Le gouvernement a déclaré le 7 janvier que l’état de droit avait été rétabli sur le territoire du Kazakhstan, où des protestations violentes se sont poursuivies pendant plusieurs jours suite à la hausse brusque des prix du gaz. Les opérations antiterroristes se poursuivront jusqu’à ce que tous les radicaux soient éliminés, tient à souligner le Président kazakh, Kassym-Jomart Tokaïev.
Dans la nuit du 6 au 7 janvier, des radicaux ont tenté de s’emparer de l’Académie des services frontaliers du Comité de la sécurité nationale à Almaty, mais ont échoué.
Les militaires ont annoncé qu’ils procéderaient bientôt à une opération d’envergure place de la République à Almaty si les civils ne quittaient pas les lieux, relate un correspondant de Sputnik. Des rafales d’armes ont été entendues dans cet endroit central de l’ancienne capitale. La ville est patrouillée, indique la police.
Après deux jours de blocage d’Internet et de connectivité mobile, les services ont commencé à refonctionner peu à peu le 7 janvier.
Vigilance rouge terroriste
Comme l’a rapporté dans la matinée le portail Tengrinews, une vigilance rouge terroriste a été introduite nationalement.
Les services spéciaux sont ainsi autorisés à mener des contrôles, à pénétrer dans les locaux résidentiels, à contrôler les discussions ou les informations transmises via les moyens de télécommunication.
Au cours des manifestations ayant dégénéré, au moins 216 agents de la Garde nationale ont été blessés, selon les informations du 7 janvier.
18 agents des forces de l’ordre ont perdu la vie, le nombre de victimes s’élève à 44, dont 26 protestataires.