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Russie: les sanctions américaines antirusses plutôt légères selon Xavier Moreau
Russie: les sanctions américaines antirusses plutôt légères selon Xavier Moreau
Sputnik Afrique
Près de trente-six heures après le lancement de l’intervention russe en Ukraine, les Occidentaux ont présenté un nouveau volet de sanctions contre Moscou. Mais... 25.02.2022, Sputnik Afrique
2022-02-25T19:16+0100
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Côté européen et américain, les menaces de sanctions sur Moscou se multiplient. Alors que la France fait pression sur l’UE pour débrancher la Russie du réseau Swift, les États-Unis ont annoncé un volet de mesures. Les deux principales banques ainsi que treize géants russes sont concernés. Des mesures plutôt légères pour le moment, observe Xavier Moreau, fondateur du cercle de réflexion Stratpol.Tandis que les forces russes s’approchent à grands pas de Kiev, les mesures occidentales ne semblent pas de taille à dissuader Moscou de mener son offensive à son terme. Selon Moreau, les Européens comme les Américains "n'ont pas grand-chose à sanctionner" et restent "assez limités". Et le dirigeant de Stratpol de renchérir:Et les Occidentaux ne sont pas non plus disposés à faire usage de leurs forces armées. Si Washington avait depuis quelques mois exclu tout déploiement militaire en Ukraine, Joe Biden l’a confirmé le 24 février, quelques heures après l’offensive russe. Amer, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky l’a constaté: "Nous sommes seuls pour défendre notre pays." Et d’ajouter: "Qui combattra à nos côtés? Je ne vois personne."
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Russie: les sanctions américaines antirusses plutôt légères selon Xavier Moreau
Près de trente-six heures après le lancement de l’intervention russe en Ukraine, les Occidentaux ont présenté un nouveau volet de sanctions contre Moscou. Mais pas assez pour fragiliser la Russie, estime Xavier Moreau, fondateur de Stratpol.
Côté européen et américain, les menaces de sanctions sur Moscou se multiplient. Alors que la France fait pression sur l’UE pour débrancher la Russie du
réseau Swift, les États-Unis ont annoncé un volet de mesures. Les deux principales banques ainsi que treize géants russes sont concernés. Des mesures plutôt légères pour le moment, observe Xavier Moreau, fondateur du cercle de réflexion Stratpol.
"La Russie de 2022 n'est pas celle de 2014, donc il y a beaucoup moins de possibilités de la sanctionner et que ça lui fasse mal", déclare notre interlocuteur.
Tandis que les
forces russes s’approchent à grands pas de Kiev, les mesures occidentales ne semblent
pas de taille à dissuader Moscou de mener son
offensive à son terme. Selon Moreau, les Européens comme les Américains "
n'ont pas grand-chose à sanctionner" et restent "
assez limités". Et le dirigeant de Stratpol de renchérir:
"On est en pleine crise énergétique. Donc toucher au deuxième producteur de pétrole mondial, toucher au premier producteur de gaz au monde aurait forcément des conséquences dramatiques."
Et les Occidentaux ne sont pas non plus disposés à faire usage de leurs forces armées. Si Washington avait depuis quelques mois exclu tout déploiement militaire en Ukraine, Joe Biden l’a confirmé le 24 février, quelques heures après l’offensive russe. Amer, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky l’a constaté: "Nous sommes seuls pour défendre notre pays." Et d’ajouter: "Qui combattra à nos côtés? Je ne vois personne."