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Donné au second tour, Zemmour veut se poser en premier opposant de Macron
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Alors qu’Éric Zemmour est donné au second tour dans le dernier sondage Ifop, son entourage estime auprès d’Europe 1 que le timing est idéal pour s’illustrer en... 21.02.2022, Sputnik Afrique
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Éric Zemmour affiche une bonne dynamique dans le dernier sondage de type "rolling" d’Ifop du 18 février, donné au second tour avec 16,5% des voix, juste devant les 16% de Marine Le Pen et les 15% de Valérie Pécresse, mais toujours loin derrière Emmanuel Macron (25%). Son entourage estime qu’il est plus important que jamais de se positionner en challenger principal du Président sortant.L’équipe du candidat de Reconquête! a confié auprès d’Europe 1 ne pas être surprise par ces résultats, accueillis "avec sérénité". Selon elle, les fortes audiences du candidat lors de ses interviews, les succès de ses meetings et la ferveur qui y est perçue sont autant de signes que sa performance dans les sondages vient confirmer.Les proches de M.Zemmour se réjouissent surtout du timing de cette dynamique, à quelques jours de la déclaration de candidature d’Emmanuel Macron. La date butoir pour se déclarer officiellement candidat a été fixée au vendredi 4 mars par le Conseil constitutionnel. L’annonce du Président viendra donc normalement la semaine du 28 février, sachant qu’il multiplie actuellement les entretiens autour de la situation en Ukraine.Toujours sur Europe 1, l’entourage d’Éric Zemmour a indiqué que ce dernier veut profiter de cette deuxième place dans les sondages pour s’imposer en tant que principal opposant à Emmanuel Macron. C’est d’ailleurs sur lui qu’il devrait concentrer ses prochaines attaques, en espérant que le chef de l’État fera de même, ce qui installerait une sorte de duel au détriment des autres prétendants à l’Élysée.ParrainagesMais un obstacle non négligeable se dresse toujours devant l’ancien polémiste avant qu’il puisse réellement se présenter à l’élection, la collecte de 500 parrainages d’élus. Le 20 février, il a confié dans l’émission Le Grand Rendez-vous (Europe 1/CNews/Les Échos) qu’il n’avait "aucune certitude" de les obtenir d’ici à deux semaines et qu’il est "très possible" qu’il soit dans l’impossibilité de concourir. Dans ce cas, il estime que l’élection serait "illégitime".Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon éprouvent les mêmes difficultés. D’après le dernier décompte publié jeudi 17 février par le Conseil constitutionnel, ils ont récolté respectivement 366 et 370 parrainages, contre 291 pour Éric Zemmour.Tous trois, ainsi que d’autres candidats, ont vivement critiqué le caractère public des parrainages, alors que ceux-ci étaient anonymes avant la loi de 2016. Depuis, certains affirment que les maires, qui constituent de loin la plus grande réserve de parrainages, subissent la pression des communautés de communes, régions et départements dans leur choix.
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eric zemmour, sondage, parrainage, stratégie, politique
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Donné au second tour, Zemmour veut se poser en premier opposant de Macron
Alors qu’Éric Zemmour est donné au second tour dans le dernier sondage Ifop, son entourage estime auprès d’Europe 1 que le timing est idéal pour s’illustrer en premier opposant de Macron, dont la candidature devrait bientôt être annoncée.
Éric Zemmour affiche une bonne dynamique dans le dernier
sondage de type "rolling" d’Ifop du 18 février, donné au second tour avec 16,5% des voix, juste devant les 16% de Marine Le Pen et les 15% de Valérie Pécresse, mais toujours loin derrière Emmanuel Macron (25%). Son entourage estime qu’il est plus important que jamais de se positionner en challenger principal du Président sortant.
L’équipe du candidat de Reconquête! a confié auprès d’Europe 1 ne pas être surprise par ces résultats, accueillis "avec sérénité". Selon elle, les fortes audiences du candidat lors de ses interviews, les succès de ses meetings et la ferveur qui y est perçue sont autant de signes que sa performance dans les sondages vient confirmer.
Les proches de M.Zemmour se réjouissent surtout du timing de cette dynamique, à quelques jours de la déclaration de candidature d’Emmanuel Macron. La date butoir pour se déclarer officiellement candidat a été fixée au vendredi 4 mars par le Conseil constitutionnel. L’annonce du Président viendra donc normalement
la semaine du 28 février, sachant qu’il multiplie actuellement les entretiens autour de la situation en Ukraine.
Toujours sur Europe 1, l’entourage d’Éric Zemmour a indiqué que ce dernier veut profiter de cette deuxième place dans les sondages pour s’imposer en tant que principal opposant à Emmanuel Macron. C’est d’ailleurs sur lui qu’il devrait concentrer ses prochaines attaques, en espérant que le chef de l’État fera de même, ce qui installerait une sorte de duel au détriment
des autres prétendants à l’Élysée.
Mais un obstacle non négligeable se dresse toujours devant l’ancien polémiste avant qu’il puisse réellement se présenter à l’élection, la collecte de 500 parrainages d’élus. Le 20 février, il a confié dans l’émission Le Grand Rendez-vous (Europe 1/CNews/Les Échos) qu’il n’avait "aucune certitude" de les obtenir d’ici à deux semaines et qu’il est "très possible" qu’il soit dans l’impossibilité de concourir. Dans ce cas, il estime que l’élection serait "illégitime".
"Moi-même, je passe un temps fou à téléphoner aux maires pour essayer de les convaincre. Et d'ailleurs, la plupart me disent 'mais oui, vous êtes formidable', vous devriez pouvoir participer mais ils ont peur", a-t-il expliqué.
Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon éprouvent les mêmes difficultés. D’après le
dernier décompte publié jeudi 17 février par le Conseil constitutionnel, ils ont récolté respectivement 366 et 370 parrainages, contre 291 pour Éric Zemmour.
Tous trois, ainsi que d’autres candidats, ont vivement critiqué le caractère public des parrainages, alors que ceux-ci étaient anonymes avant la loi de 2016. Depuis, certains affirment que les maires, qui constituent de loin la plus grande réserve de parrainages, subissent la pression des communautés de communes, régions et départements dans leur choix.