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Des sanctions contre la Russie affecteraient l'économie allemande, estime Berlin
Des sanctions contre la Russie affecteraient l'économie allemande, estime Berlin
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L’Allemagne n’exclut pas la possibilité de sanctions contre la Russie, mais elle ne cache pas qu’elles affecteraient également l'économie allemande, selon le... 26.01.2022, Sputnik Afrique
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D'éventuelles sanctions contre la Russie affecteraient l'économie allemande, a averti ce mercredi 26 janvier le ministre de l'Économie et vice-chancelier allemand, Robert Habek, lors d'un briefing à Berlin.Pour sa part, le chancelier allemand avait affirmé, lors d’une interview accordée au Süddeutsche Zeitung et publiée le 23 janvier, que Berlin était prêt à imposer des sanctions à la Russie en cas d’agression de l’Ukraine, mais avait indiqué que ces mesures auraient des répercussions inévitables sur les marchés occidentaux. Selon lui, contre la Russie, il est nécessaire de prendre des décisions "qui ont une plus grande efficacité".La livraison d’armes à l’Ukraine bloquée par BerlinTandis que les autorités allemandes semblent ne pas exclure une possible introduction de nouvelles sanctions antirusses en cas d’escalade en Ukraine, elles avaient précédemment bloqué la livraison d’armes létales à Kiev. La dernière initiative estonienne d’exporter en Ukraine des obusiers D-30 de 122 mm, qui avaient appartenu à l’Allemagne de l’Est, a été bloquée par Berlin.Ces armes ont été fabriquées en Union soviétique et étaient stationnées dans l’ancienne Allemagne de l’Est, d’après le Wall Street Journal. Selon le journal américain, la position allemande sur la question diffère de celle des États-Unis et de divers membres de l’Otan en Europe.Des sanctions à venir?L'agence Bloomberg, citant ses sources, avait précédemment écrit que l'Union européenne envisageait d'imposer des sanctions à la Russie, notamment en cas de restriction des approvisionnements en gaz. Selon l’agence, l'Union peut imposer des mesures contre la Russie "en cas de cyberattaque, campagne de désinformation, limitation de l'approvisionnement en gaz".Pourtant, toujours selon Bloomberg documents à l’appui, le gouvernement allemand a exigé que les éventuelles sanctions contre la Russie au sujet de l'Ukraine n'affectent pas le secteur énergétique russe. Les autorités allemandes insistent sur cette exemption si des mesures sont prises pour bloquer l'accès des banques russes aux règlements en dollars américains. L'Allemagne craint que dans ce scénario, l'approvisionnement énergétique de l'Europe soit menacé, écrit l'agence.Cité par Bloomberg, le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, avait d’ailleurs reconnu le 13 janvier que les États-Unis et l'Europe pourraient ne pas être pleinement d'accord sur les sanctions à imposer si la Russie attaquait l'Ukraine. Il s'est également dit convaincu que les deux parties conviendraient de "graves conséquences économiques" pour Moscou.En outre, l'administration Biden envisage d'instaurer de stricts contrôles des exportations vers la Russie afin de perturber l'économie de celle-ci si le Président russe Vladimir Poutine décidait d'envahir l'Ukraine, a déclaré le 18 janvier à Reuters un représentant américain. D'après lui, la Maison-Blanche est en train de discuter aussi de mesures "extraordinaires" de contrôle des exportations qui pourraient assécher des pans entiers des secteurs technologiques russes.Auparavant, les États-Unis avaient déjà évoqué le projet de loi prévoyant des sanctions contre la Russie et son Président en cas d’escalade des tensions autour de l’Ukraine. Ce texte a été rédigé par un groupe de sénateurs, Robert Menendez en tête. Entre autres, le document porte sur la possibilité de sanctionner Poutine, le Premier ministre Mikhaïl Michoustine, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou. Ces mesures pourraient également concerner les banques russes principales et le gazoduc Nord Stream 2. Ce projet de loi a été élaboré en pleine série de discussions sur les garanties de sécurité proposées par la Russie. Le sommet Russie-États-Unis s’est tenu le 10 janvier à Genève, et la rencontre Russie-Otan deux jours plus tard à Bruxelles.Face aux nombreuses accusations de ces dernier jours contre la Russie à propos de la préparation d’une invasion de l’Ukraine, le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, les a qualifié de vaines et a affirmé qu’elles causaient une escalade sans fondement de la tension. Il a souligné que la Russie ne constituait une menace pour personne. Dans le même temps, il n'a pas exclu la possibilité de provocations pour justifier de telles déclarations et a averti que toute tentative de résoudre la crise dans le sud-est de l'Ukraine par la force aurait de graves conséquences.
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Des sanctions contre la Russie affecteraient l'économie allemande, estime Berlin
21:00 26.01.2022 (Mis à jour: 23:58 26.01.2022) L’Allemagne n’exclut pas la possibilité de sanctions contre la Russie, mais elle ne cache pas qu’elles affecteraient également l'économie allemande, selon le ministre de l'Économie et vice-chancelier allemand pour qui l’Allemagne fait tout "ce qui est en son pouvoir pour ne pas laisser les choses en arriver là".
