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Le Covid-19 a exacerbé l'extrême pauvreté en Afrique de l'Ouest, selon l'Onu
Le Covid-19 a exacerbé l'extrême pauvreté en Afrique de l'Ouest, selon l'Onu
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L'extrême pauvreté en Afrique de l’Ouest a augmenté de près de 3% en 2021 et la proportion de personnes vivant avec moins de 1,90 dollar par jour dans la... 23.01.2022, Sputnik Afrique
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"S'il faut se féliciter de la réaction des gouvernements à travers leurs actions de mitigations prises, il faut néanmoins s’inquiéter des effets résiduels de la crise sanito-économique qui risquent de continuer à perturber, pendant longtemps, les systèmes alimentaires et de compromettre l’accès des populations à la nourriture en raison des multiples dynamiques", a déclaré le Commissaire en charge de l'agriculture, de l'environnement et des ressources en eau à la Commission de la CEDEAO, Sekou Sangare, lors de la publication.Le rapport, qui a été élaboré en partenariat avec le bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), signale que l’endettement des pays de la région a aussi augmenté dans un contexte marqué par une reprise économique lente, un rétrécissement de l’espace fiscal et une faible mobilisation des ressources.Selon le rapport, l'ensemble des mesures barrières contre la pandémie - telles que la fermeture des frontières, les restrictions de mouvements, la perturbation des chaînes d’approvisionnement - a eu un impact négatif sur les activités génératrices de revenus et entraîné la hausse des prix des denrées sur les marchés.Les personnes les plus touchées sont celles qui dépendent de sources de revenus instables comme les petits commerçants, les vendeurs de rue et les travailleurs occasionnels, y compris dans le secteur agricole.Cette détérioration de la situation économique a eu un impact négatif sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des femmes, hommes et enfants, avise également le rapport.Plus de 25 millions de personnes en Afrique de l’Ouest ne sont pas en mesure de répondre à leurs besoins alimentaires de base dans la région, une hausse de 34% par rapport à 2020.La situation est plus grave dans les zones touchées par les conflits comme le bassin du Lac Tchad, le Liptako-Gourma et le Sahel, poussant les ménages à vendre leurs biens et moyens d’existence pour satisfaire leurs besoins alimentaires.La publication du rapport intervient alors que l'économie régionale demeure toujours fragile et insuffisamment dynamique pour permettre aux familles de retrouver leur situation de bien-être social et économique d’avant la crise.L’étude devrait permettre aux acteurs, publics et privés, d’apporter des réponses idoines et résolues aux conséquences néfastes de la pandémie de Covid-19 sur la vie des populations d’Afrique de l’Ouest.
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Le Covid-19 a exacerbé l'extrême pauvreté en Afrique de l'Ouest, selon l'Onu
L'extrême pauvreté en Afrique de l’Ouest a augmenté de près de 3% en 2021 et la proportion de personnes vivant avec moins de 1,90 dollar par jour dans la région est passée de 2,3% en 2020 à 2,9% l'an dernier, selon un rapport publié cette semaine par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
"S'il faut se féliciter de la réaction des gouvernements à travers leurs actions de mitigations prises, il faut néanmoins s’inquiéter des effets résiduels de la crise sanito-économique qui risquent de continuer à perturber, pendant longtemps, les systèmes alimentaires et de compromettre l’accès des populations à la nourriture en raison des multiples dynamiques", a déclaré le Commissaire en charge de l'agriculture, de l'environnement et des ressources en eau à la Commission de la CEDEAO, Sekou Sangare, lors de la publication.
Le rapport, qui a été élaboré en partenariat avec le bureau sous régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), signale que l’endettement des pays de la région a aussi augmenté dans un contexte marqué par une reprise économique lente, un rétrécissement de l’espace fiscal et une faible mobilisation des ressources.
Selon le rapport, l'ensemble des mesures barrières contre la pandémie - telles que la fermeture des frontières, les restrictions de mouvements, la perturbation des chaînes d’approvisionnement - a eu un impact négatif sur les activités génératrices de revenus et entraîné la hausse des prix des denrées sur les marchés.
Les personnes les plus touchées sont celles qui dépendent de sources de revenus instables comme les petits commerçants, les vendeurs de rue et les travailleurs occasionnels, y compris dans le secteur agricole.
Cette détérioration de la situation économique a eu un impact négatif sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des femmes, hommes et enfants, avise également le rapport.
"La crise sanitaire à coronavirus a particulièrement annihilé les acquis en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire et la malnutrition engrangés par la CEDEAO et ses États membres", a fait valoir M.Sangare.
Plus de 25 millions de personnes en Afrique de l’Ouest ne sont pas en mesure de répondre à leurs besoins alimentaires de base dans la région, une hausse de 34% par rapport à 2020.
La situation est plus grave dans les zones touchées par les conflits comme le bassin du Lac Tchad, le Liptako-Gourma et le Sahel, poussant les ménages à vendre leurs biens et moyens d’existence pour satisfaire leurs besoins alimentaires.
La publication du rapport intervient alors que l'économie régionale demeure toujours fragile et insuffisamment dynamique pour permettre aux familles de retrouver leur situation de bien-être social et économique d’avant la crise.
L’étude devrait permettre aux acteurs, publics et privés, d’apporter des réponses idoines et résolues aux conséquences néfastes de la pandémie de Covid-19 sur la vie des populations d’Afrique de l’Ouest.
"Les conséquences socio-économiques du Covid-19 appellent à des actions immédiates et concertées visant à renforcer davantage la résilience des populations et leur capacité à résister aux chocs", a déclaré le directeur régional du PAM pour l’Afrique de l’Ouest, Chris Nikoi.