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Son appart squatté, elle tente de s’immoler sous les fenêtres de Hidalgo
Son appart squatté, elle tente de s’immoler sous les fenêtres de Hidalgo
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Une situation désespérée a poussé cette Parisienne à essayer de s’immoler sous les fenêtres d’Anne Hidalgo. Victime de squatteurs, elle voulait ainsi... 20.01.2022, Sputnik Afrique
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Une femme s’est présentée mercredi 19 janvier devant les fenêtres d’Anne Hidalgo pour s’immoler par le feu, rapporte Le Parisien.Un acte désespéré lié à ses problèmes de logement prévenu par un équipage de police secours avant que la victime, aspergée d’essence, n’allume un briquet. La femme a ensuite été hospitalisée et le parquet de Paris averti.Elle avait exposé ses problèmes de logement sur une pancarte, précise le quotidien:"Madame Hidalgo! Aidez-nous! On vous en supplie. En signant la pétition. Nous avons hérité d’un petit studio à la mort de notre mère en 2018. Un faux locataire occupe les lieux avec sa famille. Nous ne pouvons rien faire. La justice nous laisse tomber".Son appartement squattéLa victime est une Parisienne de 59 ans travaillant comme femme de ménage dans les écoles et inconnue des services de police. Depuis 2018, elle se bat avec son frère et sa sœur pour un studio de 26 m2 dont ils ont hérité, situé dans le chic Quartier latin, rue Saint-Séverin (Ve) et occupé, sans bail, depuis 2010 par une famille avec ses trois enfants.La procédure judiciaire pour expulsion qui dure depuis trois ans est "un calvaire sans nom", relate au Parisien le frère de la victime, car "le père de famille squatteur a aussi pris un avocat".Le trio, aux revenus modestes, a dû s’acquitter des charges, et même de 15 jours de nuits d’hôtel pour leurs squatteurs lors des travaux qu’ils ont également dû payer. Pour remédier à la situation, une connaissance les a aidés à lancer une pétition visant à restituer l’appartement qui a obtenu un peu plus de 200 signatures.Bien que le tribunal prévoie d’examiner le dossier le 22 mars, "on n’y croit plus", déplore le frère qui assure qu’ils ont même appelé une élue de droite qui a répondu: "On ne peut rien faire pour vous".La loi anti-squat efficace?Les occupations illégales de domicile ne cessent de fleurir malgré les nouvelles dispositions qui ont durci il y a un an la loi anti-squat prévoyant une procédure d’expulsion en 72 heures, indique Le Figaro dans un article paru à la mi-janvier.Alors que le ministère du Logement a fait part de l’efficacité de ces dispositions qui, selon le journal, ont permis d’examiner 172 sur 196 affaires de squat soumises aux préfets l’an dernier, ces dispositions comportent "encore trop de zones d’ombre", déplore auprès du Figaro le député (LR) du Vaucluse Julien Aubert.Des avocats spécialistes en droit immobilier estiment cependant que cette procédure administrative est loin d’être parfaite, car, selon eux, elle est parfois entravée par les forces de l’ordre qui refusent de recevoir la plainte en se référant à des règles périmées ou par le préfet qui refuse l’évacuation en se cachant derrière "le trouble à l’ordre public que susciterait une intervention des forces de l’ordre".
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Son appart squatté, elle tente de s’immoler sous les fenêtres de Hidalgo
Une situation désespérée a poussé cette Parisienne à essayer de s’immoler sous les fenêtres d’Anne Hidalgo. Victime de squatteurs, elle voulait ainsi l’attention de l’édile sur le problème.
Une femme s’est présentée mercredi 19 janvier devant les fenêtres d’Anne Hidalgo pour s’immoler par le feu, rapporte Le Parisien.
Un acte désespéré lié à ses
problèmes de logement prévenu par un équipage de police secours avant que la victime, aspergée d’essence, n’allume un briquet. La femme a ensuite été hospitalisée et le parquet de Paris averti.
Elle avait exposé ses problèmes de logement sur une pancarte, précise le quotidien:
"Madame Hidalgo! Aidez-nous! On vous en supplie. En signant la pétition. Nous avons hérité d’un petit studio à la mort de notre mère en 2018. Un faux locataire occupe les lieux avec sa famille. Nous ne pouvons rien faire. La justice nous laisse tomber".
La victime est une Parisienne de 59 ans travaillant comme femme de ménage dans les écoles et inconnue des services de police. Depuis 2018, elle se bat avec son frère et sa sœur pour un studio de 26 m2 dont ils ont hérité, situé dans le chic Quartier latin, rue Saint-Séverin (Ve) et occupé, sans bail, depuis 2010 par une famille avec ses trois enfants.
La procédure judiciaire pour expulsion qui dure depuis trois ans est "un calvaire sans nom", relate au Parisien le frère de la victime, car "le père de famille squatteur a aussi pris un avocat".
Le trio, aux revenus modestes, a dû s’acquitter des charges, et même de 15 jours de nuits d’hôtel pour leurs squatteurs lors des travaux qu’ils ont également dû payer. Pour remédier à la situation, une connaissance les a aidés à lancer une pétition visant à restituer l’appartement qui a obtenu un peu plus de 200 signatures.
Bien que le tribunal prévoie d’examiner le dossier le 22 mars, "on n’y croit plus", déplore le frère qui assure qu’ils ont même appelé une élue de droite qui a répondu: "On
ne peut rien faire pour vous".
La loi anti-squat efficace?
Les occupations illégales de domicile
ne cessent de fleurir malgré les nouvelles dispositions qui ont durci il y a un an la loi anti-squat prévoyant une procédure d’expulsion en 72 heures, indique Le Figaro dans un article paru à la mi-janvier.
Alors que le ministère du Logement a fait part de l’efficacité de ces dispositions qui, selon le journal, ont permis d’examiner 172 sur 196 affaires de squat soumises aux préfets l’an dernier, ces dispositions comportent "encore trop de zones d’ombre", déplore auprès du Figaro le député (LR) du Vaucluse Julien Aubert.
"Toute occupation sans droit ni titre de la propriété d’autrui doit relever de cette procédure. Ce serait bien plus simple et plus efficace", estime auprès du journal l’élu qui souhaite assimiler le squat au vol.
Des avocats spécialistes en droit immobilier estiment cependant que cette procédure administrative est loin d’être parfaite, car, selon eux, elle est parfois entravée par les forces de l’ordre qui refusent de recevoir la plainte en se référant à des règles périmées ou par le préfet qui refuse l’évacuation en se cachant derrière "le trouble à l’ordre public que susciterait une intervention des forces de l’ordre".