Macron snobe les journalistes au Parlement européen, ces derniers quittent la salle – vidéos

© AFP 2024 BERTRAND GUAYEmmanuel Macron et Roberta Metsola
Emmanuel Macron et Roberta Metsola - Sputnik Afrique, 1920, 20.01.2022
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Le lancement de la présidence française du Conseil de l’Union européenne n’a pas été de tout repos pour Emmanuel Macron. Hué à son arrivée à Strasbourg, le Président a vu des journalistes quitter le Parlement européen avant la fin de la conférence de presse tenue dans l’après-midi.
Alors qu'Emmanuel Macron devait répondre aux journalistes à Strasbourg après son discours devant le Parlement européen, la conférence de presse a été transformée en déclaration, sans questions. Faute de pouvoir en poser, certains journalistes ont quitté la salle.
"Après plusieurs heures d'attente au Parlement européen, les journalistes apprennent qu'il n'y aura pas de questions au cours de la conférence de presse du Président Macron... Nous avons quitté la salle!", a écrit sur Twitter le correspondant de CNews Loïc Signor.
Interpellé à la sortie, le Président a dit qu'il "a déjà répondu à la presse pendant plusieurs heures en décembre".

Hué à son arrivée

À son arrivée au Parlement européen pour tenir un discours marquant le début de la présidence française du Conseil de l’Union européenne, Emmanuel Macron a été hué.
"Climat, climat. Macron coupable", ont scandé plusieurs personnes alors qu’il était accompagné de Roberta Metsola, la nouvelle présidente du Parlement.

Vives réactions de politiciens

Le débat qui a suivi le discours s'est rapidement transformé en joute avec certaines personnalités politiques françaises.
Au président du RN Jordan Bardella qui l'accusait de "faire de l'Europe l'arrière-cour de Washington, la proie de Pékin, le paillasson d'Erdogan et l'hôtel de l'Afrique", Emmanuel Macron a rétorqué que "ce n'est pas en disant méthodiquement n'importe quoi qu'on peut dire à la fin des vérités".
"L'État de droit est devenu aujourd'hui le paravent du gouvernement des juges", a contre-attaqué le candidat Éric Zemmour, reprochant à Emmanuel Macron de vouloir "imposer les valeurs du progressisme occidental" à des pays comme la Pologne et la Hongrie.
"Ce qui dérange" Emmanuel Macron, c'est que ces pays refusent les diktats bruxellois, l'immigration massive et l'activisme LGBT", a dénoncé à Strasbourg le député européen RN Nicolas Bay.

L'écologiste Yannick Jadot, seul candidat à la présidentielle à siéger à Strasbourg, a étrillé le chef de l'État sur le terrain du climat: "Vous promouvez le gaz pour sauver un nucléaire condamné à la faillite" et "vous resterez dans l'Histoire comme le Président de l'inaction climatique".
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