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De violentes manifestations se poursuivent en RDC pour réclamer le départ de la MONUSCO
De violentes manifestations se poursuivent en RDC pour réclamer le départ de la MONUSCO
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Les manifestants poursuivent leur mobilisation en RDC afin de réclamer le départ de la mission de l’ONU, présente dans le pays depuis 1999. Quinze personnes... 28.07.2022, Sputnik Afrique
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Pour la troisième journée consécutive, les manifestants ont battu le pavé pour réclamer le départ de la MONUSCO, la mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC. Les protestataires reprochent à la force de maintien de la paix de ne pas protéger les civils tandis que la violence grandit dans la région, rapporte Africanews.Constate Kanane, qui participe à la manifestation, a déploré au média l’inaction de la mission onusienne.Pour Muhindo Ndoole, la population sera en mesure de résoudre le problème dans la région lorsque les Casques bleus seront partis.Une région en proie à des violencesDepuis le début de la mobilisation, quinze personnes ont perdu la vie lors d’affrontements dans les villes de Goma et Butembo. Le 15 juillet dernier, le président du Sénat, Modeste Bahati avait demandé lors d’un meeting à la MONUSCO de plier bagage, car celle-ci n’a pas réussi à imposer la paix après 22 ans de présence dans la région.L’est du Congo riche en minerais abrite également des groupes rebelles. Les populations locales ont fait face également à la violence de rebelles djihadistes. La MONUC (Mission de l’ONU au Congo), devenue la MONUSCO en 2010 est présente dans la région depuis 1999. Celle-ci compte 14.000 hommes. C’est par ailleurs l’une des plus importantes et plus coûteuses missions de l’ONU dans le monde, disposant d’un budget annuel d’un milliard de dollars, selon le média canadien La Presse.
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De violentes manifestations se poursuivent en RDC pour réclamer le départ de la MONUSCO
15:15 28.07.2022 (Mis à jour: 15:11 16.12.2023) Les manifestants poursuivent leur mobilisation en RDC afin de réclamer le départ de la mission de l’ONU, présente dans le pays depuis 1999. Quinze personnes ont été tuées depuis le début de la mobilisation.
Pour la troisième journée consécutive, les manifestants ont battu le pavé pour réclamer le départ de la MONUSCO, la mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC. Les protestataires reprochent à la force de maintien de la paix de ne pas protéger les civils tandis que la violence grandit dans la région, rapporte Africanews.
Constate Kanane, qui participe à la manifestation, a déploré au média l’inaction de la mission onusienne.
"Le Congo est notre patrimoine. Le Congo est pour les Congolais. Depuis que la MONUSCO (mission de maintien de la paix de l'Onu) est là, ils n'ont rien fait, rien, rien! Les gens sont égorgés (tués) tous les jours et alors que nous sommes censés avoir une mission de l'Onu pour assurer la sécurité de la population, la population est massacrée, elle est tuée comme des moutons en présence de cette MONUSCO là", a déclaré M.Kanane.
Pour Muhindo Ndoole, la population
sera en mesure de résoudre le problème dans la région lorsque les Casques bleus seront partis.
"Quand ils (les Casques bleus) rentreront chez eux, nous allons nous occuper nous-mêmes des choses. Ils disent qu'ils n'ont pas les moyens de combattre le M23 (groupe rebelle), alors nous allons nous défendre par nous-mêmes. S'ils (l'ONU) ne partent pas aujourd'hui, nous allons continuer à manifester jusqu'à ce qu'ils le fassent." a affirmé M.Ndoole.
Une région en proie à des violences
Depuis le début de la mobilisation, quinze personnes ont perdu la vie lors d’affrontements dans les villes de Goma et Butembo. Le 15 juillet dernier, le président du Sénat, Modeste Bahati avait demandé lors d’un meeting à la MONUSCO de plier bagage, car celle-ci n’a pas réussi à imposer la paix après 22 ans de présence
dans la région.
L’est du Congo riche en minerais abrite également des groupes rebelles. Les populations locales ont fait face également à la violence de rebelles djihadistes. La MONUC (Mission de l’ONU au Congo), devenue la MONUSCO en 2010 est
présente dans la région depuis 1999. Celle-ci compte 14.000 hommes. C’est par ailleurs l’une des plus importantes et plus coûteuses missions de l’ONU dans le monde, disposant d’un budget annuel d’un milliard de dollars, selon le média canadien La Presse.