En hiver, cet aliment devrait être consommé avec prudence, selon un médecin

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Aliments, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 07.01.2022
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Consommer du miel pendant la saison froide pourrait avoir un impact négatif sur votre immunité, prévient un médecin. Au micro de Sputnik, le spécialiste explique comment minimiser ces risques.
En dépit de l’opinion largement partagée que cet aliment naturel est capable d’aider à faire face, surtout en hiver, aux maladies des voies respiratoires, il y a des cas où le miel pourrait entraîner un effet plutôt néfaste sur la santé humaine, relate à Sputnik le médecin-nutritionniste russe Andreï Zolotarev.
À l’origine d’un tel risque se trouvent les propriétés réchauffantes du miel que les gens souvent ne ressentent pas, explique le spécialiste.
S’il est consommé juste avant de sortir dans la rue où une personne est exposée à des températures basses, les risques de tomber malade s’accroissent fortement.
Surtout en hiver, le médecin conseille de ne consommer du miel qu’à la maison.
Et d’ajouter que la consommation de tous les produits alimentaires avec des propriétés réchauffantes ou refroidissantes devrait être vue en prenant en considération la température extérieure.
"Toute variation importante de température est lourde de conséquences. Plus la fourchette de température est large, plus elle nuit à l’organisme. Certainement en été, il serait préférable de boire du thé chaud et en hiver des boissons à température ambiante. Manger de la glace dans le froid n’en vaut pas la peine non plus, bien que certains croient que c’est merveilleux. Tout changement de température entre les aliments, les humains et l’environnement provoque malheureusement une réaction assez active du corps. Une telle réaction n’est pas toujours saine", conclut Andreï Zolotarev.

Les hypothèses et la réalité

La baisse des températures et la diminution de l’immunité sont toujours prises en compte par les scientifiques comme des facteurs importants influant la situation épidémique.
En effet, le taux de transmission du coronavirus pourrait varier avec une amplitude de 33% entre l’été et l’hiver, estiment les spécialistes.
Dans leurs hypothèses sur l’évolution de la situation sanitaire en France métropolitaine, faites en septembre 2021, le Conseil scientifique et l’Institut Pasteur ont été plutôt optimistes, ayant tablé sur une couverture vaccinale élevée.
L’espoir de passer l’hiver sans nouveau rebond épidémique a été brisé par la cinquième vague du coronavirus, dont le nombre journalier de nouveaux cas dans le pays ne cesse de battre des records historiques.
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