïwan, la première visite depuis 25 ans pour une personnalité politique d'un si haut rang. La Chine a tout de suite annoncé la tenue d'exercices militaires de jeudi à dimanche dans six lieux autour de Taïwan.
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Avec la visite de Pelosi à Taïwan, Washington dit: "je fais ce que je veux", selon Lavrov
En pleine tension autour de la visite à Taïwan de Nancy Pelosi, considérée par Moscou comme une "provocation flagrante", Sergueï Lavrov a jugé que ce geste reflétait la même politique que Washington applique en Ukraine. Pour lui, les États-Unis font valoir leur "impunité".
Le voyage à Taïwan de la présidente de la Chambre des représentants américains est dû à la volonté de Washington de démontrer son impunité et sa permissivité, a déclaré ce mercredi le chef de la diplomatie russe lors d'une conférence de presse à l'issue de ses pourparlers avec son homologue birman Wunna Maung Lwin.
"Je ne vais pas juger ce qui les [les Américains] motivait, mais je n'ai pas de doutes que cela reflète la même politique que nous observons à l'égard de la situation en Ukraine. C'est la volonté de prouver à tout le monde leur impunité et manifester leur permissivité, comme en disant: 'je fais ce que je veux'", a indiqué Sergueï Lavrov.
Une "provocation flagrante"
Et de souligner qu'il ne voyait pas "d'autre raison de créer un tel facteur irritant pratiquement sans fondement, en sachant parfaitement ce que cela signifie pour la République populaire de Chine".
Dans un communiqué diffusé la veille, la diplomatie russe a considéré cette visite de Nancy Pelosi comme une "provocation flagrante" qui s'inscrit dans la stratégie US visant à contenir la Chine. Selon Moscou, Pékin est en droit de prendre les mesures qu'il jugerait nécessaires pour protéger sa souveraineté et Washington devrait s'abstenir d'actes sapant la sécurité régionale et internationale et reconnaître la nouvelle réalité géopolitique où il n'y a pas de place pour l'hégémonie américaine.
De son côté, l'Onu s'est dite guidée par la résolution 2758 de l'Assemblée générale proclamant le principe d'une seule Chine.
Pékin, pour sa part, a déclaré que Washington devra "payer pour ses erreurs" après avoir "permis" l'arrivée du numéro trois des États-Unis à Taïwan, la première visite depuis 25 ans pour une personnalité politique d'un si haut rang. La Chine a tout de suite annoncé la tenue d'exercices militaires de jeudi à dimanche dans six lieux autour de Taïwan.