Le Kremlin voit la faiblesse de Joe Biden, estime un ancien conseilleur du Pentagone

© Sputnik . Sergueï Bobylev/POOL / Accéder à la base multimédiaPoignée de main entre Vladimir Poutine et Joe Biden à la villa La Grange à Genève, le 16 juin 2021 (photo d'archives)
Poignée de main entre Vladimir Poutine et Joe Biden à la villa La Grange à Genève, le 16 juin 2021 (photo d'archives) - Sputnik Afrique, 1920, 03.01.2022
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Les échecs de la "faible" administration actuelle des États-Unis sont la raison pour laquelle Vladimir Poutine ne cédera pas un pouce de terrain et parle avec Joe Biden en position de force, a estimé sur Fox News l’ex-conseilleur du Pentagone Cory Mills.
Vladimir Poutine construit ses liens avec l'administration actuelle de la Maison-Blanche à partir d'une position de force après les échecs en politique étrangère de l'équipe de Joe Biden, a jugé l'ancien conseiller à la Défense de Trump, Cory Mills, invité sur la chaîne télévisée américaine Fox News.
Quand les présentateurs ont demandé à l’homme politique s'il y avait une distinction notable dans les relations entre la Russie et les États-Unis sous les présidences respectives de Donald Trump et de Joe Biden, il a sans hésiter donné une réponse affirmative.
"Il y a définitivement une différence. Tout le monde a vu que Biden est faible. La Russie a vu comment l'Afghanistan a été géré. Ils voient ce que le Président fait dans la situation avec Taïwan et la Chine continentale", a-t-il détaillé.
Les échecs du gouvernement américain sont si importants que ce n'est pas seulement la Russie, mais aussi la Chine et l'Iran qui voient la "faiblesse" de l'administration Biden, estime l’ex-conseilleur du Pentagone. Les adversaires des États-Unis exploitent activement cette situation, a-t-il ajouté.
Il a en outre souligné que d’après lui, Vladimir Poutine ne cédera pas, parce qu’il voit que les États-Unis ont une "administration faible", faisant un parallèle avec celle de Barack Obama qui avait fait beaucoup de menaces en ce qui concerne les événements autour de la Syrie "mais n’a[vait] rien fait".
Interrogé sur la phrase de Joe Biden selon laquelle les États-Unis "répondront de manière décisive" si la Russie envahissait l’Ukraine, Cory Mills a expliqué que cela ne signifiait pas qu’il y aurait plus de discussions sur la situation.

Conversation téléphonique entre Poutine et Biden

Dans la nuit du jeudi 30 au vendredi 31 décembre, Vladimir Poutine et Joe Biden se sont entretenus par téléphone pendant 50 minutes. Le Président russe a prévenu son homologue américain de quelle serait la réaction de la Russie à un déploiement d’armes offensives près de ses frontières, a précisé le Kremlin.
Alors que Joe Biden évoquait des "sanctions d’envergure" en cas d’invasion de l’Ukraine, le chef du Kremlin a rétorqué que ce serait une grossière erreur à même d’aboutir à la rupture complète des relations. Il a ajouté que de telles restrictions auraient "les conséquences les plus graves" et que Moscou espérait qu’elles n’auraient pas lieu.
Pour sa part, commentant l’entretien des deux Présidents, un haut responsable de l’administration américaine a indiqué que le ton avait été "sérieux et substantiel" et que les deux dirigeants avaient défini leurs positions, comme ils l'avaient fait lors des conversations précédentes.
D’après la Maison-Blanche, les deux hommes ont reconnu qu'il y avait probablement des domaines où des progrès significatifs étaient faisables ainsi que d’autres où des accords pourraient s’avérer impossibles.
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