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L’Omicron attaque moins les poumons que les autres variants, selon de nouvelles études
L’Omicron attaque moins les poumons que les autres variants, selon de nouvelles études
Sputnik Afrique
Plusieurs études publiées depuis la mi-décembre suggèrent que le variant Omicron est moins grave que les précédents. Il s’attaquerait notamment moins aux... 02.01.2022, Sputnik Afrique
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Rapporté pour la première fois en novembre en Afrique du Sud, le variant Omicron s’est déjà imposé dans de nombreux pays, devenant notamment majoritaire en France. Mais de récentes études tendent à indiquer qu’il provoque moins de dégâts que son prédécesseur, le variant Delta, notamment sur les poumons, mais reste hautement contagieux.Une étude américaine en prépublication dans la revue Nature, accessible en ligne depuis le 29 décembre, s’est intéressée aux effets de ce variant sur les voies respiratoires des rongeurs. "Dans l'ensemble, les expériences menées par plusieurs laboratoires indépendants du réseau SAVE/NIAID avec plusieurs isolats différents de B.1.1.529 [le variant Omicron, ndlr] démontrent une maladie pulmonaire atténuée chez les rongeurs, ce qui correspond aux données cliniques humaines préliminaires", indique-t-elle.Une autre étude menée à Liverpool sur des souris (publiée le 28 décembre dans la revue en ligne BioRxiv) a conclu que le variant Omicron laissait moins de "signes cliniques" que le variant Delta. Les sujets montraient notamment une charge virale moins importante et se rétablissaient plus rapidement. Ce variant s’attaquerait en réalité davantage à la gorge qu’aux poumons. "On peut dire que la maladie qui est en train d’émerger se manifeste principalement dans le système respiratoire supérieur", a commenté dans le New York Times Roland Elis, lui-même auteur d’une étude de 2020 sur la façon dont le coronavirus infecte les voies respiratoires.Réduction de l’hospitalisationUn constat similaire a été dressé sur BFM TV par Philippe Froguel, professeur de médecine à l’Imperial College de Londres: "Le résultat net, c’est qu’il y a moins de gens qui n’arrivent pas à respirer et qui sont obligés d’aller à l’hôpital. Alors on ne sait pas encore si c’est lié à Omicron ou au fait que les gens en Angleterre sont doublement ou triplement vaccinés".Le 22 décembre, trois chercheurs de cette université ont publié une étude estimant que les patients porteurs du variant Omicron ont 15% de chances en moins d’être hospitalisés, et 40% de moins pour les hospitalisations de plus d’une nuit, en comparaison avec le Delta. Parmi les patients étudiés, ceux qui étaient vaccinés à l’AstraZeneca, au Pfizer ou au Moderna présentaient des "risques considérablement réduits" d’être hospitalisés.Les autorités de santé publique écossaises ont également conclu une gravité moindre de ce variant en le comparant avec les infections au Delta entre le 23 novembre et le 19 décembre. De son côté, Santé publique Ontario a constaté un taux d’hospitalisation et de décès 54% moins élevé des cas d’Omicron en comparaison avec le Delta, selon les données récoltées entre le 22 novembre et le 17 décembre. "Bien que la gravité puisse être réduite, en raison de la transmissibilité d'Omicron, le nombre absolu d'hospitalisations et l'impact sur le système de santé seront probablement importants", a-t-il toutefois alerté fin décembre.D’après les derniers chiffres de Santé publique France, 219.126 nouveaux cas ont été confirmés dans les dernières 24 heures. L’agence a également indiqué jeudi que le variant Omicron était désormais majoritaire dans le pays, alors que le Delta représentait encore 84,3% des cas dans la semaine du 13 décembre.
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étude, contamination, hospitalisation, poumons , variant omicron du covid-19
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L’Omicron attaque moins les poumons que les autres variants, selon de nouvelles études
15:51 02.01.2022 (Mis à jour: 15:33 03.01.2022) Plusieurs études publiées depuis la mi-décembre suggèrent que le variant Omicron est moins grave que les précédents. Il s’attaquerait notamment moins aux poumons et engendrerait moins d’hospitalisations, mais sa haute contagiosité reste une source de préoccupation.
