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Qui était le soldat français tué samedi au Mali?
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Alors que les violences dans le Sahel ne faiblissent pas, Alexandre Martin, âgé de 24 ans, tué samedi au Mali, est devenu le 53e soldat à trouver la mort dans... 24.01.2022, Sputnik Afrique
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Alexandre Martin, le brigadier du 54e régiment d'artillerie de Hyères (Var) tué au Mali le 22 janvier dans une attaque au mortier, avait 24 ans. Il est le 53e militaire français à trouver la mort au Sahel depuis 2013. Trois soldats y avaient été tués l'an dernier, et un quatrième est mort accidentellement, précise l’AFP.Touché avec neuf autres soldats par des tirs d'obus, cet originaire de Rouen (Seine-Maritime) a succombé à ses blessures durant l'intervention médicale réalisée d'urgence par l'antenne médicale du camp militaire français de Gao.Il entame son parcours en 2015Engagé le 1er septembre 2015, le soldat disparu a été d’abord affecté à la 4e batterie comme pointeur tireur sol-air très courte portée. Élevé à la distinction de 1re classe en juin 2016, il a ensuite été déployé sur l'opération Sentinelle, d’octobre à décembre 2016. L’année suivante, le Normand participait à sa première mission de quatre mois en Guyane avec le 3e régiment d'infanterie, avant de rejoindre la Martinique au 33e régiment d'infanterie de marine pour une mission de courte durée, en octobre 2018. Après celle-ci, il a été promu au grade de brigadier.À l’été 2019 puis début 2021, Alexandre Martin a été déployé au Mali, théâtre depuis 2012 de violences djihadistes, auxquelles s’ajoutent des conflits intercommunautaires meurtriers. Depuis octobre 2021, il était engagé dans le cadre de l'opération Barkhane, dont la fin "en tant qu’opération extérieure" avait été annoncée par Emmanuel Macron début juin. Les interventions de la force française Barkhane, de l'Onu et d'une force conjointe de cinq pays sahéliens n’ont pas encore permis d’apaiser la situation dans ce pays.Le militaire défunt a reçu la médaille de la protection militaire du territoire en décembre 2016, la médaille de bronze de la défense nationale en janvier 2017 puis la médaille d'argent de la défense nationale. Il vivait en concubinage et n’avait pas d’enfants, précise Le Courrier cauchois.Des qualités militaires appréciées"C'était un tireur professionnel", a expliqué à BFM TV Hervé Grandjean, porte-parole des Armées. Son régiment est spécialisé dans la défense aérienne à très basse altitude, a-t-il précisé.Également à l’antenne de BFM TV, le colonel Pierre Bernard, chef de corps du 54e régiment, a loué l'"excellent état d'esprit" d’Alexandre Martin ainsi que ses "qualités militaires" grâce auxquelles il était "un soldat agile, très déterminé". "Évidemment au sein du régiment l'émotion est très forte", a-t-il ajouté.Dans un communiqué, Emmanuel Macron "a salué avec respect la mémoire de ce soldat, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission" et a exprimé "sa totale confiance" aux militaires engagés au Sahel. Le Président "s’associe à la douleur de sa famille, de ses proches et de ses frères d’armes et les assure de la reconnaissance et de la solidarité de la Nation".Une cérémonie d'hommage devra se tenir dans le courant de la semaine au 54e régiment d'artillerie à Hyères, annonce Nice-Matin.Un contexte difficileLa force Barkhane, qui s'étend sur cinq pays du Sahel, comptait près de 5.000 soldats à l'été 2021 mais devrait être ramenée à entre 3.500 et 4.000 hommes l'été prochain dans le cadre d'une réorganisation de ses missions.La mort d’Alexandre Martin intervient dans un contexte d'une extrême tension entre Paris et Bamako.Dans son communiqué, le Président Macron "confirme la détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme dans la région, aux côtés de ses partenaires".La ministre des Armées Florence Parly a également affirmé, dans un communiqué, que "la France reste déterminée à combattre le terrorisme qui sévit au Sahel et s'en prend aux populations civiles", et a salué "l’engagement de tous les militaires déployés sur le terrain pour combattre les groupes armés terroristes".La France a entrepris en juin 2021 de réorganiser son dispositif militaire et a quitté ses trois bases les plus septentrionales au Mali (Tessalit, Kidal et Tombouctou) pour se recentrer autour de celles de Gao et de Ménaka. Elle mise désormais sur la coopération avec les pays ouest-africains voisins, également victimes des violences.
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Qui était le soldat français tué samedi au Mali?
