Il "pleut" des poissons dans le jardin d’un Breton, un phénomène pas si rare

© Photo Pixabay / tookapicDes poissons
Des poissons  - Sputnik Afrique, 1920, 11.02.2022
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En plus de la pluie ordinaire que connaît assez bien la région, la Bretagne a essuyé début février des précipitations inhabituelles sous la forme de poissons. C’est le cas d’un Morbihannais qui en a retrouvés dans son jardin. Il s’agit d’un phénomène assez rare, mais qui n’a rien de surnaturel.
Il n’y a pas que la neige, la pluie ou la grêle qui puissent tomber du ciel. De drôles de précipitations ont assailli la maison d’un habitant de Plœmeur, dans le Morbihan, qui a eu la surprise de découvrir le 3 février un grand nombre de poissons, tombés dans son jardin, relate le 7 février Ouest-France.
Étonné, l’homme s’est longuement interrogé sur ce phénomène. Cependant, il s’avère qu’il n’y a rien de mystérieux dans cette histoire et qu'il n'était en rien question de poissons volants.
Guillaume Woznica, spécialiste météo de LCI, a expliqué à la chaîne TF1 que ces événements se produisent «de temps en temps sur nos côtes».

Aspirés par une «tornade»

Ainsi, de faibles précipitations ont frappé la Bretagne le 3 février, provoquant cette retombée de poissons.
«Ceux-ci ont été en quelque sorte aspirés par les nuages lors d’une situation météo agitée en mer», a indiqué M.Woznica en ajoutant que cela peut se produire «lors d’une tempête par exemple ou lors d’un orage avec la formation de tourbillons, ce que l’on appelle des trombes marines».
Des poissons peuvent ainsi être piégés dans ces tourbillons puis dans les courants d’altitude, avant de se retrouver dans les nuages.
Ce qui est plus curieux dans cette histoire, c’est que, d’après le météorologue, «il faut remonter au week-end du 8 janvier pour retrouver une météo agitée dans la région».
«Or, en général, la pluie de poissons se produit quelques jours tout au plus après qu'ils ont été aspirés», a-t-il noté auprès du média.
Selon lui, la pêche retrouvée dans ce jardin breton pourrait provenir de loin et avoir voyagé «sur plusieurs centaines de kilomètres dans les courants qui circulent en altitude».

Un phénomène déjà observé

Fin décembre, ce phénomène d’averse de poissons a été observé dans une ville du Texas, aux États-Unis. Certains spécimens mesuraient jusqu’à 15 centimètres.
Dans un article publié sur son site, National Geographic relate que ces courants d'air, des vents très forts, sont plus puissants que les trombes marines et peuvent capturer et emporter des animaux plus gros, notamment des oiseaux, des chauves-souris, des grenouilles ou des serpents.
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