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Présidentielle française 2022
La prochaine élection présidentielle française va se dérouler du 10 au 24 avril 2022.

La majorité des Français trouveraient "problématique" que Macron ne participe pas aux débats

© AP Photo / Tobias SchwarzEmmanuel Macron lors de la conférence de presse conjointe avec le Chancelier d'Allemagne Olaf Scholz
Emmanuel Macron lors de la conférence de presse conjointe avec le Chancelier d'Allemagne Olaf Scholz - Sputnik Afrique, 1920, 02.02.2022
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Un sympathisant LREM sur deux estime qu’Emmanuel Macron ne devrait pas esquiver le débat de premier tour de la présidentielle, selon une étude de YouGov pour le HuffPost. Qui plus est, cet avis est exprimé par une majorité prépondérante des sondés, alors que le Président sortant semble véritablement vouloir omettre cette étape.
Si la Macronie reste "sceptique" quant à une participation du Président sortant à des débats opposant tous les candidats, alors que lui-même ne s’exprime pas ouvertement sur le sujet, les Français ont un avis déjà tranché.
Comme le montre une étude de YouGov effectuée pour le HuffPost et publiée ce 2 février, 62% des Français ayant participé à ce sondage trouveraient "problématique" qu’Emmanuel Macron ne se plie pas devant cet exercice.
Quant à la répartition politique, cet avis est le plus fortement exprimé par les sympathisants socialistes (83%) et de La France insoumise (81%). Ce souhait est partagé par 67% des sympathisants des Républicains (LR) et du Rassemblement national (RN).
Parmi les électeurs de La République en marche (LREM), un sondé sur deux jugerait "problématique" qu’il refuse d’entrer dans l’arène avec les autres candidats.
Par ailleurs, si Emmanuel Macron accepte ce défi, sur lequel insistent ses adversaires, dont Valérie Pécresse qui voit un signe de lâcheté dans un tel refus, ce format de débats télévisés de premier tour serait tout à fait nouveau. Alors qu’ils n’ont été introduits qu’en 2017, le Président sortant n’avait pas eu l’occasion d’y participer, François Hollande ayant abandonné l’idée de briguer un deuxième mandat.

Un intérêt élevé pour la présidentielle

Le premier tour n’aura lieu que le 10 avril, et le recueil des parrainages n’a fait que commencer le 29 janvier en vue de l’annonce de la liste complète des candidats le 7 mars, mais les Français manifestent déjà un vif intérêt pour l’élection. En effet, d’après une étude, 68% des sondés se disent "intéressés par la campagne présidentielle", un intérêt évalué à 85% chez les électeurs de LREM, suivis de 85% chez les sympathisants de La France insoumise et de 84% chez les Républicains.
Bien que la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron semble se dérouler de manière non officielle, il ne se presse pas d’acter sa candidature et reste jusqu’ici un candidat putatif.
Toujours selon la même étude, 48% des Français estiment qu’il "doit se déclarer prochainement comme candidat" (96% chez les sympathisants LREM), contre 35% qui partagent un avis contraire, alors que 17% préfèrent ne pas s’exprimer.
Selon son entourage, le Président sortant veut rester jusqu’au bout le maître des horloges et profiter au maximum de son statut présidentiel avant de se porter candidat.
Concernant les campagnes précédentes, Nicolas Sarkozy avait temporisé sur l’officialisation de sa candidature jusqu’au mois de février en 2012, lorsqu’il avait décidé de tenter un nouveau mandat, en vain.
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