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La Russie conseille à la France de bien réfléchir avant de s’en prendre à Sputnik et RT
La Russie conseille à la France de bien réfléchir avant de s’en prendre à Sputnik et RT
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La patience de Moscou a ses limites. L’ambassadeur russe a conseillé à la France de tirer des conclusions de l’interdiction de la Deutsche Welle en Russie et... 10.02.2022, Sputnik Afrique
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Un aspect particulier du différend entre la Russie et l'Occident transparaît dans de récentes interdictions de médias, notamment en Allemagne et, en réponse, en Russie. La discrimination des médias russes en France est totalement inacceptable, a par ailleurs déclaré à Sputnik l’ambassadeur de Russie dans ce pays Alexeï Mechkov.Rappelons que depuis l'élection d'Emmanuel Macron, les correspondants de Sputnik et de RT ont perdu leurs accréditations à l'Élysée. Les nombreuses demandes du gouvernement russe pour y remédier sont restées vaines. Le chef de l'État a qualifié les deux médias "d'organes d'influence et de propagande". Il a d’ailleurs plusieurs fois ciblé Sputnik France durant son mandat, l’accusant notamment d’avoir contribué à la radicalisation du mouvement des Gilets jaunes. Les services de renseignement français ont par la suite expliqué qu'il n'existait aucune preuve d'une manipulation russe.Un problème non résoluSelon Alexeï Mechkov, cette question est constamment à l’ordre du jour et a été abordée tant par Vladimir Poutine et Emmanuel Macron que par Sergueï Lavrov et son homologue Jean-Yves Le Drian. Et de rappeler qu’il y a quelques années, lors de sa visite en France, M.Lavrov avait refusé d’entamer une conférence de presse tant que les journalistes russes n’étaient pas admis dans la salle."Il faut respecter la liberté de la parole et le droit des médias russes de travailler dans le pays selon les principes communs", a souligné le diplomate tout en notant que la situation en France différait de celle en Allemagne, où la chaîne russe de télévision RT a été "tout simplement interdite de travailler". Quant à RT France et Sputnik, elles fonctionnent malgré des restrictions.Le vase débordeQuant à l’interdiction de la diffusion de la Deutsche Welle par Moscou, en réponse à celle de RT en Allemagne, cela témoigne du fait "que notre patience peut aussi s’épuiser".Le 1er février, la Commission d’enregistrement et de surveillance du régulateur allemand des médias, le MABB (Medienanstalt Berlin-Brandenburg), a interdit la diffusion de la chaîne russe RT DE dans le pays, déclarant que l'autorisation nécessaire ne lui avait pas été attribuée. RT DE Productions a dit vouloir faire appel devant les tribunaux. Deux jours plus tard, son homologue français, l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique), a lancé une enquête sur le traitement de certaines informations par RT France, un pas considéré comme une action planifiée par Xénia Fedorova, responsable du média."Nous ne laisserons pas tomber"Selon M.Mechkov, la question du travail des médias russes en France a été soulevée auprès des autorités françaises, auprès des responsables de l’OSCE chargés de la liberté de la presse et dans le Conseil de l’Europe. "Nous ne laisserons pas tomber ce thème", a-t-il promis.
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La Russie conseille à la France de bien réfléchir avant de s’en prendre à Sputnik et RT
La patience de Moscou a ses limites. L’ambassadeur russe a conseillé à la France de tirer des conclusions de l’interdiction de la Deutsche Welle en Russie et de ne pas empêcher le travail des médias russes. Car si la politique de sanctions contre les médias n’est pas le moyen préféré du Kremlin, il existe "une ligne rouge qui exige la réciprocité".
Un aspect particulier du différend entre la Russie et l'Occident transparaît dans de récentes interdictions de médias, notamment en Allemagne et, en réponse, en Russie. La discrimination des médias russes en France est totalement inacceptable, a par ailleurs déclaré à Sputnik l’ambassadeur de Russie dans ce pays Alexeï Mechkov.
"Je conseillerais à nos partenaires français de prêter plus d’attention à l’histoire de la Deutsche Welle", a-t-il précisé.
Rappelons que depuis l'élection d'Emmanuel Macron, les correspondants de Sputnik et de RT
ont perdu leurs accréditations à l'Élysée. Les nombreuses demandes du gouvernement russe pour y remédier sont restées vaines. Le chef de l'État a qualifié les deux médias "d'organes d'influence et de propagande". Il a d’ailleurs plusieurs fois ciblé Sputnik France durant son mandat, l’accusant notamment d’avoir contribué à la radicalisation du mouvement des Gilets jaunes. Les services de renseignement français ont par la suite expliqué qu'il n'existait aucune preuve d'une manipulation russe.
Selon Alexeï Mechkov, cette question est constamment à l’ordre du jour et a été abordée tant par Vladimir Poutine et Emmanuel Macron que par Sergueï Lavrov et son homologue Jean-Yves Le Drian. Et de rappeler qu’il y a quelques années, lors de sa visite en France, M.Lavrov avait refusé d’entamer une conférence de presse tant que les journalistes russes n’étaient pas admis dans la salle.
"Il faut respecter la liberté de la parole et le droit des médias russes de travailler dans le pays selon les principes communs", a souligné le diplomate tout en notant que la situation en France différait de celle en Allemagne, où la chaîne russe de télévision RT a été "tout simplement interdite de travailler". Quant à RT France et Sputnik, elles fonctionnent malgré des restrictions.
Quant à
l’interdiction de la diffusion de la Deutsche Welle par Moscou, en réponse à celle de RT en Allemagne, cela témoigne du fait "que notre patience peut aussi s’épuiser".
Le 1er février, la Commission d’enregistrement et de surveillance du régulateur allemand des médias, le MABB (Medienanstalt Berlin-Brandenburg), a interdit la diffusion de la chaîne russe RT DE dans le pays, déclarant que l'autorisation nécessaire ne lui avait pas été attribuée. RT DE Productions a dit vouloir faire appel devant les tribunaux. Deux jours plus tard, son homologue français, l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique),
a lancé une enquête sur le traitement de certaines informations par RT France, un pas considéré comme une action planifiée par Xénia Fedorova, responsable du média.
"Nous ne laisserons pas tomber"
"La politique de sanctions contre les médias n’est pas notre voie, nous n’y avons jamais recouru. Mais dans certains cas, il y a une ligne rouge qui exige la réciprocité."
Selon M.Mechkov, la question du travail des médias russes en France a été soulevée auprès des autorités françaises, auprès des responsables de l’OSCE chargés de la liberté de la presse et dans le Conseil de l’Europe. "Nous ne laisserons pas tomber ce thème", a-t-il promis.