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Présidentielle française 2022
La prochaine élection présidentielle française va se dérouler du 10 au 24 avril 2022.

Marine Le Pen serait prête à boycotter le débat en l’absence d’Emmanuel Macron

© AP Photo / Thibault CamusMarine Le Pen
Marine Le Pen - Sputnik Afrique, 1920, 01.02.2022
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Emmanuel Macron n’aurait "pas très envie" de participer à un débat de premier tour de la présidentielle et ses proches se disent "sceptiques" quant à cette idée. Or, d’autres candidats insistent sur sa participation, Marine Le Pen se disant résolue à refuser le débat en l’absence du Président sortant, indique son entourage auprès de BFM TV.
Après que la candidate de droite Valérie Pécresse a "solennellement" demandé "un débat avec Emmanuel Macron", qui semble vouloir sauter cette étape de la course présidentielle, c’est au tour de Marine Le Pen de commenter la situation.
L’entourage de la présidente du Rassemblement national (RN) a évoqué le 31 janvier à BFM TV le souhait de cette dernière de boycotter le débat si le locataire de l’Élysée n’y prend pas part.
"Marine Le Pen ne participera à aucun débat en l’absence d'Emmanuel Macron. Si Emmanuel Macron devait se faire représenter, Marine Le Pen se fera également représenter à ce/ces débats", a-t-on ajouté de même source à la chaîne.

"Une campagne de morts-vivants", selon Attal

Si Emmanuel Macron ne s’est publiquement pas exprimé quant à sa participation à un débat en vue de la présidentielle, plusieurs patrons de médias ont indiqué, cités par Le Figaro, qu’il "n’a[vait] pas très envie" de s’y soumettre.
Un communicant du gouvernement avait plus tôt glissé auprès du Parisien qu’à son avis, "les autres n’ont aucun intérêt à le faire", "si lui [Emmanuel Macron, ndlr] n’y va pas".
Toujours dans les colonnes du Parisien, Gabriel Attal s’est dit le 30 janvier "sceptique" quant à l’idée d’une participation du chef de l’État à un débat avant le premier tour de la présidentielle. Le porte-parole du gouvernement est allé jusqu’à tacler ce format.
"Le Président a toujours montré son intérêt pour la confrontation d’idées. Mais à quoi ressemblerait ce débat de premier tour? 12 candidats cherchant pendant 1h50 leur moment avec le Président, qui aurait dix minutes pour leur répondre", a-t-il estimé.
Et d’ajouter que les adversaires d’Emmanuel Macron, qui temporise toujours sur sa candidature, installent, selon Attal, "une campagne de morts-vivants."
Le 31 janvier, un proche du Président a fait savoir auprès de Franceinfo que la "question" des débats était "démagogique", mais dans le même temps a martelé:
"Le débat avec 15 candidats, on l’exclut".
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