Qu’est-ce qu’un coma alimentaire? Un gastro-entérologue explique comment s’en prémunir
© Photo Pixabay / fernandozhiminaicelaUn médecin avec un stéthoscope (image d'illustration)
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Un gastro-entérologue a expliqué les raisons pour lesquelles survient un coma alimentaire et comment l’éviter. En effet, une étude de 2018 a démontré que cela pouvait causer des ralentissements cognitifs.
Rien de tel qu’une bonne sieste après un bon repas? Ceci est en fait une mauvaise idée. Vous pourriez faire un coma alimentaire. Interrogée par Women’s Health, Samantha Nazareth, gastro-entérologue, a expliqué cette réaction de l’organisme.
La spécialiste affirme que cela intervient après un repas. Le coma alimentaire se traduit par une envie de faire une sieste, une sensation d’alourdissement ou une somnolence post-prandiales. Le système nerveux parasympathique, chargé du repos et de la digestion, est alors appelé au travail et ordonne au corps de ménager son énergie pour faciliter le fractionnement et l'absorption des nutriments.
Mme Nazareth a expliqué au magazine que les médecins avaient émis deux théories sur les causes de cette réaction corporelle. Dans la première hypothèse, prendre un repas constitué d'aliments riches en glucides et en sucres fait monter la glycémie. Pour la seconde,lors d’un repas copieux, le nerf vague -qui s’occupe également de la régulation des émotions- communique au corps qu’il lui faut se reposer afin de digérer la nourriture qui vient d’être consommée.
La spécialiste affirme que cela intervient après un repas. Le coma alimentaire se traduit par une envie de faire une sieste, une sensation d’alourdissement ou une somnolence post-prandiales. Le système nerveux parasympathique, chargé du repos et de la digestion, est alors appelé au travail et ordonne au corps de ménager son énergie pour faciliter le fractionnement et l'absorption des nutriments.
Mme Nazareth a expliqué au magazine que les médecins avaient émis deux théories sur les causes de cette réaction corporelle. Dans la première hypothèse, prendre un repas constitué d'aliments riches en glucides et en sucres fait monter la glycémie. Pour la seconde,lors d’un repas copieux, le nerf vague -qui s’occupe également de la régulation des émotions- communique au corps qu’il lui faut se reposer afin de digérer la nourriture qui vient d’être consommée.
La gastro-entérologue a ensuite détaillé comment éviter de faire un coma alimentaire. Il faut, dans un premier temps, s’assurer de bien dormir huit heures par jour minimum. Elle recommande ensuite de manger des portions plus petites. Elle insiste sur la nécessité de faire une activité modérée après le repas, comme la marche, afin de maintenir le corps actif. Mme Nazareth rappelle l’intérêt de manger équilibré et de le faire à des heures définies.
Les comas alimentaires ralentissent le cerveau
Une étude menée par l’université néozélandaise d’Otago, en 2018, a démontré que la consommation de sucre influait sur les capacités cognitives d’un individu. Afin de prouver cette hypothèse, 49 participants, pendant 16 semaines, ont été divisés en deux groupes. Le premier a consommé du glucose alors que le second a consommé du sucralose artificiel (un placebo). Ils ont changé de groupe toutes les quatre semaines et certains ont reçu la consigne de jeûner 10 heures avant le test.
Chaque participant a bu une boisson véritablement sucrée ou à base de sucralose. Vingt minutes plus tard, ils ont subi des tests des fonctions cognitives, avec les mêmes questions dans le même ordre pour tous. Celles-ci avaient pour but d’évaluer le traitement de l’information, la fonction exécutive et l’attention sélective. Leurs taux de glucose dans le sang ont également été mesurés par l’intermédiaire d’une piqûre au doigt.
Les résultats des tests ont démontré que les participants ayant consommé du glucose et du saccharose étaient plus lents en moyenne jusqu’à 200 millisecondes (soit 0,2 seconde) pour répondre aux questions. Au cours du test, la moyenne la plus élevée enregistrée était de 921 millisecondes.
Les chercheurs ont donc déclaré qu’il existe un coma du sucre, plus particulièrement sur certains types de sucres. M.Peng, auteur de l’étude, a déclaré que le sujet nécessiterait des recherches plus approfondies.
Chaque participant a bu une boisson véritablement sucrée ou à base de sucralose. Vingt minutes plus tard, ils ont subi des tests des fonctions cognitives, avec les mêmes questions dans le même ordre pour tous. Celles-ci avaient pour but d’évaluer le traitement de l’information, la fonction exécutive et l’attention sélective. Leurs taux de glucose dans le sang ont également été mesurés par l’intermédiaire d’une piqûre au doigt.
Les résultats des tests ont démontré que les participants ayant consommé du glucose et du saccharose étaient plus lents en moyenne jusqu’à 200 millisecondes (soit 0,2 seconde) pour répondre aux questions. Au cours du test, la moyenne la plus élevée enregistrée était de 921 millisecondes.
Les chercheurs ont donc déclaré qu’il existe un coma du sucre, plus particulièrement sur certains types de sucres. M.Peng, auteur de l’étude, a déclaré que le sujet nécessiterait des recherches plus approfondies.
"Les recherches futures devraient quantifier davantage les changements observés dans les diverses régions cérébrales après la consommation de sucre –en utilisant des techniques de neuro-imagerie. Cela nous aidera à mieux comprendre comment les déficits d’attention surviennent après la consommation de glucose."