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Le cerveau des chats a diminué au cours de leur domestication, selon des scientifiques
Le cerveau des chats a diminué au cours de leur domestication, selon des scientifiques
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Domestiqués au cours des 10.000 dernières années environ, les chats ont perdu une partie considérable du volume de leur cerveau, confirme une étude au sujet de... 30.01.2022, Sputnik Afrique
2022-01-30T14:40+0100
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Depuis longtemps les scientifiques pointent la taille réduite du cerveau comme l’une des caractéristiques clés des mammifères domestiqués. Les chats ne font pas exception. Pourtant, s’il existe déjà plusieurs études décrivant ce phénomène, une équipe de chercheurs autrichiens et britanniques apporte des précisions importantes.Parue le 26 janvier dans la revue Royal Society Open Science, leur étude établie la comparaison entre le volume crânien des chats domestiques (Felis catus), celui des chats sauvages européens (Felis silvestris) et celui des chats sauvages africains (Felis lybica), ces derniers étant considérés comme l'espèce à partir de laquelle les chats domestiques ont lentement évolué.Un possible mécanismeD’après les chercheurs, au cours de la domestication la soumission et la docilité ont influencé de manière négative la migration et la prolifération des cellules de la crête neurale chez l’embryon des félins. Cela pourrait avoir entraîné des changements dans la réponse au stress, la taille du cerveau et la morphologie générale du corps.Les chercheurs rejettent l’hypothèse selon laquelle les chats ne sont pas vraiment des animaux domestiques ou sont plutôt "semi-domestiqués". Cette hypothèse décrit leur domestication comme étant bénéfique surtout pour eux et non pour les humains.Si les chercheurs s’accordent pour dire que les chats n'ont peut-être pas été aussi "utiles" que les chiens ou les chevaux, ils soulignent quand même qu’ils se sont montrés de bons protecteurs des récoltes de céréales contre les rongeurs, ce qui était l’une des première raison de leur domestication.
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Le cerveau des chats a diminué au cours de leur domestication, selon des scientifiques
Domestiqués au cours des 10.000 dernières années environ, les chats ont perdu une partie considérable du volume de leur cerveau, confirme une étude au sujet de ce phénomène déjà observé chez les chiens et autres animaux vivant avec l’Homme.
Depuis longtemps les scientifiques pointent la taille réduite du cerveau comme l’une des caractéristiques clés des mammifères domestiqués. Les chats ne font pas exception. Pourtant, s’il existe déjà plusieurs études décrivant ce phénomène, une équipe de chercheurs autrichiens et britanniques apporte des précisions importantes.
Parue le 26 janvier
dans la revue Royal Society Open Science, leur étude établie la comparaison entre le volume crânien des chats domestiques (Felis catus), celui des chats sauvages européens (Felis silvestris) et celui des chats sauvages africains (Felis lybica), ces derniers étant considérés comme l'espèce à partir de laquelle les chats domestiques ont lentement évolué.
"Nos données indiquent que les chats domestiques ont en effet des volumes crâniens plus petits et des cerveaux plus petits par rapport aux chats sauvages européens (Felis silvestris) et aux ancêtres sauvages des chats domestiques, les chats sauvages africains (Felis lybica), ce qui confirme des résultats plus anciens", ont déclaré les chercheurs.
D’après les chercheurs, au cours de la domestication la soumission et la docilité ont influencé de manière négative la migration et la prolifération des cellules de la crête neurale chez l’embryon des félins. Cela pourrait avoir entraîné des changements dans la réponse au stress, la taille du cerveau et la morphologie générale du corps.
Les chercheurs rejettent l’hypothèse selon laquelle les chats ne sont pas vraiment des animaux domestiques ou sont plutôt "semi-domestiqués". Cette hypothèse décrit leur domestication comme étant bénéfique surtout pour eux et non pour les humains.
Si les chercheurs s’accordent pour dire que les chats n'ont peut-être pas été aussi "utiles" que les chiens ou les chevaux, ils soulignent quand même qu’ils se sont montrés de bons protecteurs des récoltes de céréales contre les rongeurs, ce qui était l’une des première raison de leur domestication.