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Le changement climatique s'avère plus meurtier que le braconnage pour les éléphants du Kenya
Le changement climatique s'avère plus meurtier que le braconnage pour les éléphants du Kenya
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Le changement climatique affecte les éléphants du Kenya. En conséquence, le gouvernement a décidé de prendre des mesures supplémentaires pour protéger les... 28.07.2022, Sputnik Afrique
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L’éléphant est convoité par les braconniers pour ses défenses en ivoire. Toutefois, le gouvernement kényan a constaté que ces derniers ne sont pas les principaux prédateurs de nos amis les géants. Dans le parc national de Tsavo, l’un des plus grands parcs au monde, la mort de 179 éléphants a été enregistrée ces huit derniers mois. Najib Balala, secrétaire du cabinet kényan chargé du tourisme, a annoncé aux médias locaux que ces décès sont à mettre en lien avec le changement climatique. En conséquence, il a indiqué que son gouvernement avait pris note de l’impact du changement climatique et élaboré une stratégie nationale d’adaptation au changement climatique de la faune pour la période 2022-2023 (le National Wildlife Climate Change Adaptation Strategy 2022-2023 en anglais). Il a ensuite reconnu avoir négligé la question du changement climatique, car beaucoup d’efforts et de temps ont été consacrés par Nairobi pour lutter contre le braconnage. Une lutte contre le braconnage efficace La population d’éléphants au Kenya s’est améliorée ces dernières années. En 1989, le pays comptait 16.000 éléphants et selon des statistiques récentes relayées par Wion news, 36.000 pachydermes se trouvent au Kenya. Toutefois, des sécheresses graves ont touché le pays ces dix dernières années et cela menace de remettre en cause l’effort réalisé par Nairobi en ce sens. L’assèchement des rivières et des prairies a créé un environnement défavorable pour la survie des éléphants. Le braconnage a été réprimé par les autorités kényanes. Les braconniers ciblent les girafes pour leur viande, leurs os et leur pelage ainsi que les éléphants pour leurs défenses en ivoire. En 2014, le Kenya a introduit des sanctions plus lourdes afin de lutter contre le phénomène et a été salué pour avoir eu un effet dissuasif et permis de faire croître la population d’animaux sauvages.
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Le changement climatique s'avère plus meurtier que le braconnage pour les éléphants du Kenya
19:08 28.07.2022 (Mis à jour: 01:36 29.07.2022) Le changement climatique affecte les éléphants du Kenya. En conséquence, le gouvernement a décidé de prendre des mesures supplémentaires pour protéger les pachydermes, affectés ces dernières années par de graves sécheresses qui touchent le pays.
L’éléphant est convoité par les braconniers pour ses défenses en ivoire. Toutefois, le gouvernement kényan a constaté que ces derniers ne sont pas les principaux prédateurs de nos amis les géants. Dans le parc national de Tsavo, l’un des plus
grands parcs au monde, la mort de 179 éléphants a été enregistrée ces huit derniers mois. Najib Balala, secrétaire du cabinet kényan chargé du tourisme, a annoncé aux médias locaux que ces décès sont à mettre en lien avec le changement climatique.
"Nous avons eu neuf éléphants braconnés au cours des huit derniers mois et 179 éléphants sont morts à cause de la sécheresse. C'est un nombre énorme. Le moment est venu de discuter du changement climatique", a déclaré M.Balala.
En conséquence, il a indiqué que son gouvernement
avait pris note de l’impact du changement climatique et élaboré une stratégie nationale d’adaptation au changement climatique de la faune pour la période 2022-2023 (le National Wildlife Climate Change Adaptation Strategy 2022-2023 en anglais).
Il a ensuite reconnu avoir négligé la question du changement climatique, car beaucoup d’efforts et de temps ont été consacrés par Nairobi pour lutter contre le braconnage.
"Nous avons oublié d'investir dans la gestion de la biodiversité et des écosystèmes. Nous n'avons investi que dans le commerce illégal d'espèces sauvages et le braconnage", a-t-il déclaré.
Une lutte contre le braconnage efficace
La population d’éléphants au Kenya s’est améliorée ces dernières années. En 1989, le pays comptait 16.000 éléphants et selon des statistiques récentes relayées par Wion news, 36.000 pachydermes se trouvent au Kenya. Toutefois,
des sécheresses graves ont touché le pays ces dix dernières années et cela menace de remettre en cause l’effort réalisé par Nairobi en ce sens. L’assèchement des rivières et des prairies a créé un environnement défavorable pour la survie des éléphants.
Le braconnage a été réprimé par les autorités kényanes. Les braconniers ciblent les girafes pour leur viande, leurs os et leur pelage ainsi que les éléphants pour leurs défenses en ivoire. En 2014, le Kenya a introduit des sanctions plus lourdes afin de lutter contre le phénomène et a été salué pour avoir eu un effet dissuasif et permis de faire croître la population d’animaux sauvages.