Rapporté pour la première fois en novembre en Afrique du Sud,
le variant Omicron s’est déjà imposé dans de nombreux pays, devenant notamment majoritaire en France. Mais de récentes études tendent à indiquer qu’il provoque moins de dégâts que son prédécesseur, le variant Delta, notamment sur les poumons, mais reste hautement contagieux.
Une étude américaine en prépublication
dans la revue Nature, accessible en ligne depuis le 29 décembre, s’est intéressée aux effets de ce variant sur les voies respiratoires des rongeurs. "Dans l'ensemble, les expériences menées par plusieurs laboratoires indépendants du réseau SAVE/NIAID avec plusieurs isolats différents de B.1.1.529 [le variant Omicron, ndlr] démontrent une maladie pulmonaire atténuée chez les rongeurs, ce qui correspond aux données cliniques humaines préliminaires", indique-t-elle.
Une autre étude menée à Liverpool sur des souris (publiée le 28 décembre dans la
revue en ligne BioRxiv) a conclu que le variant Omicron laissait moins de "signes cliniques" que le variant Delta. Les sujets montraient notamment une charge virale moins importante et se rétablissaient plus rapidement.
"Les conséquences cliniques de l'infection par le variant Omicron pourraient être moins graves, mais la transmissibilité plus élevée pourrait tout de même faire peser une charge énorme sur les systèmes de santé, même si une proportion plus faible de patients infectés est hospitalisée", avertissent toutefois les chercheurs.
Ce variant s’attaquerait en réalité davantage à la gorge qu’aux poumons. "On peut dire que la maladie qui est en train d’émerger se manifeste principalement dans le système respiratoire supérieur", a commenté dans le New York Times Roland Elis, lui-même auteur d’une étude de 2020 sur la façon dont le coronavirus infecte les voies respiratoires.
Réduction de l’hospitalisation
Un constat similaire a été dressé sur BFM TV par Philippe Froguel, professeur de médecine à l’Imperial College de Londres: "Le résultat net, c’est qu’il y a moins de gens qui n’arrivent pas à respirer et qui sont obligés d’aller à l’hôpital. Alors on ne sait pas encore si c’est lié à Omicron ou au fait que les gens en Angleterre sont doublement ou triplement vaccinés".
Le 22 décembre, trois chercheurs de cette université ont
publié une étude estimant que les patients porteurs du variant Omicron ont 15% de chances en moins d’être hospitalisés, et 40% de moins pour les hospitalisations de plus d’une nuit, en comparaison avec le Delta. Parmi les patients étudiés, ceux qui étaient vaccinés à l’AstraZeneca, au Pfizer ou au Moderna présentaient des "risques considérablement réduits" d’être hospitalisés.
Les autorités de santé publique écossaises ont également
conclu une gravité moindre de ce variant en le comparant avec les infections au Delta entre le 23 novembre et le 19 décembre.
"Si Omicron se comportait de la même manière que le Delta, il aurait dû y avoir 57 cas dans les hôpitaux. En réalité, il n’y en avait que 15. Bien que cette étude soit basée sur un petit nombre de cas et très peu de personnes âgées, elle indique un risque d'admission à l'hôpital inférieur de 65%",
indique le British Medical Journal (BMJ) le 23 décembre.
De son côté, Santé publique Ontario a constaté un taux d’hospitalisation et de décès 54% moins élevé des cas d’Omicron en comparaison avec le Delta, selon les données récoltées entre le 22 novembre et le 17 décembre. "Bien que la gravité puisse être réduite, en raison de la transmissibilité d'Omicron, le nombre absolu d'hospitalisations et l'impact sur le système de santé seront probablement importants", a-t-il toutefois alerté fin décembre.
D’après les derniers chiffres de Santé publique France, 219.126 nouveaux cas ont été confirmés dans les dernières 24 heures. L’agence a également indiqué jeudi que le variant Omicron était désormais
majoritaire dans le pays, alors que le Delta représentait encore 84,3% des cas dans la semaine du 13 décembre.