Face au Sénat, Vincent Bolloré commet un lapsus qui fera plaisir à Éric Zemmour – vidéo

© AP Photo / Rafael YaghobzadehMeeting en soutien à Éric Zemmour
Meeting en soutien à Éric Zemmour - Sputnik Afrique, 1920, 20.01.2022
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Se prononçant devant les sénateurs concernant la place accordée sur sa chaîne CNews à Éric Zemmour, Vincent Bolloré a assuré qu’"il n’y a aucune idéologie politique", rappelant que le candidat était intervenu auparavant dans d’autres médias, mais que "personne ne savait qu'il allait être Président". Un lapsus qui n’est pas passé inaperçu.
Interrogé le 19 janvier par les sénateurs dans le cadre de la commission d’enquête sur la concentration des médias, le milliardaire Vincent Bolloré a joué le "nain" face aux géants "étrangers" en assurant qu’il n’avait aucune visée politique. Ses intérêts seraient "purement économiques" en investissant dans les médias. Il est ainsi le premier actionnaire de Canal+, a investi dans les deux grands groupes d'édition Editis et Hachette, dans Prisma Media, le JDD, Paris Match, dans la publicité/communication avec Havas et dans la radio avec Europe 1.
Dans ce contexte, les sénateurs n'ont pas manqué d'évoquer le cas Éric Zemmour qui a eu à sa disposition, chaque soir, près d’une heure d’antenne sur CNews pendant deux ans, alors que l’autorisation d’émettre du CSA ne permet officiellement pas de faire de ce canal un média d’opinion.
"Il publiait des livres à des centaines de milliers d’exemplaires bien avant qu’il revienne sur CNews. Il est sur Le Figaro, il est sur la 6, et comme par hasard, c’est quand il est sur CNews que ça pose problème. Il y a tellement de courant de pensées dans nos livres, dans nos émissions. Personne ne pensait qu’il allait être Président de la République", s’est expliqué Vincent Bolloré.
"Il ne l’est pas encore", a cependant vite corrigé le sénateur David Assouline.

Zemmour a quitté CNews à cause du CSA

En septembre dernier, Éric Zemmour a quitté l’émission Face à l’info sur CNews, après que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a demandé aux médias audiovisuels de décompter le temps des prises de parole du polémiste, bien qu’il n’ait pas encore déposé sa candidature à la présidentielle à cette époque.
La chaîne a regretté cette décision ayant privé des "millions de téléspectateurs des interventions du chroniqueur". Sur son compte Twitter, ce dernier a pointé un départ forcé dû au régulateur de l’audiovisuel. "Quand on ne peut pas résister, il faut rompre et résister ailleurs", a-t-il indiqué.
Quelques jours avant cette décision, Éric Zemmour avait annoncé qu'il ne tiendrait plus sa chronique hebdomadaire dans Le Figaro le temps de la promotion de son livre.
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