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Près de 1.500 langues risquent de disparaître à l’horizon 2100
Près de 1.500 langues risquent de disparaître à l’horizon 2100
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Une étude australienne met en garde contre la possible disparition d’ici 2100 de 1.500 idiomes actuellement parlés sur la planète et dresse la liste des... 02.01.2022, Sputnik Afrique
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Sur quelque 7.000 langues et dialectes répertoriés à ce jour par les spécialistes, environ la moitié sont menacés et 1.500 risquent de s'évanouir d’ici la fin du siècle, selon des recherches réalisées par l’Université nationale australienne (ANU).Les spécialistes ont dressé une liste d’une cinquantaine de facteurs qui exercent une pression sur les dialectes menacés, dont certains se sont avérés "vraiment surprenants", détaille M.Bromham.Des efforts de préservation nécessairesAinsi, les chercheurs ont établi que davantage d’années d’enseignement dans une langue dominante accentuaient la mise à l'écart des autres idiomes. De ce fait, les universitaires proposent de concevoir des programmes scolaires s’appuyant sur une éducation bilingue.Dans le même temps, un réseau routier développé exerce un effet négatif sur les langues en danger.Alors que l’Unesco inaugure en 2022 la décennie des dialectes autochtones, les conclusions de l’étude rappellent la nécessité de déployer plus d’efforts en vue de préserver les idiomes à risque, souligne-t-il."Lorsqu’une langue est perdue, nous perdons tant de diversité culturelle humaine, chaque langue étant à sa façon incroyable", avertit le chercheur.
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Près de 1.500 langues risquent de disparaître à l’horizon 2100
Une étude australienne met en garde contre la possible disparition d’ici 2100 de 1.500 idiomes actuellement parlés sur la planète et dresse la liste des facteurs qui leur portent atteinte.
Sur quelque 7.000 langues et dialectes répertoriés à ce jour par les spécialistes, environ la moitié sont menacés et 1.500 risquent de s'évanouir d’ici la fin du siècle, selon des recherches réalisées par l’Université nationale australienne (ANU).
"Nous avons constaté que sans intervention immédiate, les pertes langagières sont susceptibles de tripler au cours des 40 prochaines années. En plus, vers la fin du siècle, 1.500 langues pourraient disparaître", explique le professeur Lindell Bromham, co-auteur de l’étude publiée dans la revue Nature Ecology and Evolution.
Les spécialistes ont dressé une liste d’une cinquantaine de facteurs qui exercent une pression sur les dialectes menacés, dont certains se sont avérés "vraiment surprenants", détaille M.Bromham.
Des efforts de préservation nécessaires
Ainsi, les chercheurs ont établi que davantage d’années d’enseignement dans
une langue dominante accentuaient la mise à l'écart des autres idiomes. De ce fait, les universitaires proposent de concevoir des programmes scolaires s’appuyant sur une éducation bilingue.
Dans le même temps, un réseau routier développé exerce un effet négatif sur les langues en danger.
"Nous avons constaté que plus il y a d'axes reliant la campagne à la ville, plus il y a de risque que des langues soient menacées. Comme si les routes aidaient les langues dominantes à effacer celles qui sont moins répandues", détaille le professeur Bromham.
Alors que l’Unesco inaugure en 2022 la décennie des
dialectes autochtones, les conclusions de l’étude rappellent la nécessité de déployer plus d’efforts en vue de préserver les idiomes à risque, souligne-t-il.
"Lorsqu’une langue est perdue, nous perdons tant de diversité culturelle humaine, chaque langue étant à sa façon incroyable", avertit le chercheur.