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Les Balkany se moquent de leur bracelet électronique, le parquet voudrait les remettre en prison
Les Balkany se moquent de leur bracelet électronique, le parquet voudrait les remettre en prison
Sputnik Afrique
Sous bracelet électronique depuis presque un an, Patrick et Isabelle Balkany pourraient être prochainement incarcérés, comme le requiert le parquet de Rouen... 28.01.2022, Sputnik Afrique
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Tous deux condamnés à trois ans de prison ferme pour fraude fiscale en mars 2020, Patrick et Isabelle Balkany ont commencé à purger leur peine en mars 2021 depuis leur moulin de Giverny (Eure) grâce au port d’un bracelet électronique. Mais le couple a fait sonner le dispositif tellement de fois que la justice souhaite désormais les mettre en cellule.Le parquet de Rouen requiert en effet leur incarcération, selon Marianne. Le placement sous bracelet électronique avait été révoqué le 17 décembre par le tribunal d’application des peines d’Evreux, mais l’ancien maire de Levallois-Perret et sa première adjointe ont décidé de faire appel. Ils ont plaidé leur cause à la mi-janvier, et la décision sera annoncée par la chambre d’appel le 3 février.Les proches du couple sont "assez pessimistes" sur l’issue de l’affaire, d’après l’hebdomadaire, car les faits évoqués par la justice sont loin de plaider en leur faveur. "Ils sont incorrigibles", déplore l’un d’eux. En neuf mois, les bracelets ont sonné une centaine de fois. Le bip est déclenché lorsqu’ils quittent leur propriété hors de leur période de sortie autorisée entre 14 et 18 heures.ExcusesPour sa défense, M. Balkany a évoqué une panne sur l’autoroute, son épouse des bouchons en rentrant des courses, ou encore des bains qu’elle doit prendre pour les douleurs à sa cheville, ce qui aurait empêché l’appareil plongé dans l’eau d’émettre un signal. Toutefois, une fois qu’ils ont eu l’autorisation de le porter au poignet, les problèmes ont continué. De nombreuses autres sonneries auraient été déclenchées lors de brèves sorties du périmètre pour parler à leur facteur ou pour rattraper leurs chiens.De plus, ils ont eu "des comportements appropriés" avec leur juge d’application des peines, caractérisés par des mots et des gestes. "Isabelle s’est ensuite excusée de certains propos", a confié un proche à Marianne. Tous deux ont pourtant dû suivre un stage de citoyenneté, incluant un cours de civisme et une formation sur le "sens de l’impôt".Démêlés judiciairesPour rappel, Patrick Balkany est le seul à être véritablement passé par la case prison dans cette affaire, fin 2019, mais il en était sorti au bout de cinq mois pour raisons de santé. Lui et Mme Balkany sont également toujours accusés de blanchiment de fraude fiscale, pour lequel la cour d’appel de Paris les avait condamnés à quatre et cinq ans de prison ferme, une peine en suspens depuis qu’ils se sont pourvus en cassation.Enfin, M. Balkany doit encore être jugé dans le cadre d’une enquête pour l’utilisation frauduleuse de locaux qui appartenaient à la ville de Levallois. Il a ainsi triplement été mis en examen pour "abus de biens sociaux", "prise illégale d’intérêts" et "détournement de fonds publics".
https://fr.sputniknews.africa/20210408/patrick-balkany-hospitalise-en-urgence-et-admis-en-soins-intensifs-selon-son-epouse-1045452988.html
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Les Balkany se moquent de leur bracelet électronique, le parquet voudrait les remettre en prison
Sous bracelet électronique depuis presque un an, Patrick et Isabelle Balkany pourraient être prochainement incarcérés, comme le requiert le parquet de Rouen, selon Marianne. Les nombreuses violations de leurs conditions de détention et leur comportement envers le juge d’application des peines en seraient la cause.
Tous deux condamnés à trois ans de prison ferme
pour fraude fiscale en mars 2020, Patrick et Isabelle Balkany ont commencé à purger leur peine en mars 2021 depuis leur moulin de Giverny (Eure) grâce au
port d’un bracelet électronique. Mais le couple a fait sonner le dispositif tellement de fois que la justice souhaite désormais les mettre en cellule.
Le parquet de Rouen requiert en effet leur incarcération, selon Marianne. Le placement sous bracelet électronique
avait été révoqué le 17 décembre par le tribunal d’application des peines d’Evreux, mais l’ancien maire de Levallois-Perret et sa première adjointe ont décidé de faire appel. Ils ont plaidé leur cause à la mi-janvier, et la décision sera annoncée par la chambre d’appel le 3 février.
Les proches du couple sont "assez pessimistes" sur l’issue de l’affaire, d’après l’hebdomadaire, car les faits évoqués par la justice sont loin de plaider en leur faveur. "Ils sont incorrigibles", déplore l’un d’eux. En neuf mois, les bracelets ont sonné une centaine de fois. Le bip est déclenché lorsqu’ils quittent leur propriété hors de leur période de sortie autorisée entre 14 et 18 heures.
Pour sa défense, M. Balkany a évoqué une panne sur l’autoroute, son épouse des bouchons en rentrant des courses, ou encore des bains qu’elle doit prendre pour les douleurs à sa cheville, ce qui aurait empêché l’appareil plongé dans l’eau d’émettre un signal. Toutefois, une fois qu’ils ont eu l’autorisation de le porter au poignet, les problèmes ont continué. De nombreuses autres sonneries auraient été déclenchées lors de brèves sorties du périmètre pour parler à leur facteur ou pour rattraper leurs chiens.
De plus, ils ont eu "des comportements appropriés" avec leur juge d’application des peines, caractérisés par des mots et des gestes. "Isabelle s’est ensuite excusée de certains propos", a confié un proche à Marianne. Tous deux ont pourtant dû suivre un stage de citoyenneté, incluant un cours de civisme et une formation sur le "sens de l’impôt".
Pour rappel, Patrick Balkany est le seul à être véritablement passé par la case prison dans cette affaire, fin 2019, mais il en était sorti au bout de cinq mois pour raisons de santé. Lui et Mme Balkany sont également toujours accusés de blanchiment de fraude fiscale, pour lequel la cour d’appel de Paris les avait condamnés à quatre et cinq ans de prison ferme, une peine en suspens depuis qu’ils se sont pourvus en cassation.
Enfin, M. Balkany doit encore être jugé dans le cadre d’une enquête pour l’utilisation frauduleuse de locaux qui appartenaient à la ville de Levallois. Il a ainsi triplement été mis en examen pour "abus de biens sociaux", "prise illégale d’intérêts" et "détournement de fonds publics".