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Non, la France n’envisage pas "une intervention militaire" en Ukraine, affirme Attal
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Insistant sur la ligne "de la diplomatie et du dialogue" que suit la France concernant la crise ukrainienne, Gabriel Attal a affirmé qu’il n’y aurait pas... 23.02.2022, Sputnik Afrique
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Alors que la France de concert avec ses alliés de l’Union européenne ont sorti ce 23 février un premier paquet de sanctions visant la Russie qui a reconnu la souveraineté des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, une possible implication militaire de l’Hexagone en Ukraine préoccupe.Lors d’une conférence de presse suite au Conseil des ministres ce mercredi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a été invité à le clarifier.Celui-ci a plus tard demandé au responsable de détailler "pourquoi la réponse ne peut pas être militaire".Défendant la ligne d’Emmanuel Macron dans l’affaire ukrainienne, le porte-parole de l’exécutif a insisté qu’ils étaient "des jusqu’au-boutistes de la diplomatie".Moscou promet de répondreLa décision prise le 21 février par la Russie de reconnaître les deux Républiques du Donbass a provoqué une batterie de sanctions antirusses de la part des pays occidentaux.Approuvé à l’unanimité le 22 février par les ministres des Affaires étrangères des 27, le premier lot de sanctions cible notamment les députés russes de la Douma, ainsi que 27 individus et entités "qui contribuent à miner ou menacer l'intégrité territoriale de l'Ukraine, sa souveraineté et son indépendance".Précédemment, Joe Bien avait annoncé "une première tranche" de sanctions anti-russe, l’Allemagne avait suspendu l’autorisation du gazoduc Nord Stream 2, et Londres avait aussi annoncé des sanctions économiques contre certains hommes d'affaires et banques russes.Le 24 février, se tiendra le sommet spécial des dirigeants des 27 pays de l’UE sur la crise en cours.Selon le communiqué de la diplomatie russe, le pays "a prouvé qu’il était capable de minimiser le préjudice infligé, quels que soient les coûts des sanctions".La Russie a été la cible de premières sanctions en lien avec le dossier ukrainien en 2014, lors de la réunification de la Crimée.
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Non, la France n’envisage pas "une intervention militaire" en Ukraine, affirme Attal
Insistant sur la ligne "de la diplomatie et du dialogue" que suit la France concernant la crise ukrainienne, Gabriel Attal a affirmé qu’il n’y aurait pas d’implication militaire de l’Hexagone dans ce dossier.
Alors que la France de concert avec ses alliés de l’Union européenne ont sorti ce 23 février un premier paquet de sanctions visant la Russie qui a reconnu la souveraineté des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, une possible implication militaire de l’Hexagone en Ukraine préoccupe.
Lors d’une conférence de presse suite au Conseil des ministres ce mercredi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a été invité à le clarifier.
"Sur ce point, d’une intervention militaire, les choses ont déjà été dites extrêmement clairement par mes collègues du Quai d'Orsay: évidemment la réponse est non", a-t-il tranché répondant à une question d’un journaliste de BFM TV.
Celui-ci a plus tard demandé au responsable de détailler "pourquoi la réponse ne peut pas être militaire".
"Nous avons d’abord une ligne, qui est celle de la diplomatie et du dialogue pour tout tenter, pour enrayer l’escalade", a expliqué Gabriel Attal. "Et ensuite, il y a des sanctions qui sont prises et qui sont prévues dans le cas où la situation devrait évoluer, qui sont des sanctions financières, des sanctions économiques, que nous prenons au niveau européen en lien avec nos alliés."
Défendant la ligne d’Emmanuel Macron dans l’affaire ukrainienne, le porte-parole de l’exécutif a insisté qu’ils étaient "des jusqu’au-boutistes de la diplomatie".
Moscou promet de répondre
La décision prise le 21 février par la Russie de reconnaître les deux Républiques du Donbass a provoqué une batterie de
sanctions antirusses de la part des pays occidentaux.
Approuvé à l’unanimité le 22 février par les ministres des Affaires étrangères des 27, le premier lot de sanctions cible notamment les députés russes de la Douma, ainsi que 27 individus et entités "qui contribuent à miner ou menacer l'intégrité territoriale de l'Ukraine, sa souveraineté et son indépendance".
Précédemment, Joe Bien avait annoncé "une première tranche" de sanctions anti-russe, l’Allemagne avait suspendu l’autorisation du
gazoduc Nord Stream 2, et Londres avait aussi annoncé des sanctions économiques contre certains hommes d'affaires et banques russes.
"Les sanctions, elles doivent s'appliquer, elles seront fermes et douloureuses dans le premier paquet, et ensuite, il y aura d’autres paquets", a déclaré Jean-Yves Le Drian à cet égard.
Le 24 février, se tiendra le sommet spécial des dirigeants des 27 pays de l’UE sur la crise en cours.
"Il ne doit pas y avoir de doute: il y aura une riposte forte aux sanctions, pas forcément symétrique, mais bien calculée et douloureuse pour la partie américaine", a réagi le ministère russe des Affaires étrangères.
Selon le communiqué de la diplomatie russe, le pays "a prouvé qu’il était capable de minimiser le préjudice infligé, quels que soient les coûts des sanctions".
La Russie a été la cible de premières sanctions en lien avec le dossier ukrainien en 2014, lors de la réunification de la Crimée.