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Plus de 1.000 faux pass sanitaire édités après le piratage du compte d'une infirmière
Plus de 1.000 faux pass sanitaire édités après le piratage du compte d'une infirmière
Sputnik Afrique
Le piratage du compte d’une infirmière en Gironde a permis la production de plus de 1.000 faux pass sanitaires vendus entre 200 et 380 euros. Un couple a été... 21.01.2022, Sputnik Afrique
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Un couple a été interpellé le 18 janvier dans la banlieue lyonnaise, soupçonné d'avoir vendu pour 200 à 380 euros plus d’un millier de faux pass sanitaires en piratant le compte professionnel d'une infirmière de Gironde, rapporte Le Parisien.Le délit a été découvert grâce à la vigilance d’un généraliste. Après avoir remarqué dans le dossier médical d’un adolescent de 15 ans un lieu de vaccination éloigné, il a contacté début septembre la soignante qui a confirmé ses soupçons. Au lieu de la dizaine de ses patients vaccinés, son compte Ameli Pro montrait 667 pass sanitaires délivrés entre le 7 août et la fin du mois. Un chiffre qui a dépassé les 1.000 après avoir perdu l’accès à son compte.Une enquête menée par les gendarmes de la Section de recherches (SR) et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique a permis d’identifier au bout de six mois les deux auteurs du piratage: un homme d’une trentaine d’années, un "véritable autodidacte du piratage informatique" qui a "dissimulé très bien les traces", comme le note Le Parisien, et qui a impliqué sa compagne. Il a été placé en détention provisoire.Lors des perquisitions menées à leur domicile, les enquêteurs ont saisi une arme de poing, 9.000 euros en liquide, une vingtaine de téléphones portables ainsi qu’"un très grand nombre de supports numériques".La sécurité bientôt renforcéeLe piratage des identifiants d'accès d'un médecin, d’un infirmier ou de toute personne habilitée à délivrer un pass sanitaire – qui permet aux escrocs de commercialiser en ligne des certificats de vaccination frauduleux – n’est pas rare en France. Le cas le plus récent remonte au 11 janvier. Une infirmière libérale de Dordogne avait alors été victime d’un piratage qui a conduit à l’édition d’au moins 35 faux pass sanitaires, selon France Bleu.Début janvier, le ministère de l'Intérieur dénombrait près de 200.000 faux pass en circulation. Pour mettre fin à ces pratiques frauduleuses punies de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende, la Direction générale de la Santé (DGS) a annoncé sur BFM TV mettre au point de nouveaux systèmes visant à mieux sécuriser le système e-CPS, moyen d'identification électronique sous la forme d'une application mobile permettant aux utilisateurs de s'identifier, notamment dans le système de vaccination.Selon l’organisme, ce dispositif doit bloquer automatiquement les tentatives répétées de connexion à un même compte.La DGS envisage également de renforcer ce mécanisme par le biais de "l’intégration, en complément du code PIN, d’un facteur d’authentification dynamique liant les deux étapes, et/ou d’un autre mot de passe à saisir dès la première étape". Outre la sécurisation, la fluidité et la simplicité d'usage pour les professionnels de santé restent la priorité.
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Plus de 1.000 faux pass sanitaire édités après le piratage du compte d'une infirmière
Le piratage du compte d’une infirmière en Gironde a permis la production de plus de 1.000 faux pass sanitaires vendus entre 200 et 380 euros. Un couple a été arrêté le 18 janvier dans le cadre de cette affaire. Pour contrer ce genre de fraudes, de nouveaux systèmes de sécurisation vont bientôt être mis en place.
Un couple a été interpellé le 18 janvier
dans la banlieue lyonnaise, soupçonné d'avoir vendu pour 200 à 380 euros plus d’un millier de faux pass sanitaires en piratant le compte professionnel d'une infirmière de Gironde, rapporte Le Parisien.
Le délit a été découvert grâce à la vigilance d’un généraliste. Après avoir remarqué dans le dossier médical d’un adolescent de 15 ans un lieu de vaccination éloigné, il a contacté début septembre la soignante qui a confirmé ses soupçons. Au lieu de la dizaine de ses patients vaccinés, son compte Ameli Pro montrait 667 pass sanitaires délivrés entre le 7 août et la fin du mois. Un chiffre qui a dépassé les 1.000 après avoir perdu l’accès à son compte.
Une enquête menée par les gendarmes de la Section de recherches (SR) et de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique a permis d’identifier au bout de six mois les deux auteurs du piratage: un homme d’une trentaine d’années, un "véritable autodidacte du piratage informatique" qui a "dissimulé très bien les traces", comme le note Le Parisien, et qui a impliqué sa compagne. Il a été placé en détention provisoire.
Lors des perquisitions menées à leur domicile, les enquêteurs ont saisi une arme de poing, 9.000 euros en liquide, une vingtaine de téléphones portables ainsi qu’"un très grand nombre de supports numériques".
La sécurité bientôt renforcée
Le piratage des identifiants d'accès d'un médecin, d’un infirmier ou de toute personne habilitée à délivrer un pass sanitaire – qui permet aux escrocs de commercialiser en ligne des certificats de vaccination frauduleux – n’est pas rare en France. Le cas le plus récent remonte au 11 janvier. Une infirmière libérale de Dordogne
avait alors été victime d’un piratage qui a conduit à l’édition d’au moins 35 faux pass sanitaires, selon France Bleu.
Début janvier, le ministère de l'Intérieur dénombrait près de 200.000 faux pass en circulation. Pour mettre fin à
ces pratiques frauduleuses punies de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende, la Direction générale de la Santé (DGS) a annoncé sur BFM TV mettre au point de nouveaux systèmes visant à mieux sécuriser le système e-CPS, moyen d'identification électronique sous la forme d'une application mobile permettant aux utilisateurs de s'identifier, notamment dans le système de vaccination.
Selon l’organisme, ce dispositif doit bloquer automatiquement les tentatives répétées de connexion à un même compte.
La DGS envisage également de renforcer ce mécanisme par le biais de "l’intégration, en complément du code PIN, d’un facteur d’authentification dynamique liant les deux étapes, et/ou d’un autre mot de passe à saisir dès la première étape". Outre la sécurisation, la fluidité et la simplicité d'usage pour les professionnels de santé restent la priorité.