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Le portrait de Macron éborgné par un tir de LBD et vêtu d’un gilet jaune affiché à Amiens - photos
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Après le Varois Michel-Ange Flori connu pour ces panneaux d’affichage avec des caricatures sur Emmanuel Macron, c’est le street-artiste Jaëraymie qui a décidé... 24.02.2022, Sputnik Afrique
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"Et si Emmanuel Macron était Gilet jaune?", a écrit le 21 février sur Twitter le street-artiste Jaëraymie qui a affiché le 18 février à Amiens, dans le quartier Saint-Leu sur un mur de l’ancienne vinaigrerie de la friche Benoît, un portrait du Président de la République vêtu d’un gilet jaune avec un œil apparemment tuméfié par un tir de LBD.L’homme de 35 ans a également prévenu que ce n’était que "le premier portrait de la série". En effet, selon Le Courrier picard, il s’agit d’une action artistique baptisée "Distorsions" qui doit comprendre six peintures à l’huile de personnalités. L’artiste, lui, explique que "le développement du projet" lui a demandé "un an et demi de travail de préparation".D’après le journal, le tableau est accompagné d’une notice citant deux phrases prononcées par Emmanuel Macron lors de la crise des Gilets jaunes. Les deux remontent à fin janvier 2019. Alors, ironisant sur la grande visibilité que les médias accordaient aux figures du mouvement, le Président avait lancé: "Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu’un ministre ou député". Il avait tout de même ajouté: "Si être Gilet jaune, ça veut dire qu’on est pour que le travail paie plus et que le parlement fonctionne mieux, alors je suis Gilet jaune".L’artiste, précise Le Courrier picard, "réécrit l’histoire à sa façon" et imagine une situation dans laquelle Emmanuel Macron devient candidat des Gilets jaunes à la présidentielle.Le Président railléIl convient de rappeler que cet artiste implanté à Paris n’est pas le premier qui raille le chef de l'État à l’aide d’images. Ainsi, Michel-Ange Flori, propriétaire de 400 panneaux publicitaires dans le Var, affiche régulièrement des caricatures sur le Président.En août 2021, sur l’un des panneaux, il a d’abord représenté le Président en monarque surnommé "Macron 1er", puis l’a comparé au maréchal Pétain avant de présenter le locataire de l’Élysée sous les traits d’Hitler. Cette dernière affiche a poussé les avocats du Président à porter plainte contre l’afficheur varois "pour injure publique sur la personne du Président de la République". Le 17 septembre, le tribunal correctionnel de Toulon l’a condamné à 10.000 euros d'amende.
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Après le Varois Michel-Ange Flori connu pour ces panneaux d’affichage avec des caricatures sur Emmanuel Macron, c’est le street-artiste Jaëraymie qui a décidé de railler le Président. Pour cela, il a affiché à Amiens le portrait du Président avec un œil tuméfié et portant un gilet jaune.
"Et si Emmanuel Macron était Gilet jaune?", a écrit le 21 février sur Twitter le street-artiste Jaëraymie qui a affiché le 18 février à Amiens, dans le quartier Saint-Leu sur un mur de l’ancienne vinaigrerie de la friche Benoît, un portrait du Président de la République
vêtu d’un gilet jaune avec un œil apparemment tuméfié par un tir de LBD.
L’homme de 35 ans a également prévenu que ce n’était que "le premier portrait de la série". En effet, selon Le Courrier picard, il s’agit d’une action artistique baptisée "Distorsions" qui doit comprendre six peintures à l’huile de personnalités. L’artiste, lui, explique que "le développement du projet" lui a demandé "un an et demi de travail de préparation".
D’après le journal, le tableau est accompagné d’une notice citant deux phrases prononcées par Emmanuel Macron lors de la crise des Gilets jaunes. Les deux remontent à fin janvier 2019. Alors, ironisant sur la grande visibilité que les médias accordaient aux figures du mouvement, le Président avait lancé: "Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu’un ministre ou député". Il avait tout de même ajouté: "Si être Gilet jaune, ça veut dire qu’on est pour que le travail paie plus et que le parlement fonctionne mieux, alors je suis Gilet jaune".
L’artiste, précise Le Courrier picard, "réécrit l’histoire à sa façon" et imagine une situation dans laquelle Emmanuel Macron devient
candidat des Gilets jaunes à la présidentielle.
Il convient de rappeler que cet artiste implanté à Paris n’est pas le premier qui raille le chef de l'État à l’aide d’images. Ainsi, Michel-Ange Flori, propriétaire de 400 panneaux publicitaires dans le Var, affiche régulièrement des caricatures sur le Président.
En août 2021, sur l’un des panneaux, il a d’abord représenté le Président en monarque surnommé "Macron 1er", puis l’a comparé au maréchal Pétain avant de présenter le locataire de l’Élysée sous les traits d’Hitler. Cette dernière affiche a poussé les avocats du Président à porter plainte contre l’afficheur varois "pour injure publique sur la personne du Président de la République". Le 17 septembre, le tribunal correctionnel de Toulon l’a condamné à 10.000 euros d'amende.