https://fr.sputniknews.africa/20220112/stephane-rozes-avec-la-crise-sanitaire-macron-reussit-a-detourner-le-debat-de-la-presidentielle-1054396746.html
Stéphane Rozès: avec la crise sanitaire, "Macron réussit à détourner le débat de la Présidentielle"
Stéphane Rozès: avec la crise sanitaire, "Macron réussit à détourner le débat de la Présidentielle"
Sputnik Afrique
Dans trois mois les Français voteront pour désigner le prochain occupant de l’Élysée. Les débats de fond sur la sécurité, le pouvoir d’achat ou l’immigration... 12.01.2022, Sputnik Afrique
2022-01-12T19:15+0100
2022-01-12T19:15+0100
2022-01-12T19:15+0100
présidentielle française 2022
france
emmanuel macron
élection présidentielle
covid-19
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e6/01/07/1054222556_0:0:3070:1728_1920x0_80_0_0_a0d0d9f649061ef173275bf5ff12ab1f.jpg
Le sujet de la crise sanitaire qui frappe le pays pour la cinquième fois monopolise une fois de plus les gros titres. Une focalisation médiatique qui, à trois mois du scrutin présidentiel, relègue au second plan les autres sujets qui plafonnent parmi les préoccupations des Français: pouvoir d’achat, sécurité, immigration… Une situation qui, selon notre invité Stéphane Rozès, enseignant à Sciences Po et président de Conseils, analyses et perspectives (Cap), bénéficierait au (très) probable candidat Emmanuel Macron.Pour Stéphane Rozès, il y a même une stratégie médiatique volontaire appliquée par le Président de la République. En jouant sur l’inquiétude des Français, il réussirait «à détourner le débat de la Présidentielle» de «la question qui taraude les Français»: «la France peut-elle maîtriser son destin?»Or, sur ce thème, à en croire notre interlocuteur, «Emmanuel Macron est en difficulté» tant la situation du pays «est toujours pire que lorsqu’il nous promettait» en 2017 de le remettre en état de marche.
france
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2022
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e6/01/07/1054222556_189:0:2920:2048_1920x0_80_0_0_da974b4b0767cf6313083f292b6b7fb7.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
france, emmanuel macron, élection présidentielle, covid-19
france, emmanuel macron, élection présidentielle, covid-19
Stéphane Rozès: avec la crise sanitaire, "Macron réussit à détourner le débat de la Présidentielle"
Dans trois mois les Français voteront pour désigner le prochain occupant de l’Élysée. Les débats de fond sur la sécurité, le pouvoir d’achat ou l’immigration sont confisqués par l’actualité sanitaire. Au profit d’Emmanuel Macron? Éléments de réponse avec Stéphane Rozès.
Le sujet de la crise sanitaire qui frappe le pays pour la cinquième fois monopolise une fois de plus les gros titres. Une focalisation médiatique qui, à trois mois du scrutin présidentiel, relègue au second plan les autres sujets qui plafonnent parmi les préoccupations des Français: pouvoir d’achat, sécurité, immigration… Une situation qui, selon notre invité Stéphane Rozès, enseignant à Sciences Po et président de Conseils, analyses et perspectives (Cap), bénéficierait au (très) probable candidat Emmanuel Macron.
Pour Stéphane Rozès, il y a même une stratégie médiatique volontaire appliquée par le Président de la République. En jouant sur l’inquiétude des Français, il réussirait «à détourner le débat de la Présidentielle» de «la question qui taraude les Français»: «la France peut-elle maîtriser son destin?»
Or, sur ce thème, à en croire notre interlocuteur, «Emmanuel Macron est en difficulté» tant la situation du pays «est toujours pire que lorsqu’il nous promettait» en 2017 de le remettre en état de marche.
«Tout ce qui semble construire ou montrer un paysage instable ou inquiétant profite aux autorités en place. Dans la mesure où Emmanuel Macron apparaît plus expérimenté et, au fond, avec une capacité à répondre, à réagir, voire à imposer des émotions collectives qui, en retour, appelleraient à une forme de stabilité institutionnelle», analyse le politologue à notre micro.