Il urine sur les affaires d’un camarade noir et se fait expulser de son université – vidéo
© Photo Pixabay / StockSnapUn homme triste
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Après avoir uriné sur les affaires d’un étudiant noir, un jeune homme blanc a été expulsé d’une grande université sud-africaine. L’établissement évoque "une tolérance zéro vis-à-vis du racisme".
La prestigieuse université de Stellenbosch, en Afrique du Sud, a annoncé le 21 juillet l’expulsion d’un étudiant blanc dans un communiqué publié sur son site.
Au mois de mai, cet individu a été filmé en train d’uriner sur les affaires d’un camarade noir, relate Ouest-France.
Sur une séquence diffusée, un autre étudiant hors champ lui demande "pourquoi tu pisses dans ma chambre?". Ce à quoi il répond "j’attends quelqu’un", sans interrompre ce qu’il fait.
SOUTH AFRICA INSTITUTIONALISED RACISM-UNIVERSITY of STELLENBOSCH-White student urinating on a BLACK student’s bed,books & laptop. EDUCATION is how APARTHEID-ERA CRIPPLED us as black ppl & now their seeds are doing it within the uni.
— Pan Africano (@PanAfricology) May 16, 2022
Theuns Du Toit that's his name to shame#BLM pic.twitter.com/iwXkaoJxkF
D’après un syndicat étudiant, relayé par le média, la victime dormait "quand il a entendu du bruit dans sa chambre".
"Quand il s’est réveillé, le garçon blanc raciste était en train d’uriner sur son bureau, ses livres et son ordinateur portable" et lorsqu’il l’a interrogé, "la réponse raciste a été que c’est ce qu’on fait aux garçons noirs", a déclaré le Congrès des étudiants sud-africains dans un communiqué.
Pas de place pour le racisme
L’incident a ainsi provoqué de l’indignation dans le pays.
Cité par le média, le Président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a déclaré que cette affaire montrait que le racisme gâchait toujours "la vie quotidienne en Afrique du Sud".
L’université a précisé dans son communiqué que la procédure disciplinaire avait conclu "qu’il n’y a pas d’autre alternative" que d’agir par ce biais.
"L’université a une tolérance zéro vis-à-vis du racisme, de la discrimination, des préjugés et des comportements qui portent atteinte à la dignité d’une autre personne", a noté le vice-chancelier adjoint, Deresh Ramjugernath, dans le communiqué.