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Covid-19

Après les fêtes en plein confinement, Johnson est désormais accusé d'avoir violé son isolement

© AFP 2024 BEN STANSALLBoris Johnson
Boris Johnson - Sputnik Afrique, 1920, 19.01.2022
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Le Premier ministre britannique est de nouveau accusé d’avoir violé les mesures sanitaires, écrit le Times. Selon son entourage, il n’a pas voulu s’isoler une semaine en dépit de l’apparition de symptômes, en mars 2020, et n’a pas respecté sa quarantaine, une fois positif au Covid-19.
Accusé d’avoir enfreint le confinement en participant à une fête organisée en 2020 dans sa résidence, Boris Johnson est au cœur d’une nouvelle tourmente. Selon les informations du Times, il a violé plusieurs fois son isolement après avoir été testé positif au Covid-19 en mars 2020.
Depuis l’apparition de symptômes, dont une toux, le Premier ministre britannique avait refusé de s’isoler une semaine malgré de nombreux avertissements, affirme son entourage cité par le quotidien. Il rejetait les inquiétudes en se frappant la poitrine et en se déclarant "fort comme un taureau", poursuit-il.
Suite à un test revenu positif, il a déclaré s’isoler le 27 mars 2020. Cependant, il a continué de tenir des réunions en personne avec son équipe, même si "des mesures appropriées ont été prises pour garantir l’isolement du Premier ministre", souligne la source du Times.
Dominic Cummings, ex-bras droit de Boris Johnson lors de la campagne pro-Brexit en 2016, a également affirmé que M.Johnson avait voulu rencontrer la reine au début de la pandémie malgré ses symptômes du Covid-19.

Une fête en plein confinement

Ces informations surviennent au plus fort d’une controverse autour d’une soirée tenue en mai 2020 au 10, Downing Street, qui a commencé à défrayer la chronique une année et demie après les faits. Après les premières révélations faites en décembre 2021, le personnel de la résidence a été contraint de supprimer depuis ses téléphones de travail tous les éléments relatifs à cette fête susceptibles de servir à l’enquête, avance The Independent.
Présentant ses excuses devant le Parlement le 12 janvier pour y avoir pris part, Boris Johnson a toutefois affirmé avoir pensé que cette fête était en fait une réunion de travail.
Ces déclarations ont été réfutées par Dominic Cummings, selon lequel Boris Johnson a menti aux parlementaires. Revenant sur cette nouvelle accusation, le chef du gouvernement britannique a répété le 18 janvier avoir ignoré la nature réelle de l’événement tenu dans sa résidence.
Avec ces polémiques, des appels à sa démission affluent tant dans les rangs de l’opposition que parmi les conservateurs. Les élus pointent le fait que le Premier ministre ait violé les restrictions sanitaires imposées par son propre gouvernement, en pleine vague épidémique.
La haute fonctionnaire Sue Gray, secrétaire permanente du Cabinet Office, mène actuellement une enquête sur une dizaine d'accusations concernant des événements organisés au 10, Downing Street pendant les périodes de confineme
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