D'éventuelles sanctions contre la Russie affecteraient l'économie allemande, a averti ce mercredi 26 janvier le ministre de l'Économie et vice-chancelier allemand, Robert Habek, lors d'un briefing à Berlin.
"La situation à la frontière est de l'Ukraine est dangereuse et tendue. Je ne veux donc pas spéculer sur ce qui "aurait été si". La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock et le chancelier Olaf Scholz ont déclaré que toutes les mesures étaient envisagées si l'on en arrive là. Mais ce n'est qu'une préface. Le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne fait tout son possible, fait tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas laisser les choses en arriver là. Si des sanctions devaient être imposées, il n'y en a aucune qui n'affecterait pas l'économie allemande également", a déclaré M.Habek lorsqu'il a été interrogé sur le sujet.
Pour sa part, le chancelier allemand avait affirmé, lors d’une interview accordée au Süddeutsche Zeitung et publiée le 23 janvier, que Berlin était prêt à imposer des sanctions à la Russie en cas d’agression de l’Ukraine, mais avait indiqué que ces mesures auraient des répercussions inévitables sur les marchés occidentaux. Selon lui, contre la Russie, il est nécessaire de prendre des décisions "qui ont une plus grande efficacité".
La livraison d’armes à l’Ukraine bloquée par Berlin
Tandis que les autorités allemandes semblent ne pas exclure une possible introduction de nouvelles sanctions antirusses en cas d’escalade en Ukraine, elles avaient précédemment bloqué la livraison
d’armes létales à Kiev. La dernière initiative estonienne d’exporter en Ukraine des obusiers D-30 de 122 mm, qui avaient appartenu à l’Allemagne de l’Est, a été bloquée par Berlin.
Ces armes ont été fabriquées en Union soviétique et étaient stationnées dans l’ancienne Allemagne de l’Est, d’après le Wall Street Journal. Selon le journal américain, la position allemande sur la question diffère de celle des États-Unis et de divers membres de l’Otan en Europe.
L'agence Bloomberg, citant ses sources, avait précédemment écrit que l'Union européenne envisageait d'imposer des
sanctions à la Russie, notamment en cas de restriction des approvisionnements en gaz. Selon l’agence, l'Union peut imposer des mesures contre la Russie "en cas de cyberattaque, campagne de désinformation, limitation de l'approvisionnement en gaz".
Pourtant, toujours selon Bloomberg documents à l’appui, le gouvernement allemand a exigé que les éventuelles sanctions contre la Russie au sujet de l'Ukraine n'affectent pas le secteur énergétique russe. Les autorités allemandes insistent sur cette exemption si des mesures sont prises pour bloquer l'accès des banques russes aux règlements en dollars américains. L'Allemagne craint que dans ce scénario, l'approvisionnement énergétique de l'Europe soit menacé, écrit l'agence.
Cité par Bloomberg, le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, avait d’ailleurs reconnu le 13 janvier
que les États-Unis et l'Europe pourraient ne pas être pleinement d'accord sur les sanctions à imposer si la Russie attaquait l'Ukraine. Il s'est également dit convaincu que les deux parties conviendraient de "graves conséquences économiques" pour Moscou.
En outre, l'administration Biden envisage d'instaurer de stricts contrôles des exportations vers la Russie afin de perturber l'économie de celle-ci si le Président russe Vladimir Poutine décidait d'envahir l'Ukraine, a déclaré le 18 janvier à Reuters un représentant américain. D'après lui, la Maison-Blanche est en train de discuter aussi de mesures "extraordinaires" de contrôle des exportations qui pourraient assécher des pans entiers des secteurs technologiques russes.
Auparavant, les États-Unis avaient déjà évoqué le projet de loi prévoyant des sanctions contre la Russie et son Président en cas d’escalade des tensions autour de l’Ukraine. Ce texte a été rédigé par un groupe de sénateurs, Robert Menendez en tête. Entre autres, le document porte sur la possibilité de sanctionner Poutine, le Premier ministre Mikhaïl Michoustine, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou. Ces mesures pourraient également concerner les banques russes principales et le gazoduc Nord Stream 2. Ce projet de loi a été élaboré en pleine série de discussions sur les garanties de sécurité proposées par la Russie. Le sommet Russie-États-Unis s’est tenu le 10 janvier à Genève, et la rencontre Russie-Otan deux jours plus tard à Bruxelles.
Face aux nombreuses accusations de ces dernier jours contre la Russie à propos de la préparation d’une invasion de l’Ukraine, le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, les a qualifié de vaines et a affirmé qu’elles causaient une
escalade sans fondement de la tension. Il a souligné que la Russie ne constituait une menace pour personne. Dans le même temps, il n'a pas exclu la possibilité de provocations pour justifier de telles déclarations et a averti que toute tentative de résoudre la crise dans le sud-est de l'Ukraine par la force aurait de graves conséquences.