https://fr.sputniknews.africa/20220204/trois-pays-africains-demandent-une-reunion-du-cs-de-lonu-sur-la-situation-au-burkina-1054993133.html
Trois pays africains demandent une réunion du CS de l'Onu sur la situation au Burkina
Trois pays africains demandent une réunion du CS de l'Onu sur la situation au Burkina
Sputnik Afrique
Trois pays africains ont demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu consacrée à la situation au Burkina Faso, suite à la prise de pouvoir survenue le... 04.02.2022, Sputnik Afrique
2022-02-04T20:42+0100
2022-02-04T20:42+0100
2022-02-04T21:32+0100
conseil de sécurité de l'onu
burkina faso
onu
afrique
communauté économique des états d'afrique de l'ouest (cedeao)
ghana
gabon
kenya
russie
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/103088/01/1030880117_0:229:4960:3018_1920x0_80_0_0_d803e20b107630cac9434d2fc502bddb.jpg
Le Ghana, le Kenya et le Gabon, membres non permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, ont appelé à convoquer une réunion extraordinaire de l'instance le 8 février pour discuter de la situation au Burkina Faso.La session devrait se tenir à huis clos, selon des sources diplomatiques.Sa tenue doit encore être confirmée par la Russie, qui assure la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois de février.Plus tôt dans la journée, les nouvelles autorités du Burkina Faso ont déclaré "prendre acte" de l'invitation de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à décliner un calendrier devant aboutir au retour rapide à l'ordre constitutionnel.Jeudi, la CEDEAO, réunie en sommet extraordinaire à Accra, avait décidé de ne pas imposer de nouvelles sanctions contre le Burkina Faso -suspendu de l'organisation au lendemain du coup d'État. Elle a pourtant demandé aux nouvelles autorités burkinabè de présenter un calendrier "raisonnable pour le retour à l'ordre constitutionnel".Situation au Burkina FasoLe 27 janvier, lors d'une déclaration publique, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba avait affirmé que son pays, en proie à des attaques extrémistes régulières depuis 2015, avait "plus que jamais besoin de ses partenaires" internationaux.Le Burkina Faso est plongé depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées aux extrémistes affiliés à Al-Qaïda* et Daech*, lesquelles ont fait plus de 2.000 morts et contraint au moins 1,5 million de personnes à fuir leur foyer. * Organisation terroriste interdite en Russie
burkina faso
afrique
ghana
gabon
kenya
russie
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2022
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/103088/01/1030880117_197:0:4597:3300_1920x0_80_0_0_b620e60e1203c2449859be6748e81db2.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
conseil de sécurité de l'onu, burkina faso, onu, afrique, communauté économique des états d'afrique de l'ouest (cedeao), ghana, gabon, kenya, russie
conseil de sécurité de l'onu, burkina faso, onu, afrique, communauté économique des états d'afrique de l'ouest (cedeao), ghana, gabon, kenya, russie
Trois pays africains demandent une réunion du CS de l'Onu sur la situation au Burkina
20:42 04.02.2022 (Mis à jour: 21:32 04.02.2022) Trois pays africains ont demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu consacrée à la situation au Burkina Faso, suite à la prise de pouvoir survenue le 24 janvier.
Le Ghana, le Kenya et le Gabon, membres non permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, ont appelé à convoquer une réunion extraordinaire de l'instance le 8 février pour discuter de la situation au Burkina Faso.
La session devrait se tenir à huis clos, selon des sources diplomatiques.
Sa tenue doit encore être confirmée par la Russie, qui assure la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois de février.
Plus tôt dans la journée, les nouvelles autorités du Burkina Faso ont déclaré "prendre acte" de l'invitation de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à décliner un calendrier devant aboutir au retour rapide à l'ordre constitutionnel.
Jeudi, la CEDEAO, réunie en sommet extraordinaire à Accra, avait décidé de ne pas imposer de nouvelles sanctions contre le Burkina Faso -suspendu de l'organisation au lendemain du coup d'État. Elle a pourtant demandé aux nouvelles autorités burkinabè de présenter un calendrier "raisonnable pour le retour à l'ordre constitutionnel".
Situation au Burkina Faso
Le 27 janvier, lors d'une déclaration publique, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba avait affirmé que son pays, en proie à des attaques extrémistes régulières depuis 2015, avait "plus que jamais besoin de ses partenaires" internationaux.
Le Burkina Faso est plongé depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées aux extrémistes affiliés à Al-Qaïda* et Daech*, lesquelles ont fait plus de 2.000 morts et contraint au moins 1,5 million de personnes à fuir leur foyer.
* Organisation terroriste interdite en Russie