Un homme interpellé avec un couteau et un Coran à la basilique de Blois

© Photo Pixabay / FleimaxUne voiture de police
Une voiture de police - Sputnik Afrique, 1920, 26.01.2022
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Un quadragénaire s’est introduit mardi 25 janvier dans la basilique de la Trinité à Blois. Selon le procureur, il s’agit vraisemblablement d’un déséquilibré.
Un homme vêtu d’une djellaba, au comportement inquiétant, s'est introduit dans la basilique de la Trinité à Blois le 25 janvier. La BAC, appelée en urgence, a retrouvé sur lui un long couteau de cuisine ainsi qu'un exemplaire du Coran.

Ce qui s’est passé à l'intérieur

Comme l’a raconté au Figaro un témoin de la scène, l’homme est entré dans la basilique "un peu hagard, sans trop savoir où aller", avant d’interpeller un bénévole pour lui demander s'il était le prêtre. Puis il a pris place dans le chœur, avant de quitter la basilique. Quelques minutes plus tard, il est rentré.
"Il s'est tourné vers un pilier de la basilique, en direction de la Loire, et de la Mecque me semble-t-il, et s'est mis à prier. Il levait les mains au ciel et paraissait presque en transe. Il avait les yeux un peu exorbités, comme s’il avait pris quelque chose. Je me suis dit ''ouh là là, ça va pas du tout'' et c'est à ce moment-là que j'ai appelé la police ", confie au quotidien le sacristain.

Intervention de la BAC

Selon le Figaro, trois agents de la BAC sont arrivés cinq minutes après. Lors de l’interpellation, ils ont retrouvé un exemplaire du Coran ainsi qu'un long couteau de cuisine. L’interpellé était calme.
L’enquête a été confiée conjointement à la direction départementale de la sécurité publique et la direction territoriale de la police judiciaire d’Orléans.

Son profil

Selon le procureur de la République de Blois, Frédéric Chevalier, le suspect est âgé de 48 ans, il a deux enfants, vit chez sa mère et souffre de problèmes psychologiques. "Sa mère a dit aux enquêteurs qu'il devenait étrange quand il oubliait de prendre son médicament".
"Il n’était pas connu des services de renseignement ni fiché S. Le parquet national antiterroriste ne va pas se saisir [de l'affaire, ndlr]. Ses antécédents judiciaires remontent à 2010 et 2011 et concernent des vols aggravés", a ajouté le procureur.
Le quadragénaire devait être examiné par un psychiatre afin de déterminer son niveau de responsabilité pénale et décider de l’éventualité d’une hospitalisation, indique La Nouvelle République.
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