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Pour Marion Maréchal, ça sera soutenir Zemmour ou ne soutenir personne
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Marion Maréchal est actuellement confrontée au choix de rejoindre Zemmour ou de se tenir à l’écart de cette présidentielle. Elle explique auprès du Parisien... 28.01.2022, Sputnik Afrique
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Après les ralliements de Jérôme Rivière et de Gilbert Collard à Reconquête, le prochain "transfuge" du Rassemblement national (du Front national en l’occurrence) cité dans le camp Zemmour est Marion Maréchal. Dans un entretien au Parisien, la nièce de Marine Le Pen estime avoir encore besoin de temps pour réfléchir au vu des conséquences de cette décision.Après un passage en politique au sein du FN, pour lequel elle a exercé un mandat de député, elle a créé son école de sciences sociales, économiques et politiques à Lyon, se tenant à l’écart de la politique pendant quelques années qui lui "ont fait du bien". Elle réfléchirait toutefois à se trouver un successeur. "Ça fait un an que la politique me titille", confie-t-elle, voyant dans l’Issep un "projet qui devait [lui] survivre".Décision dans un moisD’après le quotidien, son annonce, ou non, de rejoindre M. Zemmour devrait se faire durant le mois à venir. D’ici le 4 mars, le candidat devra avoir rassemblé les 500 parrainages d’élus, une condition qu’il voit comme un obstacle, afin de valider sa participation à l’élection. "Je réfléchis, aucune décision n’est prise", assure-t-elle.Selon lui, son ralliement à Zemmour représenterait "une prise phénoménale d’un point de vue politique" tout autant qu’un échec pour Marine Le Pen.De l’aveu même de Mme Maréchal, "beaucoup de gens au RN essaient de savoir ce que je vais faire. Certains conditionnent leur départ au mien". "Même si elle y allait, ça ne ferait pas monter Zemmour de 1%. Elle représente un microcosme et s’enfermerait dans un ghetto d’extrême droite", a réagi l’entourage de la candidate du RN sur BFM TV.Pas de retour au RNSans vouloir "recréer des fractures familiales", Marion Maréchal est déjà certaine de ne pas rejoindre sa tante. Elle lui reproche trop de variations idéologiques et considère qu’Éric Zemmour, bien que moins bien placé dans les sondages, "a une marge de progression plus grande chez les classes populaires et les abstentionnistes que Marine Le Pen auprès des classes supérieures".Le processus de dédiabolisation du FN, puis du RN, a encore été évoqué par Marine Le Pen elle-même lors de ses vœux à la presse le 26 janvier. "Nous avons définitivement rompu avec les provocations qui ont pu être parfois, dans un passé de plus en plus lointain, le péché de notre famille politique", a-t-elle déclaré, ajoutant vouloir s’écarter d’une "course de vitesse à la radicalité ou au buzz".C’est précisément ce que lui reproche le transfuge du RN Jérôme Rivière, interrogé par l’AFP: "En 2017 c'était la normalisation. Et là, elle est en train de devenir un ultime variant du système". Comme Gilbert Collard, lui aussi est convaincu de l’arrivée prochaine de Marion Maréchal dans le parti de Zemmour. "Dans quelques semaines elle se déclarera […]. Elle est suffisamment inquiète du sort de la France si Emmanuel Macron est réélu".
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Pour Marion Maréchal, ça sera soutenir Zemmour ou ne soutenir personne
08:28 28.01.2022 (Mis à jour: 08:29 28.01.2022) Marion Maréchal est actuellement confrontée au choix de rejoindre Zemmour ou de se tenir à l’écart de cette présidentielle. Elle explique auprès du Parisien pourquoi il s’agit d’une décision lourde de conséquences, sur laquelle elle devrait se prononcer définitivement d’ici un mois.
Après les ralliements de Jérôme Rivière
et de Gilbert Collard à Reconquête, le prochain "transfuge" du Rassemblement national (du Front national en l’occurrence) cité dans le camp Zemmour est Marion Maréchal. Dans un entretien au
Parisien, la nièce de Marine Le Pen estime avoir encore besoin de temps pour réfléchir au vu des conséquences de cette décision.
"Si je soutiens Éric, ce n’est pas juste pour passer une tête et dire coucou: ça veut dire revenir en politique et donc quitter l’Issep. C’est un vrai choix de vie, une décision lourde", explique-t-elle auprès du quotidien.
Après un passage en politique au sein du FN, pour lequel elle a exercé un mandat de député, elle a créé son école de sciences sociales, économiques et politiques à Lyon, se tenant à l’écart de la politique pendant quelques années qui lui "ont fait du bien". Elle réfléchirait toutefois à se trouver un successeur. "Ça fait un an que la politique me titille", confie-t-elle, voyant dans l’Issep un "projet qui devait [lui] survivre".
D’après le quotidien, son annonce, ou non, de rejoindre M. Zemmour devrait se faire durant le mois à venir. D’ici le 4 mars, le candidat devra avoir rassemblé les 500 parrainages d’élus, une condition qu’il voit comme un obstacle, afin de valider sa participation à l’élection. "Je réfléchis, aucune décision n’est prise", assure-t-elle.
"Quand Marion réfléchit très longtemps, c’est qu’elle a pris sa décision", a commenté sur BFM TV Gilbert Collard, eurodéputé ex-RN et désormais porte-parole de Reconquête.
Selon lui, son ralliement à Zemmour représenterait "une prise phénoménale d’un point de vue politique" tout autant qu’un échec pour Marine Le Pen.
De l’aveu même de Mme Maréchal, "beaucoup de gens au RN essaient de savoir ce que je vais faire. Certains conditionnent leur départ au mien". "Même si elle y allait, ça ne ferait pas monter Zemmour de 1%. Elle représente un microcosme et s’enfermerait dans un ghetto d’extrême droite", a réagi l’entourage de la candidate du RN sur BFM TV.
Sans vouloir "recréer des fractures familiales", Marion Maréchal est déjà certaine de ne pas rejoindre sa tante. Elle lui reproche trop de variations idéologiques et
considère qu’Éric Zemmour, bien que moins bien placé dans les sondages, "a une marge de progression plus grande chez les classes populaires et les abstentionnistes que Marine Le Pen auprès des classes supérieures".
Le processus de dédiabolisation du FN, puis du RN, a encore été évoqué par Marine Le Pen elle-même lors de ses vœux à la presse le 26 janvier. "Nous avons définitivement rompu avec les provocations qui ont pu être parfois, dans un passé de plus en plus lointain, le péché de notre famille politique", a-t-elle déclaré, ajoutant vouloir s’écarter d’une "course de vitesse à la radicalité ou au buzz".
C’est précisément ce que lui reproche le transfuge du RN Jérôme Rivière, interrogé par l’AFP: "En 2017 c'était la normalisation. Et là, elle est en train de devenir un ultime variant du système". Comme Gilbert Collard, lui aussi est convaincu de l’arrivée prochaine de Marion Maréchal dans le parti de Zemmour. "Dans quelques semaines elle se déclarera […]. Elle est suffisamment inquiète du sort de la France
si Emmanuel Macron est réélu".