10:26 24.01.2022 (Mis à jour: 10:27 24.01.2022) Alors que les violences dans le Sahel ne faiblissent pas, Alexandre Martin, âgé de 24 ans, tué samedi au Mali, est devenu le 53e soldat à trouver la mort dans la zone depuis 2013. Le brigadier était doté d'un "excellent état d'esprit" et "de bonnes qualités militaires", selon ses supérieurs.
Alexandre Martin, le brigadier du 54e régiment d'artillerie de Hyères (Var)
tué au Mali le 22 janvier dans une attaque au mortier, avait 24 ans. Il est le 53e militaire français à trouver la mort au Sahel depuis 2013. Trois soldats y avaient été tués l'an dernier, et un quatrième est mort accidentellement, précise l’AFP.
Touché avec neuf autres soldats par des tirs d'obus, cet originaire de Rouen (Seine-Maritime) a succombé à ses blessures durant l'intervention médicale réalisée d'urgence par l'antenne médicale du camp militaire français de Gao.
Il entame son parcours en 2015
Engagé le 1er septembre 2015, le soldat disparu a été d’abord affecté à la 4e batterie comme pointeur tireur sol-air très courte portée. Élevé à la distinction de 1re classe en juin 2016, il a ensuite été déployé sur l'opération Sentinelle, d’octobre à décembre 2016. L’année suivante, le Normand participait à sa première mission de quatre mois en Guyane avec le 3e régiment d'infanterie, avant de rejoindre la Martinique au 33e régiment d'infanterie de marine pour une mission de courte durée, en octobre 2018. Après celle-ci, il a été promu au grade de brigadier.
À l’été 2019 puis début 2021, Alexandre Martin a été déployé au Mali, théâtre depuis 2012 de violences djihadistes, auxquelles s’ajoutent des conflits intercommunautaires meurtriers. Depuis octobre 2021, il était engagé dans le cadre de l'opération Barkhane, dont la fin "en tant qu’opération extérieure"
avait été annoncée par Emmanuel Macron début juin. Les interventions de la force française Barkhane, de l'Onu et d'une force conjointe de cinq pays sahéliens n’ont pas encore permis d’apaiser la situation dans ce pays.
Le militaire défunt a reçu la médaille de la protection militaire du territoire en décembre 2016, la médaille de bronze de la défense nationale en janvier 2017 puis la médaille d'argent de la défense nationale. Il vivait en concubinage et n’avait pas d’enfants, précise Le Courrier cauchois.
Des qualités militaires appréciées
"C'était un tireur professionnel", a expliqué à BFM TV Hervé Grandjean, porte-parole des Armées. Son régiment est spécialisé dans la défense aérienne à très basse altitude, a-t-il précisé.
Également à l’antenne de BFM TV, le colonel Pierre Bernard, chef de corps du 54e régiment, a loué l'"excellent état d'esprit" d’Alexandre Martin ainsi que ses "qualités militaires" grâce auxquelles il était "un soldat agile, très déterminé". "Évidemment au sein du régiment l'émotion est très forte", a-t-il ajouté.
Dans
un communiqué, Emmanuel Macron "a salué avec respect la mémoire de ce soldat, mort pour la France dans l’accomplissement de sa mission" et a exprimé "sa totale confiance" aux militaires engagés au Sahel. Le Président "s’associe à la douleur de sa famille, de ses proches et de ses frères d’armes et les assure de la reconnaissance et de la solidarité de la Nation".
Une cérémonie d'hommage devra se tenir dans le courant de la semaine au 54e régiment d'artillerie à Hyères, annonce Nice-Matin.
La force Barkhane, qui s'étend sur cinq pays du Sahel, comptait près de 5.000 soldats à l'été 2021 mais devrait être ramenée à entre 3.500 et 4.000 hommes l'été prochain dans le cadre d'une réorganisation de ses missions.
La mort d’Alexandre Martin intervient dans un contexte d'une extrême tension entre Paris et Bamako.Dans son communiqué, le Président Macron "confirme la détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme dans la région, aux côtés de ses partenaires".
La ministre des Armées Florence Parly a également affirmé, dans un communiqué, que "la France reste déterminée à combattre le terrorisme qui sévit au Sahel et s'en prend aux populations civiles", et a salué "l’engagement de tous les militaires déployés sur le terrain pour combattre les groupes armés terroristes".
La France a entrepris en juin 2021 de réorganiser son dispositif militaire et a quitté ses trois bases les plus septentrionales au Mali (Tessalit, Kidal et Tombouctou) pour se recentrer autour de celles de Gao et de Ménaka. Elle mise désormais sur la coopération avec les pays ouest-africains voisins, également victimes des violences.